Pourquoi la Russie ne se met-elle pas à diffuser les images voire les aveux des ces généraux américain, canadiens, britanniques, français, otaniens ... levant les mains en guise de capitulation et sortant comme des arts de leurs trou sous terrain à Marioupole? et pourtant cela aurait évité à l'axe US/OTAN/Israël de se mettre à rêver et croire après une méga défaite en Ukraine au bout de seulement 80 jours de tirer des plans sur les comètes et de croire que l'armée turque et ses mercenaires primo est capable de massacrer le Kurdes de Syrie sous prétexte d'avoir à combattre le PKK secundo d'aller au-delà de la ligne convenue avec Russes et Iraniens à Astana et établir sa zone tampon de 30 km de longueur le long de la frontière avec la Syrie.
Cela aurait aussi évité au Sultan et à ses parrains anglo-saxons de rêver de reprendre le contrôle d'Alep de la main de la Résistance et d'en faire une base-arrière pour attaquer non seulement les troupes russes à Tartous et à Hemeimim mais encore le corridor anti sanction que l'Iran a établit depuis le golfe Persique vers Baniyas où il livre pétrole et essence à la Syrie et au Liban.
Vendredi 27 mai, peu après que Lavrov a très clairement annoncé que la Russie ne quittera à aucun prix la Syrie, de nouveaux renforts militaires russes, dont des hélicoptères et des avions de combat, sont arrivés à l'aéroport de la ville de Qamichli, dans le nord-est de la Syrie, où se situe l'une des bases militaires russes les plus importantes. Le correspondant de Sputnik dans l'est de la Syrie a rapporté, citant des sources bien informées sur le terrain, que des renforts militaires sont arrivés pour les forces russes à la base de l'aéroport international de Qamichli, au nord du gouvernorat de Hassaké, vendredi 27 mai, composés de matériel militaire, en plus d'un escadron de six hélicoptères et de deux avions de combat.
Puis à Damas, une source syrienne bien informée s'et moquée de l'infox comportée par les médias turcs et israéliens et démenti le retrait de l'armée russe de certaines de ses positions en Syrie ( en faveur de l'Iran, NDLR), et a déclaré que ce qui circulait visait à semer la confusion. Moscou continuera à soutenir la Syrie.
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Dans une interview accordée jeudi à la chaîne d'information arabe RT, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov a affirmé que la présence russe en Syrie était conforme à la résolution 2544 du Conseil de sécurité de l'ONU et à l'invitation du gouvernement syrien. « Nous continuerons d'aider Damas à récupérer tout son territoire », a-t-il réitéré. Lavrov a souligné qu'il y avait aussi des troupes « indésirables » en Syrie pour se référer aux soldats américains qui occupent une partie importante du territoire syrien sur la rive orientale de l'Euphrate, leur objectif étant de créer un « pseudo État ».
Puis le ministère syrien des Affaires étrangères a qualifié mercredi le projet turc de créer une zone de sécurité dans le nord de la Syrie d'acte agressif et colonial. La partie turque vise à créer un hotspot explosif à l'intérieur de la Syrie et continue d'armer et d'exploiter des groupes terroristes pour les utiliser contre le peuple syrien. Il a souligné que les pratiques des forces turques sur le sol syrien sont illégitimes et nulles, ajoutant que de tels actes s'assimilent à des crimes de guerre.
Et tout ceci pour bien détromper Erdogan qui a déclaré lundi que son pays prévoyait de lancer une nouvelle opération militaire en Syrie dans le but de relier deux zones déjà sous contrôle turc dans la région nord près de la frontière turque. Il a déclaré que l'objectif était de créer une zone de sécurité de 30 km le long de la frontière turque avec la Syrie.
Mais Sultan, détrompe-toi! Selon des sources russes, ce vendredi simultanément aux vantardises d'u Sultan dont le MAE a été récemment en quête de dollars jusqu'à Tel-Aviv où il s'est plié en deux devant l'entité criminelle, l’armé syrienne a déployé de nouveaux effectifs et renforts dans la région compte tenu de l'opération militaire turque, la relance des activités des combattants de la Résistance près des frontières occidentales et les récents agissements d’Israël, a-t-on appris du site web militaire russe Avia-pro. Elle a déplacé ses systèmes de défense aérienne vers l’ouest, ainsi qu'à la frontière avec le Liban et Israël.
Cette information est également confirmée par les données satellitaires. Pour le moment, il n'y a pas de données officielles à ce sujet, cependant, selon les experts, une telle activité pourrait indiquer que la Syrie se prépare à un conflit sur le front ouest. Et enfin ce vendredi, l'armée syrienne a abattu un drone lancé par des terroristes affiliés à la Turquie depuis la région nord-ouest d’Idlib.
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Le drone a été abattu près du village de Maarrat Dibsah situé à Saraqib Nahiyah dans la banlieue sud d’Idlib. Une source militaire a déclaré à SANA que le drone était armé de plusieurs munitions et équipé de trois caméras, éventuellement pour le contrôle de tir et la reconnaissance. La télévision d'État syrienne a diffusé des images du drone abattu, qui présentait une conception très basique. Le drone, qui portait le numéro de série « 167 », était en fibre de verre et était propulsé par un moteur à carburant monocylindre, bien loin de Bayraktar, ce qui a fait dire à certains qu'après le carnage de Bayraktar en Ukraine par les forces russes, le Sultan a peur de les vulgariser dans le nord syrien.
Sur des photo, le drone semblait intact, ce qui suggère que l’armée syrienne l'aurait abattu avec des moyens de guerre électronique. Hayat Tahrir al-Sham, affilié à Al-Qaïda, et l'armée nationale syrienne soutenue par la Turquie sont connus pour développer, fabriquer et exploiter des drones armés primitifs similaires, éventuellement avec l'aide indirecte de la Turquie.
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Mais en termes de redéploiement, il y a eu d'autres évolutions: Le 27 mai, des unités de l'armée syrienne et de la police militaire russe ont effectué une patrouille conjointe le long de la ligne de front avec les forces turques dans la région du nord-est de la Syrie.
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La patrouille, qui était escortée par des FDS a inspecté la ligne de front depuis la ville frontalière d'al-Darbasiyah jusqu'à la ville d'Abou Rasin dans la périphérie nord de Hassaké. Selon certaines sources d’information, la patrouille était escortée par des avions de combat des forces aérospatiales russes. Tôt dans la matinée, des avions de combat russes ont effectué une série de simulations de frappes aériennes avec des bombes éclair au-dessus des zones occupées par la Turquie dans la périphérie nord de Hassaké et la banlieue nord de Raqqa. Des simulations de frappes aériennes similaires ont eu lieu entre le 25 et le 26 mai.
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La patrouille conjointe et les frappes aériennes simulées visaient probablement à avertir l'armée turque et ses mercenaires, qui se prépareraient à lancer une opération à grande échelle contre les FDS dans le nord et le nord-est de la Syrie.
Au cours des derniers jours, l'armée turque a déployé d'importants renforts dans les zones occupées par ses forces et ses pions dans la périphérie nord et nord-est d'Alep, la banlieue nord de Raqqa et la campagne nord de Hassaké. Toute opération militaire turque dans le nord et le nord-est de la Syrie constitue une violation flagrante de plusieurs accords de désescalade avec la Russie. Une nouvelle opération turque va probablement déplacer des milliers de civils et aggraver la situation humanitaire déjà critique dans les régions du nord et du nord-est.