Le dimanche 22 mai vers 16 heures de l’après-midi, heure de Téhéran, alors même que les stratèges de pacotille de l’entité avaient bel et bien engagé le diagnostic vital de l’armée de l’air sioniste, soit cette unique composante à encore tourner de la machine de guerre rouillée qu’est Israël et ce, à la lumière de deux méga ratages israéliens les 13 et 19 mai à Masyaf et à Damas où les frappes israéliennes, appuyées par tout ce que compte US/OTAN en Méditerranée ont viré en de mesquines agitations à la faveur d’une DCA intégrée syro-russo-Résistance qui de Tartous à Damas a intercepté à plus 85% les missiles air-sol puis sol-sol d’Israël, un officier de la Force Qods, Unité extraterritoriale du CGRI, le dénommé Sayyad Khodaei, tombait sous les 5 balles tirées par deux individus armés à bord d’une motocyclette lesquels une fois leur crime commis ont lâchement pris la fuite.
Or puisque l’intéressé venait juste de rentrer de la Syrie et qui n’en déplaise aux colporteurs de la presse sioniste qui jubilent ce matin de son assassinat qu’ils qualifient de « second coup de taille » après celui du savant atomistesen chef iranien Fakhrizadeh tué en novembre 2020 près de Téhéran, Sayyad Khodaei n’était ni chargé de « transit» de la technologie balistique de pointe vers le sud-Liban ni « de la logistique de la Force Qods en Syrie » ni non plus « de ses unités de drones » ou encore moins de cette très curieuse tache que décrit la chaîne 12, battant là des records de grossièreté à savoir « le kidnapping des Sionistes », on est en droit de croire qu’ Israël a commis un fatal faux pas qui va « tout » changer.
Qu’en tienne compte déjà de ces propos rapportés hier soir par un des hauts responsables du Conseil suprême de la sécurité nationale iranienne qui dixit : « Cet assassinat a franchi la ligne rouge iranienne ; il changera bien des équations ; que exécutants et commanditaires le sachent, ils en paieront un lourd tribut ». Une promesse que le président Raïssi, a tout à l’heure appuyé en présentant juste avant de prendre l’avion pour Mascate capitale omanaise où il entame une importante visite ce lundi, ses condoléances à la nation et en affirmant : la main de l’Arrogance est bien visible dans ce crime, la vengeance n’en sera que plus implacable »
Va-t-il conduire à un face-à-face direct Israël/Iran, rien qu’en se fiant à cette parole prémonitoire de Nasrallah qui dès le 27 avril mettait l’entité en garde contre tout agissement car « la riposte de l’Iran sera directe » ? Probable. Au fait à y regarder de plus près depuis que la Russie s’est engagée dans une guerre totale contre les Sionistes au pouvoir à Kiev, un engagement qui l’a même conduite à s’ouvrir à Gaza , à en accueillir les dirigeants à Moscou, à entrer en contact avec la Résistance irakienne, à laisser entendre qu’elle sera partante pour investir dans le secteur gazier d’un Liban qui vient de voter confiance au Hezbollah, à aller jusqu’à dégainer son S-300 voire son S-400 à Tartous pour contrer des frappes israéliennes à Masyaf et contre le mausolée de Zaynab, ou ce qui revient au même à mettre de facto à la disposition de l’axe de la Résistance ce qu’elle possède comme base et structure militaire en Syrie, les ingrédients de ce face-à-face se réunissent à une vitesse grande V.
Et c’est dans ce contexte que prend tout son sens « le tout va changer » cité plus haut : car faire saigner la Force Qods à domicile c’est le déclic suprême à cette dynamique vengeresse qui en 11 ans de guerre en Syrie n’a cessé d’être contenue par la Russie et qui trouve désormais et paradoxalement en elle l’un de ses principaux partisans. C’est cette perspective qui fous de peur, les Sionistes qui ont placé dès dimanche soir en état d’alerte maximal leurs ambassades à travers le monde, à tort puisque la riposte l’Iran l’infligera sur le champ de bataille.
L’officier Khodaei a-t-il un quelconque lien posthume avec cette riposte ? Peut-être dans la mesure où et selon certaines sources, ce cadre du CGRI aurait été un parmi tant d’autres travaillant assidûment au grand scénario qu’est la libération du Golan. Ce Golan que les F-16 israéliens évitent désormais par crainte d’avoir à y subir les missiles du réseau de la DCA intégrée Syrie-Résistance, ce Golan qui constitue de par sa équidistance par rapport à tous les centres névralgiques du Levant (bureau du PM sioniste, palais présidentiel syrien, palais du roi de la Jordanie, le Babda libanais…) une base de lancement naturelle de missile à moyenne portée et que le meurtre de Khodaei pourrait activer. Après tout, un Golan crashant Fateh-110 en salves successives sur Israël, sur fond d’une Armée de l’air israélienne cible de la DCA Khordad-3, Khordad-15..., cela "changerait tout" dans cette Syrie post-guerre Ukraine où le trio US/Israël/OTAN semble croire encore à la rédemption de leur rêve à jamais perdu soit une Syrie atomisée. En 2017, l'Iran a pris pour cible de 50 missiles ce Golan occupé, et cela a fait que l'entité revienne sur terre, et commence à comprendre que ni le soutien US ni la tolérance russe ne saurait lui offrir la vie sauve.
La visite du 8 mai du président Assad à Téhéran et sa rencontre avec le commandant en chef des forces armées iraniennes
Quant au meurtre de Fakhrizadeh, la réponse a été encore plus inattendue puisque les Sionistes ayant fini par perdre dans des conditions encore non élucidées Avi Har Even, père de leur fusée Shavit dans sa résidence à Lod. Or le « tout va changer » pourrait même aller plus loin et cibler autrement Israël et ses parrains et acolytes : « Selon une source de renseignement européenne, l'Iran a choqué les agences de renseignement occidentales lors d'un incident jusque-là non signalé qui s'est produit au cours des deux dernières années, lorsqu'il a réussi à "aveugler" un satellite espion de la CIA en "visant une rafale laser assez précisément". »
C’était en 2011 et l’Iran ne disposait ni de satellites militaires Nour-1 et Nour-2 ni de capacités hypersoniques que concrétise désormais son moteur fusée, Raafe.. et il ne pensait pas à avoir un jour à blinder les capacités satellites ennemis pour se débarrasser une bonne fois pour tout de « perfides » infiltrations pilotées par des satellites. Les choses ont depuis nettement changé, ce qui rend impératif un changement de terrain de jeu ...