Ce lundi 16 mai, alors même qu’apparaissaient les premières informations sur la chute du dernier bastion sioniste à Marioupol en Ukraine, soit cette redoutable usine sidérurgique, Azovstal où, selon le conseiller de Zelensky, qui l’évoquait pas plus tard que ce 15 mai, « quelques 40 officiers Israéliens se battent contre l’armée russe », une armée que l’entité a promis à Raimstein en Allemagne d’en ratatiner la marine rien qu’en la dotant de missiles anti-navires « Spear bleu » d’une portée de 400 km soit double de la distance qui séparer le port ukrainien d’Odessa des côtes russes, la 13eme chaîne de TV sioniste a jeté une grosse pavée dans la marre qu’est la guerre de Poutine contre l’international sioniste en faisant une révélation-choc : « A Masyaf en Syrie ouest où les F-16 israéliens ont cru bon de frapper le 13 mai un site de recherche de l’armée syrienne et ce, suivant les consignes strictes du QG USA/OTAN, largement impliqué dans le plus grand exercice militaire sioniste de ces derniers temps, Chariots de feu, le S-300 a tiré pour la première fois! »
Haletant, l’analyste de la chaîne, Alon Ben David s’en explique : « Une batterie de missiles S-300 russe, déployée en Syrie, a tiré deux missiles sur les avions de combat israéliens, mais puisque le radar russe n'a pas pu verrouiller les avions israéliens, les missiles n’ont pas pu atteindre les chasseurs… ». Et d’ajouter : « Les Syriens ont tiré tous les missiles qu'ils possédaient, mais lorsque les avions de combat israéliens étaient en train de s'éloigner, la batterie de missiles russe a tiré un certain nombre de missiles sans pour autant toucher les avions… Ceci étant, il s’agit d’une opération sans précédent côté russe. …. Tel-Aviv ne sait pas encore si le tir de missiles russes était un accident ou s'il s’agit d'un changement de politique russe concernant la liberté d'opération des avions de combat israéliens dans l'espace aérien syrien… »
Mais peut-on vraiment prendre à la lettre le Sioniste Ben David quand il dit avec une curieuse assistance qu’aucun des F-16 israéliens participant à la frappe de Masyaf qu’on sait par ailleurs avoir été chargés non pas tant à frapper une quelconque usine de fabrication de drones ou de missiles syriens, car depuis tant que ces frappes perdurent le trio Syrie/Iran/Hezbollah a bien appris comment les protéger que pour mettre à l’épreuve les capacités d’interception des radars S-300 et S-400 russes en vue d’une extension substantielle de la guerre en Ukraine avec en toile de fond l’émergence de nouvelles bases otaniennes en Suède et en Finlande dont les territoires se trouvent à peine à 300 km de Moscou et de Saint Petersburg, ce qui fait d’elles, deux meilleures candidates à des attaques balistiques anti Russe ?
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À vrai dire ce premier face à face Israël/Russie dans le ciel de la Syrie que les pros Résistance attendaient avec impatience depuis 2018, date à laquelle l’entité a fait descendre pour le compte, là encore de l’axe US/OTAN, le labo aérien de l’armée de russe soit un IL-20 au large de Lattaquié, et ce, dans le strict objectif de faire inverser les rapports de force aérien en défaveur de Moscou, de rendre aveugle ses Sukhoi en prévision de la création d’une zone « no-fly » en Syrie occidentale, si l’entité le médiatise c’est qu’il l’a lamentablement perdu. Et comment : retranché dans l’ouest du port syrien de Baniyas, à l’est de la Méditerranée et non plus dans le ciel du Liban ou au-dessus des hauteurs du Golan les F-16 israéliens ont lancé l’assaut anti-Masyaf depuis le corridor international, rien que pour se tenir à l’écart de l’action foudroyante des batteries de missiles Khordad-3 et Khordad-15 iraniennes que l’armée syrienne a fait déployer non loin du Golan occupé de façon à pouvoir facilement pulvériser les chasseurs israéliens.
Deuxième niveau de précaution ? Pour cette sortie aérienne à vocation éminemment anti russe, les F-16 israéliens avaient choisi de remplacer leur emblématique missile de croisière « Delilah » par « Rampage », cet engin aérobalistique de 150 km de portée qui leur permettait, croyaient-ils, de tirer en stand-off, bien loin du rayon d’action des S-300. Et puisque le « Rampage » est un missile balistique et pas aussi précis que le « Delilah », les Sionistes et consœurs avaient rallié au bataillon de chasseurs quelques drones de reconnaissance, histoire de ne pas rater la principale cible, à savoir l’une des quatre S-300 russes de l’armée syrienne. Que s’est-il passé dans la foulée ?
Les 50 minutes qu’a duré la bataille aérienne F-16/DCA syro-Résistance, ont marqué l’un des plus mémorables revers aériens qu’ait connu l’axe US/Israël au Moyen-Orient depuis qu’il a perdu sa suprématie aérienne. Tirés en quatre vagues espacées de 10 minutes, 26 des 32 missiles Rampage ont été interceptés et détruits par la DCA syrienne que l’Iran a renforcée par ses soins depuis la signature de l’accord militaire de juin 2019 avec la Syrie : Buk, Pantsir-S, S-200, SAM 3, parfaitement synchronisés ont à eux seuls fait capoter l’un des plus puissants assauts aériens US/OTAN/Israël qui visait à briser la bulle de DCA syrienne, à déverrouiller l’espace aérien de la Syrie puisque dans la tête des Yankees et des Otaniens, la Russie est désormais suffisamment enlisée dans le bourbier ukrainien pour qu’on la « casse » en Syrie en abattant l’un de ses S-300. La riposte fut immédiate.
The Drive écrit : « les batteries des S-300 se sont lâchées sur l'avion israélien. Certes, il n'y avait pas de verrouillage radar sur les avions, mais les missiles ont été tirés de manière balistique. Était-ce une réponse aux missiles Rampage qu’Israël avait chargés pour ce raid-ci afin justement d’éviter la riposte des S-300 ? Toujours est-il que lors de l'annonce du transfert de missiles vers la Syrie en 2018, le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, avait déclaré que le système S-300 aurait une portée maximale de 124 milles, ce qui est conforme à la variante PMU-2 utilisant le missile 48N6E3, la version d'exportation la plus avancée du système que la Russie a produit. Située dans la partie sud de la Syrie près de la capitale Damas, cette portée permet à la batterie S-300 d'atteindre la mer Méditerranée et à l'intérieur du territoire israélien. Il couvre également l'espace aérien libanais, que l'armée de l'air israélienne transite régulièrement avant de lancer des frappes à l'intérieur de la Syrie.
Et de conclure : « Les jets israéliens semblent avoir échappé aux récents tirs de missiles défensifs russes, non sans dommage ce qui constitue déjà un tournant, car c’est la fin de la neutralité russe dans cette bataille que mène Israël contre l’Iran et ses mandataires en Syrie. On se rappelle qu’un chasseur F-16 Sufa s'est écrasé au début de 2018 et d'autres avions israéliens ont déjà été endommagés lors de différentes missions anti-syrienne mais cet « incident est bien plus grave. Car au QG de l’armée de l’air israélienne on se demande déjà si, ce tir de sommation S-300 russe n’aurait été après tout qu’un « quitus » à la Syrie pour qu’elle active cette autre DCA de longue portée qu’elle détient à savoir, le Bavar-373 ? »
Le Bavar-373 est le premier système de défense aérienne à haute altitude et à longue portée développé par l'Iran et livré à la Syrie. Un système capable de détecter jusqu'à 100 cibles et d'en suivre 60. Une de ses caractéristiques distinctives est son système de lancement vertical avec des lanceurs carrés, principalement utilisé pour la défense aérienne des navires de guerre, signe la mer à sa place désormais dans la bataille Israël/Résistance. Puis le Bavar-373 utilise un radar de contrôle de tir à longue portée et phasé, baptisé Meraj-4 qui utilise diverses méthodes avancées pour surmonter les perturbations distantes de l'ennemi, dont les plus importantes sont la capacité de saut fréquentiel, de compression des ondes, de focalisation de puissance-radar sur une zone et de faible rayonnement latéral. Un radar ultra mobile fonctionnant dans la bande … Le S-300 russe a averti Israël, le Bavar-373 en abattra les F-16 Sufa.