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Scénario post-Ukraine en Syrie : la Résistance affûtent déjà ses missiles

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les champs pétroliers sur la rive est de l'Euphrate (carte)

Est-ce une conséquence directe de la première semaine de la guerre Ukraine/ Russie alors que les Américains font tout pour bloquer les pourparlers de compromis et de faire trainer les combats quitte à forcer la Russie à recourir à une massive campagne de bombardement pour prendre Kiev et provoquer le renversement du régime Zelensky?

Pour la première fois depuis l'occupation de la Syrie orientale en 2016 par les yankee et ce au terme d'un scénario de guerre complètement bidon contre Daech qui a permis aux Américains d'occuper les réserves petro gazières de Deir ez Zor et de créer un vaste réseau mafieux pour le trafiquer s'étendant jusqu'au Kurdistan irakien puis la Turquie, réseau que ces mêmes américains ont été forcés d'abandonner sous les coups de missiles de la Résistance depuis janvier pour aller s'installer à Idlib cette zone tampon que leur offre la Turquie, un clash Armée US/Armée syrienne s'est tourné en face-à-face sanglant laissant deux morts dans les rangs syriens.

Au fait on s'y attendait depuis que les Yankee poussé à faire profile bas à al Omar et à Connoco et incapable de faire face aux tribues de l'est syrien ont relâché des centaines de terroristes de Daech d'une prison à Hassaké, Ghouiran, avant de tenter de faire infiltrer vers Homs mais aussi vers Idlib et l'Irak voisin à l'effet d'exportation de terroristes. Vint ensuite la mascarade de la "décapitation de Daech à Idlib, une imposture qui a permis aux Yankee de sacrer le chef e l'ex Al Nosra, ou l'actuel HTC, al Julani, "nouveau sultan d'Idlib, roi du trafic du pétrole" tout en s'accordant avec lui de fournir si besoin est la guerre à venir en Ukraine. Que s'est-il passé cette nuit du 3 mars à Hasaské? 

Deux soldats de l'armée syrienne ont été tués lors d'une attaque des Forces démocratiques syriennes (FDS) dans la province de Hassaké, dans le nord-est du pays, a rapporté mardi l'agence de presse officielle syrienne SANA. Les forces de l'armée syrienne ont répondu à la source de l'attaque et un certain nombre de membres des FDS ont été blessés.« Mardi, vers 14 heures, une patrouille des forces d'occupation américaines, accompagnée d'un groupe de FDS, avait l'intention d'entrer dans Tell Tamr, à la périphérie de Hassaké », précise un communiqué du ministère syrien de la Défense.

L'armée syrienne a empêché la patrouille américaine d'entrer et l'a forcée à battre en retraite. Mais les éléments de FDS sont intervenus et ont tiré des mortiers sur les militaires syriens, tuant deux d’entre eux dont un officier. Les forces de l'armée syrienne ont à plusieurs reprises chassé les patrouilles américaines, mais c'est la première fois qu'un tel affrontement a éclaté. Évidemment, les FDS tout comme Daech ne sont que des paravents pour déguiser les militaires criminels américains qui anticipent là une confrontation à venir,  visiblement encouragés par la perspective d'un enlisement russe en Ukraine

« Avec l'escalade de nouvelles tensions politiques, militaires et économiques entre les États-Unis et leurs alliés de l'OTAN d'une part, et la Chine, la Russie, la Corée du Nord et l'Iran de l'autre – on assiste maintenant à des plans accélérés pour activer de nouvelles crises au Moyen-Orient, de la Syrie à l'Irak en passant par la guerre contre le Yémen », prévoyait il y a peu  article du Rai al-Youm avant d'ajouter : 

"Au fait, la réactivation des terroristes pourrait apparaitre sous une forme plus féroce que le militantisme qui s'est déchaîné au début de la crise syrienne en mars 2011. De nombreux indices sont déjà apparus : les services de renseignement étrangers russes ont dévoilé les plans américains visant à soutenir les groupes terroristes en Syrie pour intensifier leurs attaques contre les forces syriennes et leurs alliés, tout en déclenchant et en encourageant des manifestations "pacifiques" au plus profond de la Syrie. Le service russe de renseignement extérieur (SVR) a rapporté que les agences gouvernementales américaines « prévoyaient d'activer des groupes terroristes en Syrie pour intensifier leurs attaques contre les forces syriennes et leurs alliés."

Et de poursuivre : " L'envoyé adjoint de la Russie à l'ONU, Gennady Kuzmin, a déclaré au Conseil de sécurité de l'ONU que « le problème des menaces terroristes dans le nord-est de la Syrie est pressant. Les troupes américaines qui y sont déployées illégalement ne veulent rétablir l'ordre . L'atmosphère de vide au pouvoir et d'impunité autour des zones de déploiement des forces américaines sert de terreau aux terroristes de tous bords », avait-il prévenu.

Mais ce qui vient de se passer cette nuit sort littéralement du cadre d'une guerre par procuration ou d'une bourde commise par les soldats paniqués. C'est un appel à la confrontation  d'autant plus que le service de renseignement russe, l'avait prédit en affirmant que l'administration américaine cherche à maintenir sa présence militaire dans le nord-est de la Syrie, à empêcher la stabilité de la Syrie, à réhabiliter les terroristes et que le plan américain serait mis en œuvre grâce à l'exploitation du déclin actuel des conditions économiques, des services de base et d'un affaiblissement significatif du prix de la monnaie locale, en raison du blocus américain étouffant.

En effet ce serait une seconde tentative de guerre civil en Syrie pour renverser Assad après celle, échouée de 2011, tentative où  les États-Unis lanceront une "vaste campagne médiatique" sur les réseaux sociaux arabophones pour inciter les Syriens à descendre dans les rues et les places, dans la capitale Damas, et les villes d'Alep, Homs et Lattaquié. D'ailleurs la tenue d'une récente conférence de deux  dans la capitale du Qatar, Doha, qui a réuni diverses personnalités de "l'opposition syrienne" sur les thèmes de la réforme et de l'avenir de la Syrie.

 L'administration Biden veut que 2022 soit l'année où les forces de l'opposition syrienne se qualifient pour être prêtes à remplacer le gouvernement dans tout changement qui pourrait survenir et il leur plairait particulièrement que ce changement soit brutal dans la foulée de l'actualité ukrainienne et de l'implication de l'armée russe dans une guerre directe qui risque de changer les priorités de Moscou. Mais les USA y arriveront- ils?

Ce nouveau plan américain fonctionnera-t-il en Syrie ?  L'étouffant blocus américain sur la Syrie, imposé à cet effet il y a 11 ans, a-t-il récolté ses fruits ? Cette tentative sera-t-elle meilleure que la première produite en 2011 ? 

Il est clair que depuis l'échec de leur projet dans la crise syrienne de 2011, les États-Unis n'ont ménagé aucun effort pour répéter les événements du soi-disant « printemps arabe » et relancer les groupes terroristes dans la région, et les pays arabes sont parmi les principaux sponsors de ce projet. Mais les observateurs estiment que le mal devra être extirpé à la racine: une vaste attaque contre la présence américaine en Syrie parallèlement à la guerre en 
Ukraine qui a largement affaiblit l'axe Israël/Turquie en Syrie. Est-ce à la Russie de donner le premier déclic? bien sûr que non.  la Résistance affûte d'ors et déjà ses missiles et les cibles sont trop connues... sur la rive est de l'Euphrate. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV