Les USA peuvent-ils réellement ranimer Daech en Syrie et en Irak? Après la défaite historique de l'un des projets les plus complexes de l'empire US finissant dit Daech, il est vrai que l'administration US est régulièrement accusée ne naviguer à vue en Irak et au Levant. D'où cet espèce de rajustement qu'elle donne l'impression d'accomplir depuis un certain temps. Que fait le Pentagone en ce moment de ce côté ci de la planète? Plusieurs facts à tenir en compte : Dans un récent rapport, le Service des renseignements extérieurs de la Russie a révélé,que les États-Unis projetaient de réorganiser les groupes armés, notamment les groupes extrémistes, en Syrie, afin de faire multiplier les attaques contre l’armée syrienne et ses alliés ainsi que de provoquer, voire de soutenir les troubles.
À ce propos, les États-Unis entendent bénéficier de la crise économique et des mauvaises conditions de vie, imposées aux Syriens en raison des sanctions étouffantes de Washington, pour embraser la rue, un peu à l'image de la rue libanaise, et destabiliser Assad. Ce même rapport révèle un nouveau plan de l’administration américaine lequel plan consiste à préserver sa présence militaire dans le nord-est de la Syrie et à y semer la crise en réorganisant et réunifiant les terroristes dont l'ex Al Nosra, ami et allié de la Turquie et piloté par al Julani. Washington entend également lancer une vaste campagne médiatique pour leurrer l’opinion publique syrienne et faire descendre les Syriens dans les rues de Damas, d’Alep et de Lattaquié.
La conférence a eu le plein soutien des responsables du Qatar et ses réunions ont été pleinement couvertes par les médias qataris dont et surtout al-Jazeera. Rappelons à cet égard les efforts de l’Algérie et de l'Egypte littéralement bloqué par Washington qui empêche le retour de la Syrie à la Ligue arabe et toute réelle reprise des liens. Puis cette histoire de la "décapitation de Daech" parfaitement théâtrale ui s'est déroulé à Idlib et qui semble aller de paire avec la répression par les US de la mutinerie à Ghouiran à Hassaké. Au fait, aucune preuve solide n’appuie les allégations des Américains selon lesquelles Abou Ibrahim al-Qourachi, chef de Daech, aurait été tué par les forces spéciales US, dans le nord d’Idlib.
Vidéo: Opération conjointe drone iranien/Su-34 russe à Lattaquié, en 2014/Twitter
Il se peut donc que cette campagne médiatique ressemble au scénario de la disparition d’Abou Bakr al-Baghdadi, ancien chef de Daech, ou celle d'Oussama ben Laden, numéro un d’Al-Qaïda, et qu’elle serve surtout de ouverture à un nouveau scénario destiné à réorganisé les réseaux de trafics de Daech en Irak et en Syrie. Orient News, organe médiatique de la dite opposition syrienne, a rapporté, il y a deux mois, que l’administration de Joe Biden projetait en effet de réorganiser les forces d’opposition en 2022 afin que celles-ci soient complètement prêtes à faire face à une évolution menant au changement du gouvernement en Syrie. Dans la foulée, Ethan Goldrich, secrétaire d’État adjoint des États-Unis pour le Proche-Orient, a même rencontré, fin 2021, les leaders de l’opposition syrienne à Istanbul et à Qamichli (une ville au peuplement kurde en Syrie) afin de les préparer au nouveau scénario américain.
Mais un projet qui déclenché en 2011 a couté des millairds de dollars aux Américains vaut-il réellement d'être retenté? Rien n'est moins sûr à moins que lesz Etats Unis veuillent comme l'a reconnu le général Michael Kurilla, candidat à la direction du CentCom en faire un levier de pression contre non seulement la Syrie mais aussi contre la Résistance et surtout la Russie. Il y deux jours, Kurilla disait aux sécateurs US :" si la Russie envahi l'Ukraine, la situation va se détériorer en Syrie bien que l'Iran reste notre première menace au Moyen Orient". Ou ce qui revient au même , une fois la guerre en Ukraine déclenchée, les USA chercheraient par terroristes interposés et à l'action combinée à la fois en Ukraine et en Syrie de faire pression sur la Russie pour que celle-ci lache prise. Où?
Pas en Ukraine qui fait partie de son territoire mais sans doute en Syrie. Un levier de pression à double sens propre à arracher des concessions aux Russes maintenant que les provocations de l'axe US/OTAN en Ukraine touchent à l'hystérie généralisée. Mais ce plane B US en Syrie qui ambitionne de séparer la Russie de la Syrie et à la faire revenir sur son partenariat avec la Résistance n'est-il pas périlleux quand on sait que la Résistance ayant déjà réalisé 7 opérations balistiques contre les troupes US en Syrie orientale et ce, depuis le début de janvier attend les USA au tournant? Au fait le coup de bluff américain destiné à forcer la Russie à lâcher du leste est risible et ne fait que rapprocher les Russes de la Résistance.
Depuis quelques jours on même l'impression de percevoir un certain embressement à ce que l'OCS concrétise au plus vite ces accords avec l'Iran. Mme l'Organisation de traité de sécurité collective se montre trop ouvert à l'Iran et à la Résistance. En attendant, les brigades des Fatimides (Fatemiyounes), liée à l’unité de l’Imam Mohammad Baqer (béni soit-il) soit la Résistance afghane, ont montré leur capacité de combat tactique lors d'un exercice militaire. Lors de l’exercice, auquel ont participé des combattants afghans défendant les sanctuaires saints en Syrie, les forces de l’axe de la Résistance ont atteint avec succès les objectifs prédéterminés et sont parvenues à vaincre l'ennemi fictif.
Les combattants afghans des Brigades des Fatimides (Fatemiyounes) sont toujours présents en Syrie après l’expulsion des terroristes takfiristes de la Syrie, afin de nettoyer les régions et les villes libérées et de stabiliser les positions de l’axe de la Résistance dans ce pays. Ils essayent de maintenir leur disponibilité en menant des exercices militaires et des formations spéciales. l'heure H pourrait sonner simultanément en Ukraine et en Syrie...