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Comment la Résistance compte tirer partie de la très probable défaite US face à la Russie en Ukraine?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Carte du trajet aérien du B-52 US au large de la Syrie/Avia.pro

L'actualité syrienne de ce 15 février est moins ce car de soldats syriens attaqués par les agents takfiristes du Pentagone, non loin de Damas,  agents qui rappelons-le, ont été relâchés fin janvier lors d'une opération false flag planifiée dans la pure tradition hollywoodienne avec d'une part les FDS ayant supposément perdu le contrôle de l'un des plus grands camp d'entrainement-prisons de Daech à Hassaké et de l'autre les mutins daechistes ayant réussi à prendre la fuite que ce curieux vol d'un bombardier stratégique US au large de Lattaquié, un B-52 qui n'a non seulement survolé la côte syrienne mais aussi la cote libanaise tout en se faisant escorter dans le ciel d'Israël par des F-15 avant de se retourner et de se diriger vers l'Égypte.

A vrai dire on est en plein troisième acte du scénario imaginé par les Américains pour maintenir leur présence ma foi rudement mise à l'épreuve en Syrie, une présence qui provoque désormais partout où elle est visible une allergie au sein de la population, que ce soit à Deir ez-Zor et Hassaké où les tribus arabes en veulent à mort aux Yankee et le montrent tantôt à coup de manifs tantôt à coup de missiles, de drones et de bombes improvisé ou plus au nord vers Qamishli ou Raqqa où mêmes les kurdes ne supportent plus le spectacle de ces convois militaires US de la honte qui avec à leur bord des céréales ou du pétrole volé se dirige droit vers le Kurdistan irakien avant d'expédier leur cargaison à bord des pétroliers turcs, grecs ou chypriotes vers le port israéliens d'Ashkelon.

En effet après la grande évasion daechiste à la prison Ghouiran qui a servi à remplir les rangs du contingents terrestre américain en Syrie orientale où il a pour mission de mener des opérations terroristes similaires à celle menée aujourd'hui, précédé d'une opération commando-parodique à Idlib au nom de chasse au chef de Daech mais à vrai destinée à réorganiser le réseau du trafic du pétrole syrien dans le nord ouest là où le Sultan Erdogan, occupé qu'il est désormais à embraser le Donbasse et le Lougansk, pourrait avoir à céder place à Hayat Tahrir al Cham, ex al-Nosra, il fallait ce troisième temps éminemment "aérien".

Il va sans dire que ce que les Yankee ont perdu en Syrie depuis que les missiles et les drones de la Résistance frappent régulièrement leurs bases, c'est la liberté d'agir dans le ciel du Levant. D'où d'ailleurs la nature aérienne des trois actes du plan américains qui à Hassaké et à Idlib a lâchement coûté la vie aux femmes et aux enfants syriens. 

 

Mais pourquoi les Etats s'obstinent-ils à ce point à recouvrir sa liberté d'action dans le ciel du Levant? Une obsession qui aurait même poussé le candidat à la direction du CentCom, Michael Kurilla à établir un lien direct entre le principal front anti russe du moment, Ukraine d'une part et la Syrie de l'autre avec en toile de fond cette curieuse phrase prononcée cette semaine devant le Sénat : une invasion russe de l'Ukraine tendra la situation en Syrie ... bien que la principale menace pour les Etats-Unis et leurs alliés au Moyen Orient reste l'Iran". 

Au fait, une profonde crainte régit les manœuvres aériennes de plus en plus culottées de l'US  Air Force en Syrie, celle de voir la détérioration nette de la situation en Ukraine, et le rapprochement qui s'en suivrait entre la Russie et l'axe de la Résistance desservir Israël ou  pire ouvrir les portes de l'enfer sur l'entité en laissant à la Résistance l'occasion de passer à l'acte. Est-ce une crainte obsessionnelle ou existe-t-il réellement des signes avant-coureurs qui vont dans ce sens?

Un tout récent incident plaide pour la seconde option :  Dans la nuit de lundi à mardi, un B 52 avec le nom de code Chief 11, soulignent les sources russes, lequel a tenté d'approcher la côte syrienne depuis le Liban, entre Beyrouth et Limassol, a été contraint de faire demi-tour et de se diriger vers l'Égypte espace aérien.

Pourquoi? le site militaire russe,  Avia.pro répond : " La provocation, mise en scène par l'un des deux bombardiers stratégiques américains au large des côtes syriennes, où les navires de la Marine russe effectuent actuellement des exercices, n'est pas passée inaperçue auprès de la Russie qui en réponse a activé des systèmes de guerre électronique Karasukha, système qui ont gravement perturbé le fonctionnement des systèmes embarqués du côté américain.

En conséquence, le bombardier a dû faire demi-tour de toute urgence et se diriger vers l'espace aérien égyptien, l'un des deux appareils étant tombé en panne. Déjà, Israël a accusé la Russie d'utiliser des équipements de guerre électronique inconnus en Méditerranée orientale, un usage qui tend, depuis l'exacerbation de la crise à l'Ukraine à sortir de la simple configuration défensive et à servir la cause des ennemis d'Israël".  

Au fait, le régime israélien n'a pas totalement tort car une guerre de l'Occident contre la Russie en Ukraine pousserait droit le Kremlin dans les bras de la Résistance,  briserait en mille morceaux les réticences pro Israël de la Russie lesquelles réticences sont en grande partie à l'origine de la campagne de frappe aérienne israélienne en Syrie, dite campagne de guerre dans la guerre.

Au fait quoi de plus loisible que de voir la Russie de Poutine avoir recours, comme ce lundi soir et face aux B-52 US au complexe de Krasukha, un complexe d'une portée d'environ 250-300 kilomètres, et " qui a toujours été plus que suffisante pour réussir à perturber le fonctionnement de la plupart des équipements de renseignement électronique et électronique, à désactiver les équipements sensibles, ou même à obstruer les radars ennemis avec des interférences, par exemple, pour simuler un air frappe ou tir de missile".

 C'est loisible non pas seulement parce que ce genre d'armement russe est réputé de couper les liens GPS voire tout lien existant entre les centres de commandements terrestre, aérien et navale, ce qui dépouillerait Israël comme une banane et le mettrait droit en ligne de mire des missiles de la Résistance mais encore parce qu'en Syrie, qui selon Kurilla fait désormais partie du front ukrainien, la Résistance en général et l'Iran en particulier verrait avec les yeux scrutateurs le "degrés de résilience" de cette armée de l'air US si souvent brandi comme une menace existentielle.

Des armes russes ont déjà touché les systèmes aéroportés des chasseurs F-35 de l'armée de l'air britannique situés à Chypre, ainsi que des avions militaires israéliens, empêchant ces derniers d'effectuer des reconnaissances en Syrie et de frapper. Qu'elles en fassent de même avec des avions américains, voilà une chose qui intéresse à mille égard la Résistance. Et au fait, n'existe-t-il pas déjà un "Krasukha iranien" dans le coin, tenu prêt à entrer en fonction le jour I? au train où vont les relations Russie/Résistance rien n'est plus à écarter...

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SOURCE: FRENCH PRESS TV