Le sioniste Isaac Hertzog qui a atterri avec hâte ce dimanche 30 janvier à Abou Dhabi, à bord d'un avion de guerre équipé de missiles antimissiles de crainte d’être liquidé en plein ciel saoudien par un Ansarallah désormais parfaitement maître du ciel du sud du royaume des Salmane, ciel qu’il nettoie à sa guise tantôt à Jizan, et à Najran à coup de missile X et Y tantôt à Assir et plus précisément à l’aéroport de Khamis Mushait où les F-15 stationnés sont chassés à l’aide de Samad-2 pour qu’ils ne décollent plus, ne s’attendait sans doute pas à un pareil accueil :
Vidéo: l'aéroport de Dubaï au moment de la troisième attaque d'Ansarallah, le 31 janvier/Fars
Dans la nuit de dimanche à lundi, alors même qu’il révisait, selon Intelli Time, « son offre de coopération militaire aux Zayed contre Ansarallah », coopérations qu’Israël qui, curieusement n’inclurait ni la livraison de Dôme de fer, puisqu’il s’agit de « prévention » ni non plus une défense anti-missile car « c’est de contrer les drones qu’il s’agit surtout », et tout ceci non pas pour les beaux yeux de Ben Zayed dont le sort et le sort de son royaume paradisiaque lui faut ni chaud ni froid, mais bel et bien « pour préserver les intérêts d’Israël aux Emirats », la Résistance yéménite a lancé pour le troisième lundi consécutif son « troisième Hurricane » à l’assaut d’Abou Dhabi et de Dubaï. Hertzog qui avait reçu de Shin Beth l’ordre de rentrer sur le tas à Tel-Aviv s’était retranché dans les mêmes bunkers en béton où tremblotaient les militaires américains basés à al-Dhafra, n’empêche qu’il a pu bien entendre de terrifiantes explosions qui tonnaient tout au long de la nuit dans le ciel d’Abou Dhabi.
Le porte parole des forces yéménites, le général Saree a annoncé tout à l’heure, cité par Al-Massirah, que cette troisième frappe en l’espace de 20 jours a impliqué « plusieurs missiles balistiques de type Zolfaghar » qui « se sont abattus sur les cibles sensibles à Abou Dhabi » au même titre que des drones « Samad 3 » qui eux, « ont visé les objectifs stratégiques à Dubaï ». Ce matin le général yéménite ne va pas plus loin dans ses éclaircissements, mais Hertzog et les généraux américains du 380ème escadron expéditionnaire de l’US Air Force en présence de qui le président de l’entité a eu l’occasion de se familiariser avec ce à quoi ressemblerait le ciel de Tel-Aviv le jour J, auraient tout intérêt à lire entre les lignes : le troisième cocktail missiles-drones d’Ansarallah aurait inclus un nombre égal de missiles et d’UAV, ce qui le différencierait de Hurricane yéménite 1 où dominait le facteur dronesque et de l’Hurricane 2, placée sous le signe de missiles balistiques à tête détachable et dotés de superbes ailerons aérodynamiques flaireurs qu’est Zolfaghar-Borkan-3.
Ceci implique un premier niveau de conclusion que se doit de tirer le sioniste, attendu d’ici quelques heures à Ankara où le Sultan se foutant de la gueule du monde entier et du sang des milliers de martyrs pour la Palestine le serrera dans ses bras : c’est dans une logique entièrement « sélective » par rapport à la cible qu’agissent les superbes combinaisons balistiques d’Ansarallah, un peu comme des arsenaux de bombes US/Israël où il y a des JDAM, des AGM et des GBU qu’embarquent les F-16 et les F-15 pour telle ou telle cible et que les civils yéménites bombardés sans arrêt depuis 40 jours à Sadaa, à Sanaa et à Taëz en font la terrifiante expérience.
Or le mot clé sélection dans ce contexte renvoie droit à la prétention de ce matin du ministère émirati » de la Défense qui déroulant le tapis rouge sous le pied de la présidence d’une entité vaincue en mai 2021 en à peine 11 jours par seulement 4000 missiles et roquettes palestiniens, continue à croire au père Noël et affirme avec une joie totalement feinte « avoir intercepté un des missiles balistiques tirés ». Tant mieux pour lui !
Interceptors launched tonight in Abu Dhabi against suspected Houthi missile attack. pic.twitter.com/I9SAR4XJeg
— Joe Truzman (@JoeTruzman) January 24, 2022
Photo: la carte de vols publiée au moment de l'attaque contre les Emirats, ce 31 janvier/Fars
D’ailleurs l’accent mis dans le communiqué du ministère émirati comme quoi « les débris découverts à travers Abou Dhabi » seraient « les restes de quelques-uns de 48 missiles intercepteurs de THAAD » ne convainc pas l’opinion émiratie devant se demander à l’heure qu’il est, « Mais diable combien de missiles intercepteurs pour un seul engin yéménite ?! ».
Mais ce n’est certes pas le pire qu’a réservé l’Hurricane 3 à Ben Zayed et son hôte. Et comment ? Si les Samad-3 « houthi » ont épargné en ce troisième lundi d’attaque du 31 janvier al-Dhafra, et les Yankee, c’est qu’ils avaient à frapper en plein Emirats Israël dont le dit président, venu proposer au cocufié Ben Zayed son « assistance anti-drone préventive » -devrait se trouver à l’heure qu’il est en état de choc : selon Sabereen News, site proche de la Résistance irakienne, c’est Abou Dhabi MAR, siège des chantiers navals émiratis à Mussafah, zone industrielle du port d’Abou Dhabi qui a explosé ce matin, un chantier où la société allemande ThyssenKrupp, avait fabriqué entre 2015-2016 quatre corvettes Sa’ar-6 à l’intention d’Israël et de ses sites gaziers offshore Tamar et Léviathan pour une valeur annoncée de 480 millions de dollars, soutirés à l’époque par les soins de Mme Merkel aux poches des éternels coupables d’Auschwitz que sont les Allemands.
Il y a une dizaine de jours, l’entité dont Ansarallah a déjà saisi avec tous ses équipements et ses officiers à bord l’un des gros navires-espion déguisé sous pavillon émirati, d’Israël, Rawabi et ce, au large de Raas Issa avant de le conduire à Hudaydah, annonçait avec grande pompe obtenir le feu vert du nouveau chancelier allemand Olaf Scholz à la fabrication et la livraison de trois sous-marines de classe Dakar d’un coût de 3 milliards d’euros lesquels sous-marins devraient remplacer dès 2030 les fameux Dolphine. C’est encore ThyssenKrupp allemand qui s’en est chargé et sous les applaudissements du gourou Benny Gantz qui a dit : La classe Dakar sera d’une conception entièrement nouvelle, qui sera spécifiquement conçue pour répondre aux exigences opérationnelles de la marine israélienne… Je voudrais remercier le gouvernement allemand pour son aide à faire avancer cet accord et pour son engagement envers la sécurité d’Israël. Je suis convaincu que les nouveaux sous-marins amélioreront les capacités de la marine israélienne et contribueront à la supériorité sécuritaire d’Israël dans la région ».
Et bien pas si sûr : un peu à la manière du Mercer Street, ce navire israélien ciblé le 29 juillet en pleine mer d’Oman alors qu’il se dirigeait sous escorte anglo-française vers le port émirati Fujairah, les « Dakar » qu’Israël décrit comme étant destiné à une mise à niveau de la dissuasion nucléaire de la deuxième frappe d’Israël; Dakar que les Allemands promettent d'équiper de cellules de système de lancement vertical (VLS) pour lancer des missiles de croisière supplémentaires et peut-être nucléaires, mais aussi pour une capacité globale supplémentaire, tout en libérant les tubes lance-torpilles pour leurs armes principales, pourraient ne plus jamais voir le jour car les Samad-3 ne ratent jamais leur cible.
Très curieusement, on est dans le domaine des attaques préventives que le sioniste Herzog promettait peu avant que l'Hurricane- 3 ne se mettent à souffler, à Ben Zayed.
Vidéo: le troisième lundi balistique ce 31 janvier aux Emirats/Fars
De toute évidence aux Emirats ce sont les contours d’une véritable guerre aéronavale anti-Israël anti-US qui se dessine. Quelques heures avant que les cocktails balistiques ne retrouvent le chemin d’Abou Dhabi et de Dubaï sur un trajet cette fois bien plus long (1500 km) et bien plus compliqué car il a fallu flairer à Mussafah le chantier des Dakar, le site Khabar al-Yémeni, citant les sources sécuritaires yéménites promettait l’Apocalypse : une opération à venir avec en toile de fond le ciblage de 50 cibles sensibles aux Emirats et qui impliquerait « 300 drones », « 50 missiles balistiques » « 46 missiles de croisière » ! Du bluff?
Pas vraiment. A Ankara, Herzog pourrait le raconter à son ami Sultan que quelque chose de particulièrement inouïe est sur le point de se préparer quelque part, entre le golfe Persique et la mer Rouge. Qu’il ne pousse surtout pas trop loin les bouchons normalisants en Méditerranée…