De cette salve de quatre missiles de croisière ailés « Qods 2 » et d’un missile balistique tactique « Zolfaghar » qui s’est abattue le 17 janvier et quasi simultanément sur l’aéroport d’Abou Dhabi et de Dubaï, espacé pourtant de quelque 200 km et ce, peu de temps après qu’un royal essaim composé de 20 drones « Samad-2 » d’une portée de 1600 à 1700 km et dotés pour certains de quatre bombes largables dans différentes directions, a eu la peau de trois pétroliers au large d’Abou Dhabi, d’une raffinerie au même endroit et puis des quartiers chic et peuplés d’Israéliens et d’Occidentaux de Musaffah, avec leurs bagnoles et leurs résidences dernier cri, leur copieux comptes bancaires qu’ils sont en train de vider à l’heure qu’il est, quitte à provoquer instamment sous peu le crash des places boursières au royaume de Ben Zayed, les médias mainstream n’ont rien, si ce n’est qu’elle a déclenché « quelques incendies ».
Citant l’armurier sioniste Skylock, qui à en croire son site s’est fait une satanée spécialité dans la conception « de plateforme multicouche en systèmes anti-drones modulaires et en contre-mesures offrant des solutions complètes pour les aéroports, les infrastructures critiques, les bases militaires et les événements nationaux contre l'évolution des menaces de drones, et permettant aux gouvernements, aux municipalités et aux organisations HLS d'anticiper et de réagir rapidement et efficacement aux incursions illégales de drones », Yediot Aharonot affirme en effet que depuis le 17 janvier, « leurs téléphones ne cessent de sonner en provenance d’Abou Dhabi et de Dubaï » où « leurs clients leur demandent deux choses : primo, accélérer la livraison de leurs commandes et secundo, renforcer les dispositifs anti drone, déjà déployés aux Émirats ! C’est donc qu’il y a bien une urgence qui dépasse largement les cachotteries du discours officiel.
La DCA émiratie disposait aussi en ce 17 janvier fatidique de THAAD que les Américains avaient déployé quelque part entre Abou Dhabi et Dubaï, là où se seraient abattus justement « Qods-2 » et « Zolfaghar ». Le complexe y compterait au moins 9 batteries composées de 48 missiles antimissiles dont aucun n’a été activé le jour de l’attaque. Les Zayed qui en ont fait l’acquisition en 2017 après avoir bien examiné la totalité des frappes aux drones et aux missiles d’Ansarallah contre les aéroports de Najran, de Jizan et d’Assir et ce, pour un montant de 1.135 milliards de dollars, étaient pourtant sûrs que le THAAD allait marcher à 100 pc le jour J, d’autant plus que leur réapparition sur le champ de bataille yéménite à travers leurs mercenaires de la Brigade des géants plantés à Chabwah et un peu à Maarib, a fait suite à plus 40 jours de bombardements intensifs contre l’aéroport de Sanaa et la ville de Sadaa où ils soupçonnait Ansarallah d’avoir dissimulé son puissant arsenal balistique.
New Clip of #Gaza UCAV#IRGC #AerospaceForce unveiled Gaza UCAV on 21th May 2021.
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This drone, with maximum take-off weight of 3100 kgs can carry 13 smart bombs to a 2000 km radius with an operational altitude of 35000 feet.
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Mais à quoi renvoie cette colossale défaite du réseau de DCA intégrée américano-israélo-golfien qui n’a cessé pourtant de se remettre à jour ces deux dernières années à la faveur des revers saoudiens face à Ansarallah ? Plus d’un analyste évoquent une différence de concept et de vision qui fait que les 20 drones et 5 missiles d’Ansarallah auraient été réellement réseauté mais que les composantes de la DCA adverse, non. La demi-journée pendant laquelle a sifflé « Hurricane yéménite » sur Abou Dhabi et Dubaï aura été marquée par le triomphe de la technologie asymétrique de la Résistance basée sur l’intelligence artificielle, à l’aide de quoi les drones s’essaiment entre eux et avec les missiles.
תקיפת המרכז הישראלי לפיתוח נשק להשמדה המונית במסגרת תרגיל משותף "הנביא הגדול-17"
— IMA Media • ایما مدیا (@imamedia_org) December 25, 2021
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Un dispositif d’alerte radar adapté au drone qui a la capacité de détecter et de perturber les radars de surveillance aérienne, y compris ce des THAAD ou de Pantsir ou encore ceux montés sur une variété d’hélicoptères et d’avions de combat. Puis un système d’alerte laser sur drone qui détecte les émissions lasers des systèmes d’armes à guidage laser et les menaces aéroportées. Il lance des alertes contre les systèmes de défense aérienne à courte portée de l’ennemi. Et c’est pour cela que Pantsir a échoué.
Practicing attack on Weapons of Mass Destruction (WMD) facilities#IRAN #IRGC #TheGreatProphet17#AerospaceForce
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Vidéo: nuée de drones intelligents iraniens/Tasnim
Tout ceci pour dire que l’opération « Huricane yéménite » a marqué un tournant dans la tactique de guerre en réseau, laquelle tactique constitue le fondement de la doctrine militaire de la Résistance car à ce qui paraît, les deux types de missiles de croisière et balistique y participant, auraient eux aussi agi de manière synergique.
Ce jeudi matin à Tel-Aviv, tout comme à Abou Dhabi, c’est le nom de McKenzie commandant en chef du CentCom qui est prononcé le plus. Pourquoi ? Il avait dit un jour « c’est fini notre supériorité aérienne au Moyen Orient… on ne peut rien contre ces petits drones de pacotille qui surgissent du néant pour nous viser »… De pacotille ?!!