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Bagdad a condamné l’attaque américaine contre un groupe de résistance irakien

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le gouvernement irakien condamne l’attaque américaine contre un groupe de résistance. (Photo d’archives)

Dans un communiqué publié mercredi 22 novembre, le gouvernement irakien a condamné les attaques menées par les États-Unis contre les militaires stationnés au sud de la capitale Bagdad, affirmant qu’elles constituent une tentative pour perturber la situation sécuritaire stable dans ce pays arabe.

Les frappes aériennes américaines qui ont entraîné la mort en martyr de huit membres du groupe de résistance antiterroriste Kataeb Hezbollah dans la région de Jurf al-Sakhar constituaient « une violation flagrante de la souveraineté » de l’Irak et « une escalade dangereuse des hostilités », a ajouté le communiqué du gouvernement irakien.

En outre, le communiqué précise que les responsables militaires américains basés en Irak n’avaient pas coordonné l’opération avec les autorités de Bagdad, ajoutant qu’il s’agissait d’une violation du soi-disant rôle consultatif des forces militaires américaines et internationales dans la lutte contre les résidus de groupes terroristes en Irak.

Le Kataeb Hezbollah qui a pris pour cible les troupes américaines en Irak au cours des dernières semaines en réponse au soutien de Washington à l'agression israélienne contre la Palestine, a déclaré dans un communiqué qu'il attaquerait un plus grand nombre de cibles si les frappes américaines se répétaient.

Les Unités de mobilisation populaire irakiennes (Hachd al-Chaabi), qui contrôlent le Kataeb Hezbollah, ont également déclaré qu’elles ne se soustrairaient jamais à leur responsabilité de défendre l'intégrité territoriale de l'Irak, avant d’indiquer que quatre membres militaires du Kataeb Hezbollah avaient été blessés lors des « attaques perfides » des troupes américaines.

Les groupes de résistance en Irak, en Syrie, au Yémen et au Liban ciblent les intérêts américains et israéliens dans la région depuis qu’Israël a lancé une invasion à grande échelle dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre avec le soutien direct des États-Unis.

Ces groupes ont menacé d'intensifier leurs attaques si le carnage israélien à Gaza n'était pas stoppé.

Le Kataeb Hezbollah et d’autres groupes irakiens ont lancé plus de 60 attaques contre les forces américaines en Irak et en Syrie depuis le début de la guerre à Gaza.

Les États-Unis ont répondu à ces opérations en menant plusieurs séries d’attaques contre les combattants de la Résistance en Irak et en Syrie. 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV