La Résistance islamique en Irak revendique la responsabilité de plusieurs attaques contre des bases d'occupation américaines en Syrie et en Irak.
La Résistance islamique en Irak a annoncé samedi avoir ciblé la base d'al-Tanf, affiliée aux forces d'occupation américaines en Syrie, à l'aide de frappes de drones.
Plusieurs sources ont déclaré à Al-Mayadeen avoir entendu plusieurs explosions à l'intérieur du champ gazier de Conoco, une base militaire américaine au nord de Deir ez-Zor. Il semble que la Résistance islamique en Irak avait ciblé la base avec un barrage de missiles.
Simultanément, un correspondant d'Al-Mayadeen a rapporté avoir entendu des explosions sur la base américaine du champ pétrolier d'al-Omar, au nord-est de Deir ez-Zor. Par ailleurs, la Résistance a revendiqué une attaque de drone qui a visé la base militaire américaine Al-Harir, dans le nord de l'Irak.
Le responsable de la sécurité des Brigades irakiennes du Hezbollah, Abou Ali al-Askari, a déclaré que les frappes de la Résistance islamique en Irak s'inscrivaient dans le cadre de la stratégie d'« épuisement de l'ennemi » et de ses ressources, confirmant que la poursuite du génocide contre le peuple palestinien place le monde devant une responsabilité historique.
Résistance irakienne : l'ennemi subira des coups jusqu'à la libération de la Palestine
Les Brigades qui font partie de la Résistance islamique en Irak, ont affirmé leur solidarité avec la bande de Gaza et la Résistance palestinienne dans le cadre de l'opération Temête d’Al-Aqsa, soulignant leur engagement à frapper directement l'ennemi, en réponse aux agressions criminelles sionistes et américaines.
Les Brigades irakiennes du Hezbollah ont déclaré jeudi 16 novembre dans un communiqué que la fermeté légendaire du peuple palestinien « face à la brutalité des sionistes soutenus par les dernières machines militaires et de renseignement américaines ainsi que par l'Angleterre, la France et d'autres pays occidentaux, n’aurait pas été possible sans la patience et la détermination de ce peuple à recouvrer ses droits usurpés par l’entité sioniste ».
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En outre, le communiqué souligne le rôle des États-Unis dans la privation du peuple palestinien de ses droits et libertés. Une Amérique qui a ouvertement soutenu et appuyé l'agression israélienne, y compris le siège des villes, le blocage de l'accès des Palestiniens à l'eau, à la nourriture et aux médicaments, sans oublier l’implication dans la destruction des bâtiments, dans le déplacement des civils, dans les des bombardements de mosquées et d'hôpitaux.
Les forces américaines ont été attaquées 61 fois en 40 jours
Les installations et bases des forces d’occupation américaine en Syrie et en Irak ont néanmoins été attaquées 61 fois depuis le début de l'agression israélienne, a déclaré vendredi un responsable militaire américain à Al-Mayadeen.
« Les forces américaines et leurs installations ont été attaquées 61 fois en Irak et en Syrie depuis le 7 octobre », a indiqué le responsable.
Cela signifie qu'il y a eu au moins cinq attaques au cours des dernières 48 heures, puisque le Pentagone a rapporté mardi qu'il y avait eu plus de 56 incidents d'attaques contre les troupes américaines en Irak et en Syrie depuis le 7 octobre.
La secrétaire de presse adjointe du Pentagone, Sabrina Singh, a informé les journalistes que sur les 59 membres du personnel américain blessés, 32 étaient classés dans la catégorie de ceux dont les blessures ne sont pas graves, tandis que les 27 autres souffraient d'un traumatisme crânio-cérébraux.
La semaine dernière, en réponse à l'agression américaine, les forces armées yéménites ont abattu un drone américain MQ-9 Reaper près de la côte yéménite. Le drone menait des opérations d'espionnage dans le ciel du Yémen, lorsque les forces armées yéménites l'ont abattu.
Le Pentagone n'a toujours pars réagi à l'attaque yéménite contre son drone et les forces armées de Sanaa ont menacé d’agir contre les navires israéliens en mer Rouge.
