Des responsables du Pentagone confirment que plusieurs militaires américains ont été blessés lors d'une attaque de missile balistique contre la base aérienne d'Aïn al-Assad, dans la province d'al-Anbar, à l'ouest de l'Irak, où des militaires et des formateurs américains sont stationnés.
Le porte-parole du Pentagone, le général de brigade Pat Ryder, a déclaré dans un communiqué qu’un missile balistique à courte portée avait été tiré sur la base d’Aïn al-Assad, faisant huit blessés et des dommages aux infrastructures.
« Suite à cette attaque un avion AC-130 a ciblé un véhicule et un certain nombre d’individus impliqués dans cette attaque », a-t-il indiqué.
L'armée américaine a mené de nouvelles « frappes de précision » contre deux installations en Irak tôt mercredi matin, heure locale, a indiqué le Commandement central des États-Unis (CENTCOM) dans un communiqué.
« Les militaires américains blessés dans l'attaque se font toujours soignés et les dégâts matériels sont en cours d'évaluation », a déclaré un responsable du Pentagone à CBS News.
La Résistance islamique en Irak, un groupe de combattants antiterroristes, a revendiqué l'attaque contre la base aérienne d'Aïn al-Assad dans un communiqué publié sur sa chaîne Telegram. Elle a également revendiqué l'attaque contre une installation gérée par les États-Unis dans la ville d'al-Shaddadi, située à environ 50 kilomètres (31 miles) au sud de la ville de Hassaké, dans le nord-ouest de la Syrie, tôt mercredi.
Le groupe a indiqué que les attaques sont une riposte au soutien américain à la guerre sanglante menée par Israël contre les Palestiniens dans la bande de Gaza.
Au moins 14 128 Palestiniens, dont 5 840 enfants et 3 920 femmes, ont été tués et plus de 33 000 d’autres blessés dans les attaques barbares d’Israël contre l’enclave palestinienne.
Plus tôt ce mois-ci, Abou Alaa al-Walaei, secrétaire général du groupe de Résistance antiterroriste Kataëb Sayyid al-Shohada, a souligné que les représailles des combattants de la Résistance irakienne contre les forces d'occupation américaines se poursuivraient sans relâche.
Les frappes contre les positions militaires américaines en Irak ne cesseront que lorsque les frappes israéliennes sur Gaza prendront fin et que les convois d'aide humanitaire atteindront le territoire côtier palestinien assiégé, a-t-il ajouté.
Le secrétaire général du groupe Kataëb Sayyid al-Shohada a également déclaré que la Résistance islamique en Irak se tient fermement aux côtés de la nation palestinienne et de ses combattants de la Résistance.
Les États-Unis, le plus grand allié d'Israël, lui ont fourni des armes et des munitions depuis le début de la guerre à Gaza. Ils ont également opposé leur veto aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies qui appellent le régime occupant à cesser son agression.
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La porte-parole adjointe du Pentagone, Sabrina Singh, a indiqué à la presse mardi que les forces américaines déployées en Irak et en Syrie avaient été visées à 66 reprises par des tirs de roquettes ou des frappes de drones depuis le 17 octobre, 10 jours après l'opération sans précédent du Hamas contre Israël.
Les attaques ont fait quelque 62 blessés parmi les effectifs américains, selon Sabrina Singh, ce chiffre n'incluant pas le bilan de l'attaque de lundi contre la base d'Aïn al-Assad.
