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300 drones iraniens en Russie... de quoi a peur l'entité sioniste?

Un Kalibr russe frappe Odessa, en Ukraine. ( capture d'écran)

Qu’est-ce qui pourrait bien avoir poussé la surveillance militaire de l’entité à juger le moment opportun pour lever la censure après trois décennies d’occultation sur l’usage « extraterritorial » des drones tactiques israéliens lesquels drones auraient, dixit le communiqué de la surveillance, ciblé ces 30 dernières années des  « centaines » de combattants à Gaza , dans le Golan syrien et ailleurs, drones, «  conçus dans différentes dimensions » et « capables de mener des opérations sur une distance de plusieurs dizaines de km », et «  dont des dizaines d’exemplaires auraient même été transmis aux armées étrangères sur plusieurs continents et ce,  moyennant des dizaines de milliards de dollars de contrats » et là le faire en estimant qu’il n’y aurait plus obstacle à ce que l’une des parties les plus secrètes du programme aérospatial d’Israël soit connue d’amis et d’ennemi ?

Certains analystes diraient qu’il y a là les secousses telluriques qui se font toujours ressentir en Israël après le récent assaut du triple drone du Hezbollah contre la plateforme du forage illégal de l’Israélo-grecque Energeon à Karish, qui aurait forcé la surveillance militaire sioniste à perdre les bulles, à passer aux aveux et à exposer toute l’entité à la riposte, surtout que la mission du drone Mersad-1 ou ( Ababil 2 ) qui a fait le 2 juillet une démonstration de force spectaculaires anti-Israël en mettant au pas et les F-35 et les F-16  ne se réduisent pas à la reconnaissance et qu’ici en Iran, les Ababil-2 d’une portée de 100 km d’une endurance de 75 à 120 minutes et d’une vitesse de 250 km/h ont été embarqués à bord des vedettes rapides dotées de missiles de croisière et ce, dans le cadre des missions d’attaque contre les navires ou les plateformes offshore puisque même si Ababil n’est pas un Kamikaze mais il est parfaitement apte à leurrer les radars des DCA embarquées, y compris ceux des Barak-1  si on lui insigne la tache de participer à une opération essaimée hybride à caractère navale drone-missile comme celles que le CGRI a reproduit des dizaines de fois dans le golfe Persique.

Mais ces analystes pourraient n’ avoir vu que le coté moyen-oriental de cette dé-classification d’info top secret d’Israël sans tenir de cet autre séisme qui vient d’être provoqué après que les sources russes eurent confirmé la livraison par l’Iran de 300 drones tactiques en un seul jet à la partie russe suite au sommet Russie-Iran-Turquie à Téhéran, une partie russe qui à l’heure qu’il est, a un besoin criant de pulvériser non seulement les entrepôts de HIMARS et de MLRS à Kiev Lviv, Khersoun, .. et ailleurs  …mais encore à séparer à Odessa, ce port ultra stratégique bourré de missiles antinavires « Harpoon »,  tous braqués sur la flotte russe en mer Noire, rien que pour le plaisir de faire des « remakes » de Moskova, le bon grain de l’ivraie :cette nuit alors même que le Sultan Erdogan riait dans sa barde d’avoir arraché à Téhéran à Poutine un accord sur le transit naval du blé Ukrainien, accord qui aurait dû permettre de faire passer, suivant les calculs de l’OTAN, des navires de guerre remplis d’armés en lieu et places des cargos céréaliers, l’armée russe a jeté une pavée dans la mare en prenant pour cible de ses «  3M14 Kalibr , l’un de ces mêmes navires et de couper court à une énième manœuvre de diversion turque otanienne visant à militariser la mer et à imposer un blocus maritime à la Russie.

Or cette unique frappe pour avoir été magnifiquement réussi puisque perçant le bouclier anti-missile côtier US/OTAN a coûté 3.5 millions de dollars au trésor russe ! On dirait que coté finance, la Russie ratisse large et que grâce aux sanctions US, elle vend mieux et plus amplement son gaz et pétrole et surtout il le fait en rouble et que partant une facture aussi salée lui ne ferait ni chaud ni froid. N’empêche qu’en Ukraine le meilleur allié de Poutine, on le sait, c’est le temps et que tout élément qui lui permettrait d’une façon ou d’une autre, et la rentabilité des efforts de guerre en est un, de faire durer ce « Chicken game » anti-OTAN lui serait un atout gagnant.. Et c’est là que le bât blesse. 

Car, imaginons que le Kalibr dont se moque The Drive de ce matin comme étant un missile de croisière contre les cibles terrestres que la Russie en manque d’arme à utiliser cette nuit à Odessa, se fasse remplacer par le drone kamikaze Shahed-136, destiné directement se crasher et exploser contre une cible, n’est-ce pas que l’opération en deviendrait largement plus rentable le coût du Shahed-136 étant infiniment moindre ? Mais ce n’est pas tout : car on parle là d’un UAV qui compte à son actif de spectaculaires opérations navales dont le degré de sophistication n’a rien moins que des Kalibr si on se rappelle d’un certain 29 juillet 2021 dont trois de ces drones sont passés à l’acte contre un méga navire-espions dites d’Aeigis, de Phalange et escortés par la France et la Grande-Bretagne du nom de Mercer Street, navire dont Shahed-136 a perforé le quai comme des bombes anti-bunker pour descendre droit jusuq’au cabine où il a liquidé des agents israéliens.

Puis face à un navire de guerre, si un Kalibr risque une fois sur deux d’être intercepté et détruits par la Défense aérienne embarquée, le flâneur Shahed 136 , drone à voilure triangulaire, équipé de moteurs à pistons avec un corps composite, capable d'absorber les ondes radar et dans le nez de ces drones, un capteur radar qui s’allume environ une à deux minutes avant que l’engin n'atteigne la cible suivant des coordonnées géographiques enregistrées dans son système de navigation a la chance d’en échapper deux fois sur une surtout si comme l’a prévu l’armée russe il agirait dans le cadre d’un méga essaim comptant  par exemple un autre prototype Shahed-191. L’appareil furtif principalement utilisé pour des missions de surveillance, et qui peut se déplacer à 300 km/h et monter jusqu’à 7. 600 mètres. Et ce d’autant plus que Shahed-191 peut embarquer deux missiles antichars qui sauront avoir la peau de la DCA embarquée.

Mais une nuée de drones Shahed pourrait aussi mener des opérations amphibies ou ce qui revient au même, aller au-delà des navires en pleine mer Noire pour s’occuper des unités de DCA ou des missiles et roquettes côtières que l’axe US/OTAN a déployé à Odessa en attendant le jour J. Que propose un essaim de drone Shahed pour anéantir ces unités côtières sans qu’il y ait trop de frais à faire ? Le modèle 129, un drone de combat de type MALE développé pour repérer et frapper depuis une longue distance. Cet appareil imposant, d’une envergure de 16 mètres, qui vole avec une vitesse de croisière de 175 km/h et peut rester en l’air pendant près de 24h, avec une hauteur maximale de 7 300 mètres, dispose de quatre missiles Sadid-345 à guidage de précision pesant un total de 400 kg. C’est bon pour faire disparaître des unités balistiques côtières mais aussi ces fameuses lance-roquettes HIMARS. Et puis puisque l’axe US/OTAN manœuvre trop autour de Bayraktar turc, pourquoi ne pas inclure à cet essaim le Mohajer-6 de 5,5 mètres d’envergure, et quoi sert autant à la reconnaissance qu’à la frappe opportuniste mais qui transporte une charge deux fois plus importante que Bayraktar, à savoir 40 kg.

Mais en quoi une nuée aussi sophistiquée de drones qui a l’air d’une redoutable escadron de combat, une fois activée en mer Noire, devrait inquiéter Israël au point qu’il se sent forcé de lever le secret défense sur ses opérations aux drones extra territoriales, de dévoiler ses cibles et d’évoquer même le type de ses UAV impliqués?

En ce que toute opération dronesque réussie en mer Noire risque d’ici peur se trouver son pendant en Méditerranée orientale et qu’Israël soupçonne diablement la Russie et la Résistance d’avoir depuis le sommet de Téhéran pactisé en ce sens… Après tout, le Léviathan, Tamar, Karish, Haïfa … sont tous voués à aliter la Russie sur le marché européen de gaz et c’est cette absurde et cupide ambition qui dresse les Sionistes contre la Russie.. Et dire que c’est aux Sionistes russes que l’entité doit en grosse partie son industrie militaire et qu’un pacte Russie- Résistance cela veut dire aussi beaucoup de ce genre de secrets militaires israéliens à être percés par la Résistance...

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SOURCE: FRENCH PRESS TV