TV

Pourquoi l’armée israélienne lance un exercice surprise au Néguev?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)

L’armée israélienne a lancé un exercice surprise simulant une éruption soudaine de combats à la frontière de Gaza, a annoncé l’armée israélienne.  Des milliers de militaires israéliens ont mené un exercice militaire terrestre sur la base de Taslim dans la région du désert du Néguev. L'exercice militaire aurait simulé une guerre pour tester l'état de préparation du Commandement sud de l’armée israélienne. Des véhicules de blindé Tiger et des chars Merkava étaient impliqués dans cet exercice. L’exercice a simulé un déclenchement soudain de la guerre à la frontière du Nord. « Les soldats ont été appelés à participer à cet exercice surprise car la guerre à Gaza peut aussi être inattendue et sans avertissement préalable », a déclaré le commandant de la manœuvre.

La crainte de voir soudain des essaims de drone quitter aussi Gaza en direction du front sud, où il a y des ports gazo pétroliers, comme Ashkelon ou Ashdod ou des sites offshore comme Tamar à défendre? Déjà le 19 avril dernier la DCA israélienne composée de Dome de fer et de Iron beam et déployés sur le front sud n'a même pas été capable d'intercepter trois petites roquettes de Gaza et deux Dôme de fer se sont mis à se tirer dessus! Si Gaza aussi se mettait à lancer des essaims de drones contre Tamar ou contre la bande côtières doint le gaz appartient effectivement aux Palestiniens, la marine sioniste pourra-t-il mobiliser encore ses Sa'ar, et leurs Barak à l'effet de les intercepter? Déjà le 2 juillet à peine quelques heures après le coup de drone du Hezbollah contre Karish, les médias sionistes ont fait état d'un grand incendie qui s'était déclara à bord d'un navire de guerre accosté à Ashdo et emportés qu'ils étaient par le choc de Karish, il en se sont même pas donnés la peine de s'interroger sur cet incendie si bizarrement concomitant avec l'affaire de Karish. 

D'ailleurs en termes de drones, la toute dernière parade militaire du Jihad islamique de la Palestine en comportait,  le drone "Jenine", dévoilée comme une nouvelle arme fabriquée localement qui aux côté de Shahab cet autre drone de Gaza ( Hamas) fait peur à l’occupation. Les drones ont fait donc depuis un certain temps  leur entrée  dans l'arène de la confrontation avec l'occupation israélienne, aux côtés des missiles à longue et moyenne portée appartenant à la Résistance palestinienne, qui étaient fortement présents lors de la dernière confrontation l'an dernier, en plus des systèmes antiblindés. "La dernière confrontation menée par les factions de la Résistance avec l'occupation en mai 2021 est considérée comme la plus grande escalade qui a utilisé cette arme. Cependant, la tentative d'acquérir ce système remonte à 2006, lorsque les premières tentatives ont été faites par la branche militaire du Hamas. En 2008, une équipe d'ingénieurs dirigée par le Tunisien Mohamed Zouari, assassiné par le Mossad fin 2016 devant son domicile de Sfax, en Tunisie, a réussi à produire 30 véhicules aériens sans pilote à l'étranger, avant qu'ils soient transférés au pays entre 2011 et 2013, faisait remarquer il y a peu une publication arabe. Rai al Youm qui ajoutait aussi :

« Le drone « Ababil » de fabrication locale a eu lieu pour la première fois dans la guerre de 2014, lorsque les « Brigades Al-Qassam » ont officiellement annoncé la possession de cet avion en trois exemplaires ; drones d’attaque, drones kamikazes et ceux de reconnaissance, alors que la surprise a été l'annonce par la branche militaire du Hamas qu'un de ces avions a survolé cette année-là le bâtiment du ministère israélien de la Guerre « Al-Kariyah ». Les tentatives de la Résistance pour développer ce type d'armes se sont poursuivies, au vu des escalades successives avec l'occupation, si bien que le dernier affrontement a vu l'annonce par les Brigades Qassam de l'acquisition d'un nouveau type de drone baptisé « Shahab », qui est complètement différent du drone Ababil ». 

Mais l'apparition très probable des drones dans le ciel des ports gaziers du sud de l'entité, maintenant que les essaims du Hezbollah se sont réveilles et sorts de leurs abris ont retrouvé le chemin de Karish pourrait ne pas être le seul motif de cette panique qui s'est soudain emparé de l'armée sioniste, jetant ses milliers d'effectifs mal préparés dans les déserts du Néguev. Et comment? En effet une information bien ignoré des médias de massé du côté égypto-iranienne inquiète. Plus d'un an après la méga opération balistique que fut l'Epée de Qods et dont les leçons continuent encore à servir la Résistance dans le choix de ses armes, des lieux et de la manière de frapper la machine de guerre sioniste, il est de notoriété publique de reconnaître que l'armée égyptienne a appuyé en sous main la Résistance, une Egypte qui a royalement boudé l'idée d'une OTAN moyen orientale tout comme celle d'une DCA intégrée que Tel-Aviv a sorti de son chapeau juste avant que Biden n'entame sa tournée dans la région. Or, des sources bien informées font état du fait que "Le Caire et Téhéran ont convenu de développer leurs relations". Selon un rapport du quotidien arabophone al-Arabi al-Jadeed, citant des sources diplomatiques égyptiennes, des responsables iraniens et égyptiens se sont entretenus la semaine dernière lors d'une visite du président égyptien Abdel Fattah el-Sissi à Oman.

Le quotidien basé à Londres a déclaré que les responsables s'étaient mis d'accord sur l'expansion progressive des relations entre Téhéran et Le Caire ainsi que sur la coordination de la situation dans la bande de Gaza et en Syrie. La réunion a été suivie par une personnalité de haut rang de la délégation accompagnant le président égyptien, avec une coordination omanaise. La plupart des dirigeants militaires égyptiens s'opposent à l'adhésion à tout pacte dirigé contre Téhéran. La réunion était axée sur la sécurité en général et des questions d'intérêt mutuel. Les responsables iraniens et égyptiens ont également convenu de coopérer dans le cadre de forums internationaux afin d'augmenter progressivement le niveau du partenariat. Le ministre des Affaires étrangères Sameh Choukry, le chef des renseignements généraux Abbas Kamel, la ministre de la Planification et du Développement économique Hala al-Saeed avaient accompagné le président al-Sissi lors de sa visite à Mascate.

Plus tôt le 3 juin, le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian a déclaré qu'il n'y avait pas eu de négociations directes entre Téhéran et Le Caire jusqu'à présent, mais que des efforts étaient en cours pour normaliser les relations avec le pays arabe.« L'Egypte est un pays important dans le monde musulman et le développement des relations entre Téhéran et Le Caire est dans l'intérêt de nos deux nations », a-t-il indiqué.  Par ailleurs, des responsables des services de renseignement égyptiens ont récemment rencontré leurs homologues iraniens pour discuter la sécurité régionale et la montée des tensions entre Israël et l'Iran.

La question qui se pose d'emblée aux Sionistes est désormais la suivante : y aura-t-il une seconde Epée de Qods à vocation dronesque où prendrait part l'armée égyptienne? Avouons qu'il y a de quoi depuis que Sissi, pressé par la guerre en Ukraine a été forcé primo de renoncer au gaz égyptien au profit d'Israel dans le cadre de cet accord signé avec l'UE, secundo, renoncer à deux îles égyptiennes de Tiran et de Sanafir, là encore à cause des Sionistes. 

 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV