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Stratégie de guet-apens de Gaza... ou piège tendu aux F-16 israéliens

Les missiles intercepteurs Tamir (Dôme de fer) se neutralisent mutuellement dans le ciel de Sderot, 20 avril. (Capture d'écran)

Depuis le 19 février au soir où un triplet de roquettes palestiniennes Qassam s’est abattu sur les colonies de « Sderot », de « Kissoufim », à peine 24 heure après que « Nahal OZ » a tremblé jusqu’à cette nuit de 22 avril où Gaza a continué pour la quatrième nuit consécutive de tirer avec une incroyable aisance de « mini salves de roquette » sur un périmètre de 200 km à l’intérieur de l’entité avec une nette focalisation sur le Néguev, localité qui abrite quelques-unes des bases les plus cruciales de l’armée de l’air sioniste dont Nevatim où sont stationnées les F-35 Adir, beaucoup de chose ont changé dans le ciel d’Israël : il y a eu d’abord ce spectaculaire duel-kamikaze entre deux batteries de Dôme de fer israéliennes déployées à Sderot qui au lieu d’intercepter les trois roquettes de pacotille qu’a tirées Gaza, se sont interceptées réciproquement et ce, moyennant le tir des dizaines de missiles intercepteurs Tamer, dont le coût unitaire est de 40 à 50. 000 dollars.

Puis cet autre méga effondrement, celui du « Iron beam », ce tout nouveau né, des couches de la DCA dit multicouche sioniste qu’on donnait, il y a tout juste une semaine, pour être le remède miracle à justement ces mêmes roquettes de pacotille dont la spécialité, dans un conflit à grande échelle et à Gaza n’y pas encore, consiste à saturer les radars d’interception et à ouvrir la voie à des missiles tactiques.

Or de 19 à 22 avril sur un total de sept roquettes gazaouites tirées (3 contre Sderot le 19 avril, 2 contre le Néguev le 20 et deux autres contre le Néguev cette nuit) aucune n’a été interceptée, loin s’en faut.

D’ailleurs, côté armée sioniste le cuisant échec est plus ou moins avoué, puisque « cette nuit de 22 avril les deux roquettes de 120 mm palestiniennes dont l’une, à en croire l’entité aurait été interceptée tandis que l’autre n’aurait même pas réussi à traverser la barrière de sécurité », ont retrouvé soudain « un aspect apocalyptique puisqu’un tweet de l’armée d’occupation avoue que les deux engins ont frappé un endroit « prémonitoire dans la bible » ! Et la prémonition il y en a effectivement !

Car ce que l’entité vient de vivre en termes d’échec de capacités de la Défense anti missile et ce, à la faveur de petites roquettes Gaza et Dieu sait si le Metro de Gaza en compte de bien plus sophistiqué, roquettes qui ont réussi à frapper les localités les plus « Dcaïsées » d’Israël, n’est rien par rapport à la défaite de son armée de l’air.

Depuis le 19 avril date à laquelle les F-16 israéliens se sont fait verrouiller  par les portatifs « Strela 2 » de Gaza dont le feu constant a même failli d’avoir la peau d’un d’entre eux, quitte à pousser tout un escadron de F-16 à se réfugier dans le ciel du Néguev et de là, à cibler les positions désertées du Hamas à coup de missiles air-sol Standoff, plus aucun F-16, ni Apache encore moins drones sionistes n’ont osé s’aventurer dans le ciel « gazaouite » !

Soit quatre longs jours où l’entité avale les roquettes palestiniennes sans oser sourciller ou avoir le courage de faire décoller ses F-16.

Ou ce qui revient au même, cette défense aérienne palestinienne composée de « Strela 2 russe » à travers quoi des pilotes sionistes disent, dixit des fuites, « reconnaître » son redoutable homologue iranien, « Misagh » a barricadé le ciel de Gaza de la manière la plus hermétiquement possible et ce, sous le nez et la barbe de Dôme de fer qui, juste à côté, va d’échec en échec ! Citant les pilotes sionistes qui retranchés à Névatim, à Hatzerim ou dans d’autres bases aériennes situées à proximité de Gaza (Néguev), tremblent en ce moment à l’aidée d’avoir à partir en « mission » dans le ciel gazaouite, certains rapports fuités disent même que la nuit de 19 avril où a eu lieu le dernier raid aérien israélien, et où tout semble avoir été basculé de façon à ce que les tirs de missiles des nuits suivantes soient ignorés, « Misagh » aurait crée une forme de « DCA multicouche ».

Une vue d’esprit ou une probabilité plus que probable ? Fabriqué en trois versions Misagh 1, 2 ou 3, cette lance-missiles portative à fusible laser qui fonctionne dans une gamme de température allant de moins 40 à 60 degrés Celsius a tout pour assurer à Gaza une force de frappe anti aérienne variées dans la mesure où pour une altitude d’engagement de 4 000 mètres et une portée de 5 000 mètres, les versions 1, 2 et 3 de Misagh (M) dispose d’une vitesse maximale de 600 m/s, de 850 m/s, ce qui reste largement suffisant pour abattre drone, hélico et chasseur sionistes survolant à basse altitude.

Puis les missiles de M2 et M3 ne mettent que 8 secondes pour atteindre la cible. Le M1 dispose d’un dispositif infra rouge de capacité « tir et oublie » tandis que M2 a des capacités anti-jimming, anti ECM tout comme le Misagh 3, qui se distingue par son ogive High Explosive. N’est-ce pas que c’est une gamme parfaitement à même d’expurger le ciel de Gaza de la présence de l’armée de l’air israélienne ?

En ce sens, l’observateur averti est en droit de voir à travers les mini-salves de roquettes tirées toutes les nuits depuis presque une semaine en direction des colonies sionistes d’autant de proies jetées en pâture aux chasseurs israéliens afin de les attirer dans le piège. Excellente tactique dont la Résistance a déjà usée en février 2018 quand en Syrie un de ses drones a quitté T4 à Deir ez-Zor à destination du Nord de l’entité et qu’il s’est fait intercepter à dessein, dans le strict objectif de pousser les F-16 israéliens à la riposte. Le résultat ? Un F-16 israélien ratatiné par le tir d’un SA-7 tandis qu’un F-15, touché, atterrissait en catastrophe à Haïfa.

À quoi joue exactement la Résistance palestinienne ?

À pousser, tout comme la Syrie, l’entité à l’erreur. Déjà que la stratégie d’isolement de la Cisjordanie, de Qods et de la Palestine historique de façon à ce que l’effet de vase communicant inter palestinien s’estompe, a débouché sur une catastrophe avec ces milliers d’« Arabes israéliens » qui se rendent tous les jours à la mosquée al-Aqssa affronter les forces spéciales israéliennes parallèlement aux jeunes de la Cisjordanie. Imaginons que cette « catastrophe » se double d’une carcasse de F-16 abattu dans le ciel de Gaza ou des premiers pilotes sionistes se faisant capturer !

Dans le temps l’entité nourrissant sans cesse la crainte de voir du « Métro de Gaza » surgir en pleine bases sionistes des commandos palestiniens en quête de « proies sionistes » se consolait d’avoir des tonnes de bombes à larguer sur Gaza et à "se protéger". Désormais il fait face à ce que Bennett appelait la stratégie de "mille coups de canif" ou "la mort à petit feu" sans même que son armée de l'air, déjà édentée par les capacités balistiques de la Résistance ose faire son apparition dans le ciel de Gaza... Un pressentiment nous dit que "l’Épée de Qods 2" est tout proche.  

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SOURCE: FRENCH PRESS TV