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Elilat/Haïfa assiégés : le bouclier anti-drone, anti-missile de l'entité fait pschitt

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Quatre navires militaires iraniens en mer Rouge (Photo : capture d’écran)

Peu d'analystes s'est interrogé ces 48 dernières heures, à peine deux jours après que le Hezbollah a prouvé qu'il est autant habile que la Résistance yéménite à se servir des drones,  sur les périples précipité du couple Lapid/Gantz en Europe. Et pourtant il le fallait. Mardi tandis que le gourou Lapid se donnait aux étreinte du président Macron en plein Paris, un ami d'enfance avec qui il entend mieux qu'avec personne d'autre en Europe, un ami qui lui a rendu d'ailleurs cette amitié en réitérant pour la énième fois que la France s'estime liée par la "sécurité" d’Israël, le gourou Gantz, lui, endoctrinait les Grecs lors d'un discours où il a évoqué "l'ancrage inquiétant des navires de guerre iraniens en mer Rouge". Mais quelle sorte de crainte a poussé ces deux Sionistes à débarquer droit en Europe greco-latin? 

Déjà le choix des deux pays est particulièrement significatif. La Grèce comme chacun le sait vient de sortir d'un bras de fer particulièrement acerbe contre l'Iran avec en plein centre l'affaire de Lena, ce pétrolier irano -russe bourré de 115 000 barils de pétrole iranien que Athènes avait détourné croyant en père Noël américain qui leur avait promis quelques miettes si il réussissait à conserver le butin. Or le coup du CGRI ce 27 mai qui a consisté à saisir au large des côtes iraniennes deux pétroliers grecs avec 1.4 millions de barils de pétrole puis le silence de mort de Washington qui s'en est royalement moqué a convaincu la Grèce que c'est une guerre sans lendemain.

Ces jours si, Lena est de retour en Iran n’empêche que la Grèce devrait, estime Gantz avoir une dent contre l'Iran d'autant que c'est un pays presque inexistant aux territoires morcelées en mille et une base dont plusieurs, abritant l'armée de l'air sioniste. Qu'en est il de la France? Le gourou Lapid a évidemment en tête le comportement de Paris tout au long de l'affaire du port de Beyrouth, et surtout le suivisme honteux de l'Elysée envers les USA qui a fini par dégoûter les Libanais de leur amitié historique pour la France. Assailli par les drones du Hezbollah en pleine négociations autour du champ de Karish que tout le monde sait être un bien libanais, Lapid compte sur le besoin français en gaz pour arracher un forcing anti Hezbollah coté l'Elysée.

Quant à l'Iran et son nucléaire, ils ne sont évidemment absents de ces deux périples croisées quand on se rappelle qu'au cours du discours de Gantz axé, photos satellites à l'appui, sur la présence anti pirate de mer de la marine iranienne en mer Rouge, l'Américain X a tenu lui aussi à évoquer le récent lancement du porte satellite iranien Zoljenah, histoire de mélanger les genres et d'affirmer que les drones du Hezbollah, Zoljenah et la présence des navires iraniens en mer Rouge relèvent de l'éternel triplet déposé sur la table des négociations avec Téhéran : Bombe, Missile, Mandataires...

Mais tout ceci, les Européens en général, et les Grecs et les Français en particulier le savent par cœur. Reste à savoir le vrai motif qui a poussé les deux Sionistes à se livrer à numéro à deux  juste après l'affaire des drones du Hezbollah. La réponse relevé d'un méga dégonflage côté israélienne: alors que tout au long de ces 15 derniers jours les Etats Unis et les Sionistes n'ont cessé d'haranguer les foules ébahis des Golfiens sur la vertus d'une DCA intégrée, d'une OTAN moyen Orientale où l'armée de l'air et la marine sioniste joueraient la force motrice, l'humiliant échec de la DCA sioniste aérien comme au sol à intercepter à abattre les trois drones du Hezbollah ne peut de faire revenir tout le monde sur terre. Sauf que Israël, lui est maintenu à flot par les lobbies sionistes US à l'effet de leur rendre service ou ce qui revient au même on ne paie Lapid ou Gantz pour faire du terrorisme en Europe ou jouer aux orateurs. On les paie pour semer l’instabilité et tendre la situation.  

Or depuis le 2 juillet et l’apparition-choc du facteur "drone" dans le ciel de la Méditerranée à peine à quelques km de Haïfa et de Léviathan, rien n'est moins évident. Donc que l'OTAN se mobilise à l'effet d’appuyer  l'entité face à l'axe de la Résistance qui après le baptême de feu dronesque du Hezbollah attend son heure dans une vaste zone étendue de la Méditerranée orientale à la mer Rouge, là où quatre navires iraniens comptent sans doute servir de centre de commandement à une opération navale qui s'axerait en premier lieu sur Haïfa et Eilat. Ou ce qui revient au même, l'époque où Israël se servait de Riyad, de Djeddah et d'Abou Dhabi de bouclier territorial pour protéger ses ports et aéroports appartiendrait au passé, s'il continue à convoiter ce gaz offshore  libanais qui n'appartient pas à lui

D'ailleurs cela tombe à point nommé puisque dans le camp d'Ansarallah, il règne aussi une ambiance de fin de trêve dans la mesure où des milliers de barils de pétrole yéménite quittent chaque semaine, Chabwa, Hadramout et Mahra sans que les Yéménites en bénéficient le moindre du monde et on sait que le principal bénéficiaire en est bien Israël. Donc, dans une perspective plus pragmatique des choses, Ansarallah est rudement tenté de rejoindre la campagne et de faire à Eilat  un remake de ce que le Hezbollah fera à Haïfa

L'OTAN sauvera-t-elle Israël? la réponse de Macron à l'appel de détresse de Lapid a été plutôt mitigé .. genre un" il faut éviter des choses qui tendent la situation" OU " on fera tout pour que le processus des négociations avec l'Iran accomplissent" . Quant aux Grecs on ne les a pas entendus depuis hier... c'est vrai que leurs deux gros pétroliers sont toujours accostés au port iranien de Bandar Abbas. 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV