TV
Infos   /   A La Une   /   Iran   /   Moyen-Orient   /   Amériques   /   Europe   /   L’INFO EN CONTINU   /   LE CHOIX DE LA RÉDACTION

Dangereux piège israélien tendu à la France

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président français Emmanuel Macron (D) accueilli par l'ex-ministre des AE et nouveau premier ministre d'Israël, Yaïr Lapid, à Qods le 22 janvier 2020. ©AFP

On le dit ami personnel de Macron qui serait le seul dirigeant européen avec qui il est en complicité. Mais qu'est-ce qui pousse le gourou Lapid de de convoquer une visite urgente à Paris? Des sources atlantistes mettent  en avant évidemment l'affaire des trois drones du Hezbollah qui survolant le gisement gazier de Karish, en en ont tourné l'image de façon à provoquer un sacré remous dans le camp US/OTAN qui pas plus tard qu'il y a deux jours y avait organisé des manœuvres navales conjointes, histoire de rassurer Israël de son bouclier aéronaval et surtout d'intimider le Hezbollah en lui rappelant que cet accord gazier récemment signé entre US/Egypte/Israël, a le gisement gazier libanais de Karish comme son épine dorsale et et ce, que le Liban le veuille ou pas et que le forage et l'exploitation illégale que les Sionistes y feraient c'est pour le compte moins d’Israël que d'Europe en guerre contre la Russie et que partant de là, le Hezbollah  ne devrait trouver rien à redire. Est-ce  ce chamboulement de tous les plans UE/Israël à coup de trois drones qui aurait poussé Lapid à se déplacer en toute urgence en France pour transmettre dixit toujours la presse atlantiste un "message d'avertissement au Hezbollah"? probable.

Mais qu'on se le demande et si le Hezbollah s'en fichait de cet message d'avertissement que Lapide aurait pu envoyé depuis Israël même sans se donner la peine d'aller jusqu'à Paris? Et bien la réponse se formule ainsi : c'est pour chercher secours face aux essaims de drones de la Résistance qui ont déjà mis à la porte du Moyen Orient la "première puissance militaire du monde, l’Amérique que Lapid se rend à Paris. Et évidemment dans ce cas de figure le comportement de Paris compte. Cherchera-t-il comme pour l'affaire du "port de Beyrouth" à jouer la "caniche" des Etats-Unis et d’Israël ou prendra-t-il son mal en patience en renvoyant Lapide à ses  soucis de l'entité assaillie de toute part? 

Depuis quelques heures l'observateur averti pourrait ne pas s'en tenir qu'à la première option laquelle déboucherait si la France la choisisse à ce que les essaims de drones du Hezbollah déterminé à protéger les intérêts offshore libanais s'abattent non seulement sur la plateforme de Karish ou sur Léviathan et Haïfa mais encore sir les installation de forage de Total. D'ailleurs il y aurait amplement de quoi dans la mesure les Libanais vienne,t de l'apprendre à leurs dépens que les tergiversations françaises autour du gisement de Qana étaient toutes préméditées et que la France jouait là le jeu d’Israël qui comble de culot convoite non seulement Karish mais aussi Qana.

Mais quelque nous dit que Lapid connaîtrait déjà le non de Paris à son appel de secours et que sur cette base ce serait un autre souci, encore plus terrifiant qui l'aurait amené à se rendre en France. Lequel? celui qui concerne l'Iran. En effet, depuis l'échec des pourparlers de Doha où la France tout comme l'Europe ont voulu encore voir malgré les désillusions ukrainiennes en "Big brother" un soutien fiable, un certain courant de pensée européen et la France en fait partie chercherait à doubler l’Amérique. Non pas qu'ils aient changer en quoi que ce soit leur vision du monde et devenus du jour au lendemain  anti-US mais c'est que les Anglosaxons commencent à dépasser toutes les limites et à ratatiner sur l'autel de leurs intérêts égoïstes les peuples entiers d'Europe. De l'est comme de l'ouest. Partant de la France qui s'approche à grand pas de la saison froide et qui ne cesse d'appeler Washington à faire en sorte que le pétrole iranien et vénézuélien arrive à l'Europe maintenant qu'avec la Russie les échanges énergétiques c'est du passé, et bien l’indifférence US a été  si totale que les Français pensent à  renouveler avec le charbon. Et qu'aille au diable l'accord climatique de Paris ! 

 

Le journal allemand Focus indique par exemple que le Royaume-Uni pourra arrêter son approvisionnement en gaz vers l'Europe, s'il fait face à de graves pénuries dans les mois à venir. Ce qui s’inscrit, selon le journal, dans le cadre d’un plan d’urgence qui nuira au Royaume-Uni aussi bien qu’à l'Union européenne.  « la fermeture des gazoducs de la Grande-Bretagne vers les Pays-Bas et la Belgique serait l'une des premières mesures d'un plan d'urgence gazier en quatre phases », écrit-il avant d'ajouter : 

"Les deux pipelines sous-marins qui relient la Grande-Bretagne à la Belgique et aux Pays-Bas sont à leur capacité maximale depuis mars.  ces gazoducs exportaient chaque jour 75 millions de mètres cubes de gaz vers l'Europe. Les compagnies gazières européennes avertissent que la suspension de livraison de gaz par Londres pourrait avoir de mauvaises conséquences sur ses relations avec les dirigeants européens. Le gouvernement britannique tente donc d’apaiser la situation en annonçant qu'une urgence gazière est un scénario très improbable. Le porte-parole du gouvernement britannique a pour sa part déclaré : « Notre priorité est de continuer à collaborer avec nos partenaires et alliés de l'Union européenne pour mettre fin à notre dépendance vis-à-vis du pétrole et du gaz russe ».Contrairement à l'Allemagne et à d'autres pays européens, la Grande-Bretagne ne dépend qu'indirectement du gaz russe. Les importations en provenance de Russie représentaient moins de 4 % de l'approvisionnement en gaz de ce pays en 2021. Par ailleurs, Londres peut subvenir à environ la moitié de ses besoins à partir de ses propres ressources. Les Britanniques tirent un autre tiers de leurs besoins dans ce domaine de la Norvège. Le reste de la demande est assuré par le gaz liquide du Qatar et des États-Unis. Mais le problème de stockage persiste toujours."

Lire aussi : Ukraine/crise : le Qatar incapable de fournir à lui seul le gaz à l’Europe

Mais toutes ces bonnes paroles, la France le sait par cœur et il semble ne plus se laisser marcher sur les pieds puis que les Français en ont assez d'où ce projet de loi qui vient de faire entrée au Parlement belge et qui pourrait dans la foulée gagner aussi l'Assemblée nationale française et qui pourrait expliquer le pourquoi de l'appel téléphonique inopinée de la nouvelle cheff de la diplomatie français à son homologue iranien, Amir Abdollahiyan. La Belgique serait prête à un échange de prisonniers politiques avec l'Iran et la France aussi le souhaiterait. Or si les deux parlement franco belge votent une telle loi, il y aurait une fenêtre qui s'ouvrirait entre l'Europe et l'Iran, une fenêtre indépendante de la volonté US/Israël. Et que fera Lapide et ses resserves de gaz hypothétiques  pré-volés? rien si ce n'est en moindre les doigts de voir les liens énergétiques se renouer entre l'Iran vendeur sous sanction de 2.5 millions de barils par mois d'une part et l'Europe par l’intermédiaire de la France de l'autre, liens qui auraient évidement des répercussion anti-sioniste à se manifester à Karish et à Qana. Car peut on réellement comparer Léviathan et Tamar à Pars Sud? Evidemment que non et ce n'est pas au banquier Macron que Lapid pourrait raconter des salades la dessus. 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV