Au Yémen, la trêve-spectacle que les USA ont imposé à MBS dans le stricte objectif de mettre à exécution leur plan B à savoir planter leur bases et celles d’Israël à Aden et dans la partie sud et obtenir de la sorte une scission de facto du pays vient entrer dans une nouvelle phase avec ce conseil de direction fantoche qui siège à Riyad et dont le chef et agent de la CIA Rashad al-Alimi a été trop clair en affirmant lors de sa "prestation de serment" que son affaire à lui n'est pas le Yémen, ni sa reconstruction ni ses multiples problèmes liés à la guerre imposée mais Ansarallah!
Après avoir planté dont son conseils de direction, ce genre d'organe que les Yankee ont l'habitude de créer là où ils fomentent un coup d'Etat, on appris ce jeudi qu'Al Qaidza de Yémen lui a prêté allégeance et s'est dit prêt à servir Rashad al-Alimi. Récapitulons donc : Pour mettre Aramco à bri des missiles et des drones de la Résistance, l'Amérique force MBS à un cessez le feu qui lui sert de répit à l'effet de reconstituer une armée de terre faites de Qaidistes et placé sous un nouveau QG "Conseil de direction" et tout ceci sur fond de cette annonce d'il y a quelques jours de la formation d'une coalition navale en mer Rouge formée de 34 pays. Quelle sera la réaction d'Ansarallah?
Au sujet de la trêve US la Résistance yéménite s'en fiche, ce qu'elle fait c'est respecter la mienne ( trêve qu'elle a décrété jusqu'à la fin de Ramadan) d'abord et surtout pour permettre à la population de s'alimenter en denrées et en essence. Alors que la coalition saoudienne était censée prendre l'initiative d'autoriser l'entrée des navires diesel et pétroliers, elle n'a pas mis fin à la pratique de la piraterie maritime et à la détention des navires soumis au mécanisme de vérification et d'inspection des Nations unies pour le Yémen (UNVIM). Elle a même continué délibérément à détenir des navires diesel, dans le but de restreindre les secteurs de la santé et des services, sans le moindre respect pour les engagements et qu'il a signés sous l’auspice des Nations unies. Ceci étant il y a eu quelques navires qui ont passé. Idem pour l'aéroport de Sanaa où les avions égyptiens et jordaniens auraient dû se poser, ce qui n'a pas été qu'à de quelques exceptions près. Là encore Ansarallah en bénéficiera pour se renforcer et revigorer la population.
Certaines sources militaires déployées sur de terrain ont rapporté que la coalition a commis, au cours de la première semaine de l'entrée en vigueur de la trêve, 1647 violations, dont des raids aériens par des avions de reconnaissance, de combat, des vols intenses d'avions de guerre et de reconnaissance, des tirs d'artillerie et de missiles, ainsi que des explorations sur le terrain dans le sud du gouvernorat de Maarib. Mais là encore, la Résistance a été prompt à appuyer sur la gâchette pour contrer le moindre maximalisme. Aussi c'est toujours la réponse du tac au tac qui régit le front de combat pendant cette période de trêve que les Américains croient avoir été malins de l'arracher mais qui sert à vrai dire la Résistance à se refaire une santé à tous les points de vue.
Hadi a également levé le vice-président Ali Mohsen al-Ahmar de ses fonctions. Dans une allocution télévisée, il a déclaré sous pression que l'organe nouvellement créé mènerait des négociations pour établir un cessez-le-feu permanent et un règlement politique avec Ansarallah. Le nouveau conseil de direction présidentiel assumerait les fonctions du président et de son adjoint, et s'acquitterait des tâches politiques, militaires et de sécurité pour le gouvernement yéménite.
Hadi, Rashad al-Alimi, un responsable de la sécurité qui était également l'ancien ministre de l'Intérieur sous le président Ali Abdullah SalehOr dès le début de l'annonce du transfert du pouvoir au conseil présidentiel, ce conseil présidentiel hétérogène s'est divisé quitte à devenir une vrai foire d'empoigne. Sudistes, Fréristes et autres se sont mis à y disputer la part de Lion sous les yeux ahuris des milliers de mercenaires qui lpachés se sentent farouchement trahis. N'est-ce pas là un méga point en faveur d'Ansarallah qui se prépare lui aussi à l'après trêve? D'ailleurs le chef du conseil Rashad al-Alimi a affirmé dans un discours, la vraie nature sa mission américaine et déclaré que la responsabilité du conseil n’était que de négocier avec les Houthis et de garantir la sécurité maritime internationale. Croit-on vraiment que c'est là une pilule à faire avaler aux milliers de mercenaires qui continuent à stagner à la Jawf, à Chabwa, sur le front du sud saoudien, à Maarib?
les allégations d'al-Alimi sur la protection de la navigation internationale coïncident en effet avec l'annonce par les États-Unis d'une hausse en nombre des patrouilles navales et du déploiement de nouvelles troupes dans les eaux yéménites de la mer Rouge à l'océan Indien, en traversant le golfe d'Aden et la mer de Makran. La mission du conseil présidentiel yéménite consiste à donner une couverture au déploiement de forces multinationales et américaines sur les lignes maritimes les plus importantes autour du Yémen.
Cette semaine, les États-Unis ont révélé avoir mis en place un groupe naval multinational sous prétexte de lutter contre la piraterie et la contrebande d’arme en mer Rouge. En effet cette décision des États-Unis a pour but de saisir les navires yéménites et de faire pression sur le peuple yéménite. D’autre part, le secrétaire d'État américain Anthony Blinken a allégué que son pays avait adopté toutes les mesures nécessaires pour obtenir un cessez-le-feu au Yémen.
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« Ce sont des eaux stratégiquement importantes qui méritent notre attention », a proféré le vice-amiral Brad Cooper, commandant d'une alliance navale de 34 nations connue sous le nom de Forces maritimes combinées. Washington entend donc poser ses griffes sur le détroit stratégique de Bab el-Mandeb où traversent 12 % du commerce mondial et ils planifient de renforcer leur présence en mer Rouge et dans le golfe d'Aden sous prétexte de lutter contre la piraterie et la contrebande d'armes sans réaliser vraiment le risque qu'ils sont en train de prendre : en abandonnant à Ansarallah le front de combat terrestre et aérien, ils laissent à ce dernier la latitude d'investir dans la bataille maritime et de se focaliser sur le détroit de Bab el-Mandeb. Les Yankees ne croient-ils tout de même pas que les gourous qaidistes du sud puissent faire enliser une puissance balistique hors paire telle qu'Ansarallah à Maarib, à al Jawf, à Chamwa? d'ailleurs ils ont déjà testé ce scénario qui a échoué.
Où est donc l'erreur? l'US Navy est sur le point de créer un front de guerre navale où elle n'est pas le plus fort et ce n'est pas l'expérience de Moskova, ce méga destroyer russe coulé cette semaine au large d'Odessa qui ne devrait pas les inquiéter: Et dire qu'en octobre les Emirats se sont retirés des cotes de Hudaydeh sous pression de la Résistance et depuis, celle-ci se sont transformés en une ligne de feu contre les puissances hostiles: disons que les missiles antinavire d'Ansarallah déposés en rangées sous terrains sur les côtes s'impatientent pour en découdre avec les USS...américains et Cie et ce mis à part des capacités subsurface et sous marines connues d'Ansarallah.
Il y en a surtout un missile particulièrement adéquat pour bloquer le détroit sur les navires US/Cie, le Qader. A combustible liquide Il dispose d'une grande capacité destructive contre les cibles côtières et les navires de guerre surtout que sa portée maximale est de 200 km2, et son ogive, high explosive. Il survole la mer à une altitude de 20 mètres et bénéficie d'un radar interne... Aeigis et autres DCA navales US ne pourra les intercepter... C'est promis.