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12 missiles de précision pulvérisent deux centres du Mossad à Erbil, USA/Israël sous le choc; le méga ménage commence

Les missiles balistiques de haute précision tirés contre Erbil , 13 mars 2022. (Capture d'écran)

Cela devrait changer bien des calculs pour une entité sioniste dont l’armée, étant depuis 4 jours en état d’alerte maximal sur l’ensemble des territoire occupés de la Palestine, du Nord au Sud en passant par le front intérieur et ce, par crainte de la riposte promise du CGRI à la mort de deux de ses officiers supérieurs lâchement assassinés dans un raid israélien, le 7 mars à Damas, a dépêché en catastrophe ce jeudi son chef d’état-major, Aviv Kochavi à Manama puis à Doha, bâtir une OTAN Israël/golfiens contre l’Iran, avec en corollaire une base radars-DCA  Pin Green-Arrow « régionale » à déployer aux Emirats, une mini-base navale « régionale » retranchée au cœur de la Ve flotte US, soit à 200 km des côtes iraniennes à Bahreïn, puis des mini-sites réseautés à espions, un peu partout, en Irak à l’ouest de l’Iran, en République d’Azerbaïdjan au Nord-ouest iranien propres à expédier, terroristes, saboteurs à l’intérieur de l’Iran, quand bon lui semble : dans la nuit de samedi à dimanche 13 mars à 1.20 H pile une salve de 12 missiles balistiques tactiques de type visiblement « Fateh Mobin » a frappé à une cadence parfaitement calculée le double siège secret du Mossad à l’intérieur de l’aéroport militaire d’Erbil, non loin du consulat nouvellement construit des USA.

Les deux centres « secrets » avaient, après le feu vert de Barzani succédé à ceux qu’en avril 2021 les drones de la Résistance irakienne avaient pulvérisé dans le cadre d’une série d’attaques à alternance drone-missile contre la présence US/Israël en Irak. La salve de missiles, une deuxième après la frappe du 8 janvier 2020 contre la base US à Aïn al-Asad serait partie de l’Azerbaïdjan iranien, une première dans la mesure où ce genre d’opération l’Iran le fait souvent depuis le Kermanshah ?

D’aucuns ont vu à travers ce « détail » un avertissement à Bakou, engagé, lui aussi, sur la même voie que Barzani en ce qui concerne les liens contre nature avec Israël potentiellement axés contre la sécurité iranienne. Des images qui parviennent ce matin depuis le Kurdistan prouve que le raid à 2 missiles tactiques aurait été précédé d’un pilonnage intense aux roquettes « Grad » ce qui laisse supposer une participation directe de la Résistance irakienne à cette opération, laquelle concrétise à son plus haut degré le concept de Network Centric Warefare, soit une opération réseautée mais aussi parfaitement hybride car les roquettes et les missiles une fois qu’ils ont atteint avec une étonnante précision leur cible, ont été suivis par les drones de reconnaissance de la Résistance qui eux ont copieusement tournés en image les zones visées. Totalement saturés par la vague de roquettes, les « Patriot » d’Erbil se sont totalement tus pendant l’opération que des vidéos amateurs visualisent à partir de plusieurs angles de placement, mettant en scène un véritable enfer balistique, un mélange de déflagrations et d’incendies qui aurait duré au moins une heure.

Vidéo: Trois missiles sol-sol Fateh, parfaitement synchronisés et en partance ce 13 mars contre deux sites secrets du Mossad, les missiles frappent deux bâtiments avec une marge d'erreur de moins d'un mètre. ©Twitter

Vidéo: le studio d'une chaîne de TV kurde dépeuplé visiblement après un préavis. ©Twitter

Photo: les avions de secours US ce matin à Erbil 

Ce matin la coalition US, littéralement sous le choc par cette reproduction « hybride » du raid du 8 janvier 2020 quand 13 missiles Qiam se sont abattus à Aïn al-Asad, a tenté dans son communiqué de maquiller le tout en une frappe « ratée » ciblant son « consulat nouvellement construit à Erbil », frappe qu’elle a qualifié de « scandaleuse » et qui, à la croire, n’aurait  fait « ni victimes ni dégâts » même si la carte aérienne publiée ces dernières heures par les sources proches de la Résistance prouvent une folle frénésie d’hélico, d’avions de secours et de drones de reconnaissance US autour des deux sites ciblés, signe que l’Amérique est poussée encore une fois à avaler les couleuvres, à feindre de n’avoir rien vu, à afficher sa tronche de cocu, à laisser son poulain israélien à se débrouiller seule et évacuer, sans broncher, et à bord des vols spéciaux les cadavres déchiquetés de ses « agents » vers les territoires occupés de la Palestine.

Ceci étant, les Américains, eux ont également eu leur part du gâteux ce 13 mars,  leurs trois convois logistiques ayant été ciblés à courte intervalle à Al-Diwaniyeh et Nasseriyah au sud de l’Irak, histoire de faire comprendre que l’objectif n’aurait pas été cette nuit de faire saigner l’Amérique mais bel et bien Israël. La revue militaire US, The Drive se livre d’ailleurs à une analyse herméneutique de l’attaque évitant soigneusement de parler représailles :

Vidéo: missile iranien Fateh Mobin, le chef d'oeuvre de précision ©IRIB

« Dans les attaques du CGRI, ce qui est essentiel c’est le ciblage. Si l'Iran cible quelque chose en construction ou une zone inhabitée, son message vise au triple affichage/rappel/signalisation de la capacité et de la volonté d’utiliser sa force. D’ailleurs ce modus operandi est de plus en plus celui de l’armée russe qui semble s’inspirer des tactiques de guerre iraniennes en Ukraine. Mais si cette zone cible est un endroit qui abrite du personnel et des capacités opérationnelles alors le message est guerrier et dépasse largement le stade d’avertissent… Quoi qu'il en soit, il s'agit d'une escalade majeure, à quoi l’US Army risque de ne pas faire attention, occupée qu’elle est à faire la guerre à la Russie en Ukraine. Le commentaire du Département d’Etat va d’ailleurs dans ce sens, il est vague et laisse échapper la crainte d’une extension du conflit et d’une fusion du front anti-Iran, anti Russie»

Vidéo: l'heure exacte de l'attaque contre l'aéroport d'Erbil enregistrée par la caméra. ©Twitter 

Et  The Drive ne croit pas si bien dire : la frappe hybride de cette nuit de 13 mars, une reprise de la tactique de l’opération Épée de Qods du mai 2021 avec ses cocktails roquettes- missiles de précision mélangé à une petite dose de drones semble être en effet  un avant goût de ce que se prépare contre l’entité sioniste en Syrie où les deux officiers iraniens ont été tués, si on se fie au journaliste d’al-Mayadeen qui parle d’un « coup préliminaire ». Et l’Amérique et son souvenir de ses soldats « cérébralement commotionnés de 2020 » a tout intérêt à rester vague.

A vrai dire, la violence avec laquelle le Mossad d’Israël a été criblé de missiles aux portes de l’Iran ce matin fait dépasser les cadre de l’opération de ce 13 mars, bien au-delà d’une simple opération de vengeance,  l’Iran cherchant à établir une définitive équation de force anti-sioniste, de nature à priver l’entité de toute possibilité d’agir aux portes de l’Iran certes,  mais aussi plus loin, dans cette vaste zone qu’est celle de la Résistance et qui inclut Irak, Syrie, Liban, Gaza, voire Yémen, Téhéran ayant rompu ce matin même le dialogue avec Riyad à peine quelques heures après la décapitation de 41 chiites de Qatif et alors même que Ansarallah a repris jeudi ses attaques contre Aramco pour forcer le camp US/Israël/Riyad à lever le siège sous peine de se voir pour chaque pétrolier yéménite saisi, un assaut balistique anti-Aramco. Il y a là un signe avant-coureur en faveur de nouvelle opérations à lancer directement et à partir du territoire iranien contre Israël mais aussi contre ses réseaux dans la région, opération qui comme le prévoyait, l’ex-chef du renseignement sioniste, Amos Yadlin ce vendredi «  pourraient contenir des scénarios trop complexes et pluri-couches, embrasant le front Nord ou Sud ou les deux et impliquant à la fois missiles, drones ou des combinaisons drones-missiles ».

Le choix de « Fateh Mobin », mystérieux membre de la gamme Fateh qui récence six missiles sol-sol à combustible solide et à tête détachable [ Fateh 110 ( portée 250km), Fateh 110 B (300 km), Fateh 110 D (300 km), Fateh 313 (500 km),  Zolfaghar (700 km), Khalij Fars (antinavires, 300 km), Hormoz 1 et 2 (antinavires, antiradar 300 km)  est d’ailleurs significatif. C’est un engin sol-sol et sol-mer amphibie, dont la portée n’a pas été annoncée mais qui, doté d’un censeur optique synchronise parfaitement avec les roquettes de la famille Fajr et opère aisément en toute condition météorologique, de nuit comme de jour et dont les capacités antibrouillage et auto-guidage lui permettent de ne rien rater dès le premier coup que ce soit à Bahreïn et au sein de la Ve Flotte ou à al-Dhahra aux Emirats ou même à al-Udeid où Kochavi a tenté de séduire le Qatari Tamim.

Bref au seuil du premier anniversaire de l’opération historique de l’Epée de Qods où 4000 missiles ont suffi de mettre au pas Israël et ses ambitions de grandeur et au moment où la partie la plus sionisopède du monde, la Russie s’insurge contre l’entité, l’Iran commence le méga ménage. Alors Haïfa,Tel Aviv ou Dimona, lequel périra en premier pour le volet syrien de ce nettoyage printanier ? On le saura d’ici les jours à venir mais Grand Prophète 17, le tout dernier grand exercice du CGRI nous a donné déjà une petite idée : une combinaison de 10 drones « Shahed 136 » d’une portée de 1800 à 2500 à corps de ZnS ou fluoride de Magnésium antiradar pour viser les tours de refroidissement de Dimona, les réservoirs des raffineries de Haïfa ou les usines de missiles de Tel-Aviv, puis une salve de 12 missiles précis qui auront la peau de la cible à intervalle de 57 secondes. 

En partant de l’Iran, il ne pourrait pourtant pas s’agir de la gamme Fateh, la distance séparant l’ouest de l’Iran d’Israël étant de 1500 km mais le CGRI a tout qu’il faut : « Kheybar Shekane », missile tactique de la troisième génération à tête manœuvrable et donc anti-Dôme de fer, anti-Patriot, anti-THAAD avec un trier du poids des Fateh et six fois plus de vitesse…"Alors comment va  M. Kochavi ?  Il faut bien plus que des "Green Pine" pour te protéger toi et ton entité et que tue le dise surtout à tes amis golfiens …" Ce communiqué du CGRI publié il y a quelques minutes où ce dernier revendique l'attaque devrait être lu et relu par les membres de "l'OTAN arabo-israélienne" . Il y est dit :" Dans la foulée des récents crimes commis par Israêl et en écho à notre promesse de riposte, le CGRI a frappé la nuit dernière à coup de missile tactique et de précision deux centres stratégiques de l'entité sioniste. Tout acte d'agression sioniste lui sera fatale et se heurtera à la réponse cuisante et dévastatrice de l'Iran. Que la nation iranienne soit rassurée, sa sécurité est la ligne rouge des forces militaires iranienne qui ne permettront à aucun pays à aucune partie de se jouer avec" 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV