La situation de l’axe US-Israël au Moyen-Orient, axe qui a bêtement cru pourvoir se refaire une santé après sa défaite en Syrie via une guerre de diversion qu’il a fini par déclencher en Ukraine dans l’espoir de faire piéger puis enliser l’armée russe, quitte à pousser celle-ci à s’extraire du Levant, et ce, sans s’imaginer un seul instant que les Russes, réputés « être trop lourds à la bataille » puissent avoir tiré de belles leçons de leurs combats syriens aux côtés de l’axe de la Résistance, avoir même changé totalement de perception guerrière, et opté pour de l’asymétrique avec en toile de fond des Sukhoï et des MiG remplacés par les missiles Calibr et Iskander (quelque 800 selon les sources US, NDLR), des drones tactiques à activer ça et là afin de combat et de reconnaissance et enfin cette ultime point d’entrecroisement Russie-Résistance à savoir le recours aux forces volontaires pour appuyer les unités de l’armée régulière, et cette situation US-Israël s’est mise en ce mi mars 2022 à soudain, se détériorer avec quatre super opérations totalement inattendues qui à l’heure qu’il est, tend à remettre tous les compteurs américains à zéro :
Or à cette opération parfaitement axée sur le choc pétrolier, a répondu une troisième, et de loin la plus férocement censurée, celle de la Résistance irakienne, contre l’aéroport de Harir, soit cette base US-Israël plantée au nord de l’Irak à Erbil laquelle connaissait un calme relatif depuis juin dernier, date a laquelle les drones « Mohajer » des Hachd y avaient fait une démonstration de force en y bousillant non pas seulement les avions de chasse et de transport ou encore des unités drones US-Israël mais encore les unités de guerre électronique du Mossad cachées dans la partie la mieux conservée de la base.
À en juger ce "pingpong balistique" sous le signe de quoi a débuté le mois de janvier 2022, pingpong maintenu sur une zone de quelque 2000 km entre l’ouest de l’Irak d’une part et l’est syrien de l’autre, l’année 2022 serait l’année des raids « simultanés » voire « imbriqués » c'est-à-dire bien serrés dans le temps et dans l’espace, de façon à en amplifier synergiquement la force, à maintenir une pression persistante propre à faire rompre toute illusion, genre celle que berce encore The National Interest et qui dit que « même engagée en Ukraine contre les Russes, l’US Army ne quitterait la Syrie pour cause de protection d’Israël ».
Au fait c’est suivant cette énorme erreur de perception qu’Israël semble d’ailleurs avoir commis le 7 mars l’un des faux pas les plus fatals de tout son parcours de l’entité « temporaire » et condamnée à disparaître, à savoir éliminer dans un raid aérien ciblé, deux conseillers militaires iraniens alors même que ces derniers se trouvaient en repos dans la banlieue du nord de Damas.
N’est-ce pas là le « prétexte roi » depuis longtemps attendu par l’armée de la Résistance pour ligoter définitivement et par « raids imbriqués » interposés l’armée de l’air sioniste dans le ciel du Levant suivant les mêmes principes sur quoi sont fondées les règles d’engagement définies sur le Front Nord et Sud à la fois par la Résistance libanaise et palestinienne et qui a pour substance l’adage biblique « Œil pour œil dent pour dent » ?
En tout état de cause, c’est ainsi que semble l’avoir senti l’armée sioniste dont le chef d’état-major se trouve depuis 72 heures en escale urgente dans le golfe Persique, à courir entre Manama et Doha et à chercher où implanter un « système radar d’alerte précoce, genre le « Pin Green» en prévision des nuées de drones « iraniens » ou irano-résistance qui pourraient s’abattre « instamment sous peu sur Haïfa, Tel-Aviv ou Eilat », et inverser définitivement la donne aérienne en défaveur de l’armée de l’air sioniste, une armée qui de peur d’une première opération essaimée au drone a même déclassifié, quelques heures après avoir tué sur deux Iraniens, l’un des épisodes les plus humiliants de son histoire très récente: quand elle avait fait décoller deux "F-35 Adir" non pas pour les envoyer bombarder les sites nucléaires iraniens comme elle le promet depuis des lustres mais pour faire abattre trois drones "Shahed" qui selon sa prétention s’apprêtaient à livrer des fusils à la Cisjordanie comme si celle-ci n’avait pas d’autres moyens de s’en procurer à Gaza ou en Jordanie voire d’en fabriquer(M-6) !
D’ailleurs peu après la frappe israélienne de 7 mars, l’Iran a dévoilé un cité sous terrain de drones, creusés au cœur des montagnes iraniennes, voués aux Shahed et le commandant Amir-Ali Hajizadeh, chef de l’aérospatial du CGRI a même laissé entendre que ces 60 UAV ne connaissaient ni limite de portée ni limite opérationnelle.
Alors combien de « F-35 Adir » pour abattre une nuée de 60 « Shahed » ? Israël en compte 30 d’opérationnel mais puisqu’il ne peut compter du tout sur sa DCA multicouche pour intercepter les UAV, sera-t-il en mesure de faire voler simultanément autant de F-35 ?
Et si l’obstacle n’était que cela : un face-à-face flotte F-35/Essaim de "Shahed" pourrait bien voit ce dernier mettre à profit l’une des failles les plus fatidiques du bijou furtif de l’arsenal israélien. Laquelle? Entre autres failles, la faille dans le réservoir de carburant et le système hydraulique rendant le F-35 beaucoup plus vulnérable aux coups de foudre et d'autres sources d'incendie, y compris les tirs ennemis, ceux des drones par exemples dont l'un a bien provoqué le crash d'un hélico Atalet de la marine israélienne le 3 janvier en s'abattant sur son moteur gauche et encore ce n'était qu'un drone suicide. il parait que cette faille révélé précédemment, se manifeste bien plus qu' à basse altitude, soit l'altitude où les drones en général et les drones Shahed en particulier ont l'habitude de survoler. Y-at-il d'autres faille qui puissent servir un essai de drones iraniens contre une flotte de F-35 Adir? La dégradation des performances des trois variantes soit un taux de virage soutenu réduits à 4,6 g pour le F-35A, 4,5 g pour le F-35B, et 5,0 g pour le F-35C...Il parait que le F-35 british abimé en Mediterranée il y a quelques semaines sous le nez et la barde des Russes souffrait de cette anomalie dont peut profiter à merveille un drone. Mais il y a pite encore...
Une capture d’écran du F-35 Adir mentionné dans l’article via adsbexchange.com.
Un événement similaire, s’est produit en 2018 , lorsqu’un autre Adir a été suivi au-dessus de la mer près de Gaza en direction du nord pendant environ une heure. Cette fois, cependant, le code hexadécimal appartenait à un F-35 américain et Israël n’a publié aucune déclaration officielle, déclarait à l'époque la presse sioniste. Question de banaliser la fin d'une imposture. Mais l'entité n'est jamais allé plus loin dans ses éclaircissement. Et si les drones d'un essaim de 60 drones iraniens disposait de quoi changer la fréquence civile Mode-S / ADS-B de façon à ce que le F-35 diffuse Squawk 7600, ce qui signifie «erreur de transmission»? Après tout, les deux drones interceptés en mars 2021 était de type 191... le S-171 a des qualités insoupçonnés surtout quand il se met avec les autres quitte à synchroniser ses capacités avec eux... 2022, année d’une hybridation parfaite des attaques de la Résistance pourrait commencer en Israël