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Tentative américaine de ramener l'US Air Force à sa gloire d'antan échoue lamentablement... l'affaire "Mercer Street" enterrera US/GB/Israël dans le ciel et les mers du Moyen Orient?

L'interception d'un B-52 US en mission dans le ciel afghan alors qu'il avait tenté une approche vers les frontières iraniennes, début août 2021/Twitter

Le mercredi 11 août et à peine en l’espace d’une demi journée, ce trio US-GB-Israël qui prétendait en début de semaine, affûter les armes à l’effet de venger dans le sang, MT Mercer Street, ce navire espion israélien déguisé en cargo qui faisait route le 29 juillet en direction des Émirats avant que le ciel ne lui tombe dessus, à la faveur d’une très probable frappe au drone dont le modus operani reste en dépit de 15 jours d’investigation intense Pentagone-Royal Army-Tsahal, appuyées par tout ce que compte le golfe Persique de satellites, de radars et d’équipements d’espionnage et qui disait même n’avoir que l’embarras du choix, entre le fait de « faire couler un navire logistique iranien » en mer Rouge, ou un « pétrolier » au large de Lattaquié en Syrie ou alors frapper « une île iranienne du golfe Persique », eh bien trio a éclaté !

Sa Majesté Elizabeth a annoncé par presse interposée avoir envoyé ses « SAS » à Mahra, dans l’Est yéménite, non loin des frontières omanaises pour y « traquer » les Yéménites qui auraient pris pour cible le "Mercer Street" le soir du 29 juillet à coup des « drones à sens unique certes « mais qui » aurait survolé en mode auto-pilotage sur presque deux tiers du trajet entre le Yémen et le nord de l’océan Indien avant de s’abattre sur le navire espion en mode pilotage humain pour le tiers du trajet restant.

Ce faisant Sa Majesté a fait comprendre qu’elle avait une peur bleue de voir le CGRI, au moindre agissement hostile british, refaire un remake de l’abordage spectaculaire en  2019 du supertanker british, Steno Impero, dans le détroit d’Hormuz surtout que le registre de confrontation a totalement changé de nature en cet été 2021 et que le CGRI s’en prendra non pas à des pétroliers mais bel et bien à des navires de guerre british avec justement des Seal’s à bord.

Un HMS Defendre, dont le capitaine se targue, d’avoir harcelé en avril la Russie de Poutine en Crimée sans que celle-ci ose lui réponde dûment, n’aurait alors pas trop de chance face aux vedettes rapides du CGRI qui dans un radical bond tactique et technique en avant, en sont quelques 500 de nouveaux types à s’être dotés depuis décembre de missiles de croisière Nasr et Kowsar plus une variété de drones (Ababil Mohajer, Sepehr, Shahab 2 Hodhod 4), suivant une doctrine navale optimisée qui veut synchroniser en une seule attaque, des essaims de drones-missiles de croisière et de vedettes rapides en attendant que ce cocktail ultra-explosif accueille aussi des drones sous-marins iranien.

Côté yankee, le trio a aussi pris un coup car ce mercredi 11 août, a été marqué par une totale cacophonie au sein du Pentagone dont le sous-secrétaire adjoint Dana Stroul « blanchissait » l’Iran en accusant les « Houthis » d’avoir visé Mercer Street avant d’être démenti quelques heures plus tard par ce même Pentagone qui a affirmé « non, non, et non… C’est l’Iran et pas le Yémen dans le coup », les USA ayant visiblement peur de voir le dialogue tenu Ansarallah-USA se rompre définitivement.

Mais qu’en est-il d’Israël dont le ministre de la Guerre, retranché sous la jupe US-GB, a continué encore ce mercredi soir à jaser et à brandir ses sabres rouillés à l’adresse de l’Iran, quitte à promettre le pire aux Iraniens ?

Les observateurs auront remarqué un royal dégonflage non pas seulement parce que pour toute riposte « navale » à l’affaire Mercer Street, l’entité s’est contentée d’un « pétard mouillé » à savoir d’un acte de sabotage ce mardi à Lattaquié et à bord du porte-conteneur libanais Wisdom, vite maîtrisé, mais encore parce que Tel-Aviv est toujours sous le choc de voir le ciel syrien se connecter aux détroits et mers océaniques de la région, puis ces mêmes mers, se connecter au ciel du Liban : un vertigineux circuit aéronaval qui a fait que la frappe israélienne à F-16  du 22 juillet contre Qusseir (Homs) a été ripostée par la frappe au drone du 29 juillet en mer d’Oman, à quoi il a tenté de répondre en bombardant le sud du Liban pour la première fois depuis 2014  avant de recevoir en pleine figure les roquettes du Hezbollah en Galilée.

Or les stratèges US-Israël ne sont pas bêtes : ils comprennent parfaitement que ce « circuit infernal » tracé par la Résistance tend à les entraîner sur un terrain fort accidenté (naval) où l’adverse « asymétrique » fera une bouchée de l’US Navy, de la Royal Navy, de la marine sioniste… Faut-il se laisser piéger ?

Ce jeudi 12 août l’US Air Force qui de l’aveu de McKenzie n’est que l’ombre d’elle-même depuis que les drones de la Résistance domine le ciel du Moyen-Orient, a tenté une mini démonstration de force anti Iran : cela fait une semaine en effet que les B-52 US partis d’al-Udeid bombardent l’Afghanistan sous le prétexte à avoir à y contrer les talibans qui y jouent leur jeu. L’un d’entre eux se serait approché des frontières du sud est, avant d’être intercepté et de prendre la fuite. Mais ce n’est pas tout sur les écrans de leurs radars, les iraniens surveillaient aussi un « avion furtif » US… un F-35 ? On l’ignore toujours est-il que l’avion furtif aussi, a eu la peur de sa vie quand la DCA iranienne lui a lancé un vert avertissement. Presque au même moment un MQ-9, de la même gamme que ce RQ-4 dont l’un a été royalement pulvérisé dans le ciel du sud de l’Iran en 2019, a tenté lui aussi une approche vers les frontières aériennes du détroit d’Hormuz, là aussi le même vert avertissement et la même fuite US.

Deux « incidents » qui devraient à l’heure qu’il est avoir fait comprendre au camp d’en face que la DCA intégrée iranienne l’est vraiment et que n’en déplaise à l’US Air Force, elle tendrait même à intégrer le ciel de tous les pays de la Résistance.

Vidéo: interception d'un MQ-9 dans le détroit d'Hormuz, le 12 août/ Twitter

C’est une DCA qui compte des radars cosmiques, Sepehr par exemple, qui rayonne des ondes HF vers l'ionosphère, allant de 85 km à 600 km. En exposant les ondes à cette couche, ce qui conduit à leur retour à la terre, une large gamme peut être couverte. Ces radars conviennent à la surveillance de zones éloignées de 500 à 4 000 kilomètres ou plus dans de vastes zones et sont principalement destinés à l'observation de régions éloignées ; leur puissance d'observation minimale est estimée à 500 km et leur puissance d'observation maximale à 4 000 km. Au niveau de la structure, ce radar iranien est constitués d’un réseau d'antennes émettrices et réceptrices fixe qui en plus de leur fonction militaire, pourraient être utilisés dans la section d'alerte précoce des systèmes de missiles balistiques et de croisière, ou dans le contrôle du trafic maritime.

Sepehr a une portée habituelle de 2 500 kilomètres, mais qui peut varier de 800 kilomètres à 3 000 kilomètres. Avec une telle vision du ciel du Moyen-Orient qui va jusqu’en Méditerranée, l’US Air Force ne saura inverser la donne ou alors elle le tentera au risque de perdre un B-52 ou un F-35 non pas dans le ciel iranien mais à proximité.

De Sepehr, le commandant en chef de la base de Khatam ol-Anbiya dit : « Avec Sepehr, nous pouvons scruter l'ennemi de loin et cela inclut les pays et les objets à portée du radar. C’est une sorte de défense en profondeur que nous établissions d’autant plus que le dispositif est à même de détecter des cibles furtives et des micro-UAV à basse, moyenne et haute altitude, tout en identifiant et en détectant très facilement les missiles balistiques, semi-balistiques et de croisière »… et les Yankee savent que l’Iran ne bluffe pas ni non plus ses alliés.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV