Ce n’est pas trop prudent de la part de Blinken de tenir de pareil langage quand on est à la tête de la diplomatie d’une Amérique qui dispose de plus de 150 bases de campement de troupes à travers le golfe Persique, parfaitement en ligne de mire des rangées de missiles balistiques, de croisière iraniens, et ce, sous un ciel moyen-oriental désormais sous l’empire total des drones à base made in Iran qui surgissent du néant pour frapper avec une force et précision redoutable et au terme des opérations d’une complexité inouïe des navires logistiques les mieux escortés du monde et on pense évidemment à « Hyperion Ray » ou encore à « Hélios Ray », ou à pénétrer comme une bombe anti bunker le quai et la passerelle de commandement d’un certain "Mercer Street" le 29 juillet pour liquider juste autant d’agents militaires qu’il faut, à l’effet de relier le ciel du Levant au golfe persique, à la mer d’Oman à l’océan Indien, à faire comprendre à l’entité sioniste que le ciel de la Syrie, celui du Sud Liban n’est plus son chassé-gardée et que pour chaque goute du sang des Résistants, coulé il faut en payer le prix.
Il y a quelques heures, le secrétaire d'État américain, Blinken a menacé de vouloir punir l’Iran pour cette opération de représailles anti-israéliennes qui depuis le 29 juillet a introduit un paramètre nouveau dans la bataille, donnant une nouvelle dimension « aéronavale » à la guerre intense qui se déroule entre US et Cie d’une part et l’axe de la Résistance de l’autre pour la libération du ciel, des mers et des terres du Moyen Orient. Aussi sur fond de frappes aériennes menées depuis trois jours par les B-52 US contre l’Afghanistan, tout juste à la porte orientale de l’Iran, l’USS Ronald Reagan a fait son apparition, non loin des eaux méridionales iraniennes pour envoyer ses F-18 Hornet à raison de plusieurs sorties par jour, larguer leurs bombes sous les civils afghans, et ce, sous prétexte d’avoir à contrer les talibans avec qui l’Amérique a mené des mois de négociations soldées même par un vrai-faux deal.
Mais la « punition potentielle US » n’en est pas restée là : puisque depuis mai, et cette historique offensive balistique "Epée de Qods", mélange du génie et de la technicité asymétrique, l’Amérique sait que la guerre contre n’importe quelle composante de la Résistance équivaut à une guerre contre tous, elle a même commencé un timide retrait de certaines bases US en Irak, au Qatar et au Koweït, en direction de la Jordanie qu’elle a transformée, moyennant des pièces sonnantes et trébuchantes, en une base grandeur nature, histoire de se mettre à l’abri des foudres de la Résistance irakienne. Et bien une première erreur de perception surgit là : car si les drones et les roquettes irakiens frappent les bases US en Irak, il n’y a aucune raison pour qu’ils ne les frappent pas en Jordanie!
Le roi Abdellah II l’a reconnu d’ailleurs très intelligemment quand à Washington en pleine cérémonie d’intronisation à titre de nouveau " chouchou" des Yankee au Moyen-Orient et ce, en lieu et place du pauvre MBS, il a affirmé que les drones made in Iran « sont aussi tombés en Jordanie », à comprendre que le Patriot est partout aveugle face à la toute puissance dronesque de la Résistance, que ce soit à Harir à Erbil, à Aïn al-Asad à Al-Anbar ou en Jordanie ou à Prince Sultan à Riyad. C’est un problème radar et d’interception que Lockheed Martin/Elbit et Raytheon devront mettre des années d’abord à analyser puis à obvier, vu qu’ils en sont toujours à tirer des plans sur des comètes et à s’imaginer qu’une DCA-Laser saurait endiguer une nuée « intelligente » de drones dont certains pour reprendre l’expression The Drive « sont à sens unique » mais qui ne sont pas vraiment des drones kamikaze, car tout en se dirigeant vers la cible à la faveur de leur censeur optique inclus dans le nez et donc à agir comme une plateforme d’attaque, ils continuent tout comme un drone de reconnaissance à émettre des images à leur C2 ».
Mais Il y a plus : cette « punition anti Iran » que promet Blinken et à sa suite, le Rosbif Dominique Rob, a aussi poussé depuis quelques jours l’axe US/GB à envoyer des forces spéciales au Yémen. Rien d’anormal à la première vue, puis Américains et Britanniques et leurs supplétifs qaïdites et daechistes massés depuis deux mois tout autour de Maarib, à al Bayda, continuent à enregistrer des pertes et des dégâts mais cette fois les anglo-saxons, répartis entre Lahj au sud pour leur contingent US et Mahra à l’est, pour le contingent british disent être à la recherche « du commando houthi impliqué dans l’attaque du 29 mi », un « commando qui a fait le boulot à coup de « Shahed 136 » de façon téléguidée pour deux tiers du trajet et piloté pour un tiers restant ». Alors, Iran ou Ansrallah ? Cela revient au même puisque Blinken veut punir tout axe de la Résistance. N’empêche qu’une seconde limite se porte aussitôt au grand jour : entre une éventuelle base de drone d’Ansarallah que les forces spéciales du couple Biden Sa Majesté auraient à dénicher au sol et qui tout compte fait pourrait se trouver à Hudaydah et le lieu de ciblage de Mercer Street il y a au moins quelques 3000 kms de distance.
Un Ansarallah qui a promu sa technologique de drone pour remplacer Samad 1, Qassef K2..ayant une portée moyenne de 1000 1500 par des engins qui eux disposent de 3000 kms de portée, se laissera –t-il faire ? Difficile de répondre par Oui . Et c’est là qui apparaît la troisième faille de cette « stratégie de punition » US contre l’axe de la Résistance qui en dépit des années d’échec ne semble pas en avoir tiré leçon qui s’impose : des sources d’information régionales viennent d’annoncer le passage par le canal de Suez d’un sous-marin Dauphin israélien escorté de deux destroyer Sa’ar et l’entrée de la flotte en mer Rouge. Peu d’analystes risqueraient de ne pas penser au navire logistique iranien Saviz, navire de renseignement du CGRI selon Riyad qui a déjà subi une première attaque à coup de mine israélienne il y a plusieurs mois et qui pourrait dans le cadre « d’une punition anti-Iran » être pris d’ici les heures à venir pour cible. Depuis quelques jours, CNN ne cesse de répéter d’ailleurs à l’adresse des Israéliens le message suivant : Saviz aurait été remplacé par un autre navire Behshad comme designer une cible à abattre. Sauf que si cette « cible » est abattue et qu’il y aurait des « morts », le Dauphin et les deux Sa'ar n’échapperait pas, comme ne cesse de le réitérer les commandants militaires iraniens depuis quelques heures à la riposte…
Avant de rentrer à Eilat, le QG de la marine sioniste, cette flotte aurait outre à avoir à sauter sur les mines marines d’Ansarallah, à faire face à cet espèce d’appareil parfaitement inouï auquel l’armée sioniste a parfaitement goûté en mai quand son site offshore « Tamer » a explosé, poussant Américains et Emiratis à fuir : c’était des drones sous-main kamikaze avec une charge, selon l’armée israélienne de 50 kg. Mais c’était la version Méditerranéenne. En mer Rouge, les choses pourraient être bien différentes : des drones sous-marins dites de charge plus importante et en plus ayant la capacité d’essaimage.
Et ce ne sera pas le Dauphin ou le Sa’ar uniquement qui feraient naufrage mais aussi et pourquoi pas le « Queen Elizabeth » qui avec ses F-35 défaillant rodent depuis des semaines non loin d’Ansarlalh. Mais ceci n’est qu’une des possibles ripostes. Eilat, puisque c’est de là que la flotte israélienne est partie, n’a toujours pas pansé ses plaies de mai. Tant mieux, le leader du Hamas, qui se trouve à Téhéran à l’occasion de prestation de serment de Raïssi, a de très bons cocktails missiles-roquettes à l’abattre. Et si l’USS Reagan est tenté de le venger, ainsi que le laisse entendre Blinken, le CGRI lui fera la fête … Ce premier clash, on pourrait parfaitement l'imaginer rien qu'en se référant à ce qui s'est passé à Gaza en mai : il y aura des milliers de missiles balistiques et de croisière de courte, de moyenne et de longue portée et pour tous les goût: quelques noms, Zolfaghar Mobin, Fateh Mobin, Khorramchahr, Dezfoul, Emad, Raad-500 ...entre autres.