Dans la nuit de mardi à mercredi, 30 août, alors même que l’axe US/Israël suivait goulument les scènes de violence armées dans les rues de Bagdad, de Bassora et de quelques autres grandes villes de l’Irak, violence éclaté après l’annonce du retrait du religieux chiite Muqtada Sadr de la vie politique, y voyant les prémices de ce à quoi ses officines et think tankiste travaillent nuit et jour depuis 2020 à savoir une "guerre interchiite" propre à faire éclater les Hachd al-Chaabi, unique force au monde à en découdre après la guerre de Vietnam avec l’Amérique, à avoir cassé l’US Air force à coup de drones, à avoir ratatiné l’US Army via ses roquettes et bombes improvisées, bref à faire du soldat Rayan un rat hystérique prompt à s’enterrer au moindre bruit de l’explosion dans son trou, les sources irakiennes ont fait état d’un curieux et fort inattendu déplacement du centre des combats de rue vers la Zone verte, ce quartier huppé made in US planté au cœur de la capitale qui barricade tel un bouclier non seulement l’ambassade-base US, mais encore l’ensemble des représentations dites politiques otaniennes, quartier que le gouvernement pro-Occident de Kazemi protège bien mieux que l’espace aérien irakien.
Vidéo: l'ambassade US sous les roquettes, 29 août
Des centaines de forces sécuritaires y ont alors été expédiées à l’effet de mettre à l’abri des Yankees, mais en vain. Toute la nuit marquée par un couvre-feu décrété sur l’ensemble du territoire national, des mitraillettes et des roquettes ayant retenti. Dans quelle direction ? Essentiellement en direction de l’ambassade US et des pays de l’OTAN !
Selon Sabereen News, canal proche de la Résistance, « après une salve préliminaire, des Katioucha de 107 mm ont pris d’assaut Green Zone dont deux ont directement touché les locaux de l’ambassade US. La représentation hollandaise a été la seconde cible à avoir souffert des éclats d’obus au point tel que les soi-disant diplomates en ont été évacués vers l’ambassade allemande. Curieuse évolution dans la mesure où l’émissaire hollandaise de l’ONU, Jeanine Hennis Plasschaert, connues pour ses ingénieuses manigances et plants immixtionistes au cours des élections législatives dont et surtout le comptage truqué des voix censées éliminer les candidats des Hachd n’aurait jamais cru avoir un jour à voir son personnel être en débandade de la sorte.
Vidéo: Zone verte prise d'assaut, 29 août/twitter
Autres cibles otaniennes visées ?
Vidéo: tir de katioucha des sadristes contre l'ambassade US/twitter
Toujours selon la chaîne Télégramme Sabereen News « des roquettes Katioucha ont également frappé de plein fouet une entreprise turque, chargée de la « construction de la banque centrale d’Irak », mais que de mauvaises langues disent être largement impliquée dans le « trafic » du pétrole irakien via Erbil vers l’entité sioniste, une entreprise qui aurait d’ailleurs veillé à ce que le chef kurde d’Erbil et ami de longue date d’Israël Barzani puisse vendre en juillet « 16 pc du pétrole irakien tirés des puits du Kurdistan pour la somme modique de 11 dollars le baril aux Israéliens » alors que la guerre anti Russie de l’OTAN en Ukraine bat son plein et que le baril dépasse du fait des sanctions US chaque jour un nouveau sommet.
Mais en termes de révélations pétrolières, cette très étrange journée de lundi que les médias aux ordres placent d’emblée sous le signe d’une guerre « chiites contre chiites » propre à vampiriser la Résistance n’en est pas restée là, les agences ayant fait état de 13.8 millions de barils exportés rien qu’au mois de juin par le Kurdistan irakien dont 1.7 millions en direction des territoires occupés de la Palestine contre 5 millions en Grande-Bretagne et 2.8 millions en Croatie.
Vidéo: Zone verte prise d'assaut, 29 août/twitter
Lire aussi : Le gouvernement Sadriste va-t-il tolérer les troupes US ?
Car à Bassora d’où les plans US/OTAN ont réussi à éloigner depuis 2019 la Chine, ses entreprises et sa Route de la soie, c’est un projet alternatif dit pipeline Bassora-port d’Aqba qui se mijote et qui s’en trouve donc bien lésé, si les violences s’inscrivent dans la durée.
Hier soir, une fois les rafles de Katioucha partis contre la Zone verte, l’ambassade US s’est mise à activer ses C-RAMam, mais les troublions sadristes eux avaient l’esprit tranquille, car les contre-performances des C-RAM, des Patriot et des THAAD, c’est de notoriété publique en Irak.
C’est sans doute pour cette même raison que dès hier soir, les Yankees ont exigé que la route Al-Anbar-Bagdad soit fermée sans doute par crainte que cette « violence interchiite » aux dimensions particulièrement anti-US/anti-OTAN n’atteigne d’une façon ou d’une autre la base d’Aïn al-Assad. Les toutes dernières informations en provenance de Bagdad relayées par les chaînes de la Résistance confirment toujours une irréfragable concentration des sadristes autour de la Zone verte et l’apparition outre des Katioucha, des obus de mortier tirés en vague continue contre l’ambassade US. Et l’ambassadrice US, la sioniste Robinovsky qui parachutée depuis le Koweït voisin après mille et un scandale avait laissé entendre vouloir mener une « mission enrichissante » en Irak, où est-elle exactement ?
Vidéo: le port de Bassora, le 29 août/twitter
On l’ignore, mais elle ne devrait pas avoir la tête de ses bons jours vu que le scénario d’une révolution colorée qu’elle dit en avoir concocté déjà « une bonne dizaine » ne s’est pas déroulé comme prévu cette nuit dans les rues de Bagdad ni ailleurs dans d’autres villes irakiennes: de mémoire d’américain, jamais les acteurs de ce genre de scénario ne s’en prennent à leurs scénaristes. Or, l’Amérique comme l’OTAN et Israël semblent être depuis hier la cible favorite des « émeutiers ». Côté politique de l’histoire, non plus, ce ne sont pas de bonnes nouvelles au goût des Américains qui tombent en ce moment : la justice irakienne vient de suspendre l’examen du projet de la dissolution du Parlement jusqu’à nouvel ordre... A quoi s'ajoute des cours du pétrole qui commence à grimper et les craintes US/OTAN/Israël à la veille du premier septembre que le Hezbollah a promis de "balistiser", si l'affaire de Karish n'est pas réglée dûment.
