Le groupe de résistance irakien a revendiqué l'attaque de drone contre la base aérienne américaine au Koweït.
Un groupe de résistance irakien appelé al-Wartheen a annoncé avoir ciblé vendredi dernier la base aérienne américaine Ali al-Salem au Koweït, a rapporté Al-Alam, samedi 20 août.
« Nous assumons la responsabilité de l'attaque contre la base aérienne d'Ali al-Salem au nord-ouest du Koweït, où sont présents des soldats ennemis américains », a indiqué le groupe dans un communiqué.
Le groupe de résistance irakien a souligné dans son communiqué que cette opération a été menée à l'aide de plusieurs drones kamikazes de type Qassem à 06h30 (heure locale), le vendredi 12 août 2022, ayant causé de gros dégâts à la base aérienne de l’ennemi.
Le groupe al-Wartheen fait allégeance aux commandants martyrs de la Résistance, le général Qassem Soleimani et Abou Mahdi al-Mohandes, déclarant : « Nous sommes les héritiers de votre lutte, nous ciblons donc ceux qui ont été impliqués dans votre assassinat. »
En Jordanie, Mohammed Ahmad al-Rossan, membre du bureau politique du Mouvement populaire jordanien a accusé l'Amérique et ses alliés du golfe Persique de tenter d'intensifier la crise actuelle en Irak et d'alimenter les conflits sectaires dans ce pays.
L'Amérique veut maintenir la société irakienne dans un état de faiblesse et approfondir les différences entre les chiites, a-t-il dénoncé, ajoutant que certains groupes irakiens interagissent avec l'Amérique et les pays du golfe Persique pour diviser le tissu social de l'Irak dans l'intérêt de la stratégie américano-sioniste.
En écho avec lui, l'analyste politique irakien Mohammad al-Yasiri, affirme que l'Occident tente de créer la discorde dans les rangs des chiites en Irak avec l'aide financière de certains pays du golfe Persique, soulignant que le gouvernement américain s'efforce de profiter de certaines divergences d'opinion entre les chiites et le mouvement Sadr.
Selon lui, Washington utilise des outils à l'intérieur de l'Irak pour créer le chaos et le conflit politique entre certaines parties pour ainsi renforcer sa présence sur les scènes politiques et sécuritaires.