Qu’est-ce qui aurait forcé le président Macron de prendre la combine et d’appeler cette nuit de 23 juillet son homologue iranien pour s’entretenir avec lui pendant deux longues heures alors même qu’il y deux semaines le Quai d’Orsay lançais un avertissement à tous les citoyens français pour qu’ils ne se rendent pas en Iran ou s’ils y sont, qu’ils fassent attention à leur déplacement « sous peine de se voir capturés et mis en taule surtout s’ils sont des binationaux » ? Plus d’un analystes miseraient sur le pétrole et le gaz iranien que les tergiversations US à Vienne a fait glisser des mains des Européens alors que tout était réuni pour une levée de l’embargo contre l’Iran et un retour en force des millions de barils de pétrole et d’autant sinon plus de gaz iranien sur le marché ce qui aurait soulagé les craintes hivernales des foyers français tout comme européens.
. D’ailleurs hier soir et là on cite des sources proches de la présidence l’accord nucléaire a figuré en bonne place à l’ordre des débats et même si Macron a réitéré ses phrases clichés genre « je suis déçu des résultats des négociations « ou encore « le temps presse » mais in fine il s’est laissé convaincre par un président Raissi qui lui a rappelé que l’insécurité énergétique ambiante, la carence dont souffre l’Europe c’est l’Amérique, l’Amérique plus une Europe suiviste. Ceci état, le pétrole et le gaz iraniens dont le chef de l’Elysée a souhaité l’injection sur le marché déjà lors du sommet de G7 à Madrid ne semble pas avoir occupé le tout dans cette conversation. Pourquoi ? et bien pour la simple et bonne phrase qu’aurait lancé timidement M Macron et qui constitue un tournant dans la politique moyen orientale et plus particulièrement syrienne de la France si évidemment il ne s’agit pas encore de l’un de ces palissades dont seul Jupiter a le secret. Le président Macron a dit : » la France s’oppose comme l’Iran à toute offensive étrangère contre la Syrie »
Que comprendre de cette laconique phrase ?
Mais la France s’oppose-t-elle réellement à la Turquie elle qui comme Ankara en jouant à fond la carte « kurde » continue à maintenir la présence de ses forces spéciales à Hassakeh, à Raqqa voire même à Deir ez Zor où les Yankee continuent à pomper le pétrole syrien et ce, même sous des salves quasi hebdomadaire des missiles et des roquettes de la Résistance ? Difficile de répondre par affirmative surtout que les liens Ankara-Paris, même ultra détériorés et on l’a vu dans le cas de la Libye et des sources offshores méditerranéennes finissent toujours par s’arranger vu qu’il s’agit de deux alliés au sein de l’OTAN et convaincus de son bienfondé.
Qu’est-ce qui aurait alors inquiété à un tel point M Macron pour qu’il appelle Raissi ? la réponse se trouve non pas entièrement en Syrie mais aussi en Irak. Depuis cinq jours l’armée turque qui s’est infiltrée à quelques 400 km de profondeur à l’intérieur de l’Irak qui a violé son intégrité territorial, aérien, et terrestres, dixit le conseil de sécurité national irakien à 23 000 reprises, qui y détient plus de 20 bases militaires illégales plus 4 000 soldats et militaires et tout ceci pour un projet éminemment anglo-saxon lequel projet consiste à couper la prolongation géographique Irak Syrie au niveau u nord de l’Irak surtout à Sinjar e t à faire dans le Kurdistan irakien éternellement le lit du détournement du pétrole irakien et syrien vers Israël.
Or cette perspective que le Sultan Erdogan et ses amis au sein de l’IOTAN jugeaient acquise il n’y a pas si longtemps vient d’être secoué depuis que Ankara a lâchement tué à l’israélienne des enfants kurdes dans leur villégiature à Zako en les frappant à coup d’artillerie puis en les refrappant, et en en incombant la faute aux PKK, cette entité liée à la CIA et au Mossad et en connivence directe avec MIT turc.
M Macron a raison d’avoir peur de reconnaître un sort irakien pareil à celui du Sultan qui après avoir bombé le torse se dégonfle lamentablement allant frapper à la porte des Barzani pour que la Résistance irakienne renonce à exiger comme elle le fait désormais un retrait pur et simple des troupes d’occupations turques de Mossoul : six attaques aux roquettes tactiques et à l’essaim de drone en moins de cinq jours, des dizaines de pertes dans les rangs de l’armée tuque, une crise politique ouverte, un boycott large des produits turcs et des frontières qui risquent d’être fermés et des milliards de dollars de commerce turco irakien qui peuvent partir en fumée… Voilà de quoi M Macron a peur, d’une "turquisation" de la présence française en Mésopotamie. Au fait jamais l’Irak n’a tenu un front aussi uni contre la présence de l’OTAN où militaires politiciens homme de la rue conspuent contre l’occupation. Hier soir, des essaims de drones irakiens ont abattu pour la deuxième fois la base militaire des forces armées turques à Bamarni dans la province de Dohuk. Des drones selon Sabereen News, suicide à sens unique :
"Deux escouades de drones suicides à voilure fixe "Kamikaze" ont volé vers l'une des bases de la Turquie en Irak", puis l'ont ciblée », une attaque revendiquée aussitôt par la Résistance irakienne. Au fait le Sultan vit désormais entre des salves de roquettes de 14 à 20 tirs et des drones kamikazes essaimés et vu le récit qu’en font les Russes, ce n’est du tout enviable : « au moins 3 drones kamikazes Ababil-2 ont été lancées sur la base militaire turque, mais, les Kurdes irakiens rapportent que l'attaque était beaucoup plus puissante et a été menée depuis plusieurs directions à la fois. Cela a diminué les chances d'intercepter avec succès les drones kamikazes et garantissait un maximum de dégâts. »
Et ces sources d’ajouter : « Il convient de citer que la base militaire de Bamarni est illégalement occupée par l’armée turque, et selon les experts, les frappes contre elle par les forces kurdes sont tout à fait légales, d'autant plus que plus tôt à Bagdad, ils ont exigé que les troupes turques quittent immédiatement…Au moins 14 frappes ont été menées sur une base militaire turque dans le nord de l'Irak, mais Ankara n'a pas officiellement commenté les conséquences de l'attaque ». Face à cette escalade, tout homme avisé se poserait cette question : et si ce que réserve en ce moment même la Résistance irakienne à l’Atlantiste Erdogan n’était qu’un prélude à ce qui se prépare contre l’OTAN en Syrie ? Et on aimerait croire que Macron est un homme avisé. La France a beaucoup intérêt en Irak et n'aime sans doute pas s'y brûler les doigts au feu de l'OTAN comme elle l'a fait en Ukraine... Pour le reste d'ici peu le Sultan risque d'avoir à subir en plein territoire turc les essaims de drones de la Résistance qui vient tout juste achevé une parade militaire impressionnantes d'unités blindées.