Ce n’est pas qu’au QG de l’état-major russe qu’on suit avec une totale concentration ce qui se passe en ce moment même dans le ciel de l’Iran. Certes en Ukraine où les Britanniques prétendent qu’il y aurait un ralentissement des opérations pour cause d’affaiblissement de la force de frappe russe, ralentissement qu’ici au sein de la Résistance on interprète comme signe d’un changement de mode opérationnel à venir et on en a pour preuve cette information communiquée par Avia.pro comme quoi les Russes viennent de fabriquer, leur propre drone switchblade LAOP-500 il y a l’urgence pour que la bataille aille dans un sens asymétrique, plus légère, plus agile et que côté aérien elle commence à faire entrer plus largement en scène le facteur aérien, non pas de type classique ( Sukhoi MiG …mais hybride soit le mélange interconnecté drone-avion, n’empêche que cette manœuvre de drone qu’a lancé l’armée iranienne ce mercredi et pour deux jours, tout le monde le sait, est dédié essentiellement au Hezbollah.
Et le général d’ajouter : « pour ce premier jour d’exercice, concentré sur ISR (intelligence reconnaissance surveillance) nous avons défini pour chaque drone une mission particulière qu’ils devront intercepter avant de passer à l’acte et les détruire. Mais pour que la simulation se fasse dans des conditions proches de la réalité de la guerre nous avons déployé tout au long de la zone d’opération des dispositifs de la guerre électronique pour mettre à l’épreuve les capacités anti jimming de nos appareils. Nos drones ont en effet à faire face aux drones ennemis qui chercheraient à prendre d’assaut la zone d’opération. Ils devront les intercepter/ Ceci est pour le premier jour. Quant au second jour, la mission de nos UAV consiste à détruire collectivement des drones ennemis ».
N’est-ce pas superbement complexe ce niveau de combat pour les concepteurs de Switchblade, de Bayraktar ou encore de Harpy ? Ce mercredi, et simultanément aux images que collectaient sur les zones d’opération les satellites-espions US/Israël, trop craintifs à avoir subir le même choc dès le mois de septembre en Méditerranée où outre Israël il y a l’OTAN et ses dizaines de bases grecques, chypriotes, turques en action permanente, la presse sioniste publiait, hystérique, analyse sur analyse sur ce qui devrait être un scénario d’attaque anti –Israël du Hezbollah auquel participerait Gaza, une rencontre imprévue entre Nasrallah et le secrétaire général du Jihad islamique, Nakhalah venant tout juste d’avoir lieu ce matin :
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Israël s'attend à une attaque d'essaims de drones accompagnés de tirs de roquettes intenses et précis sur les fronts nord (Hezbollah) et sud (Hamas). Mais le scénario le plus dangereux est l'utilisation par la Résistance de drones transportant des substances toxiques et mortelles, écrit Yossi Yehoshua le soi-disant l’analyste militaire. Il juge ensuite que les discours fréquents du secrétaire général du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, où il dit vouloir attaquer Israël en premier, et ce à l’opposé d’une approche plutôt défensive jusqu’ici a inquiété tout le monde en Israël.
« En cas de conflit, la principale préoccupation de l'armée israélienne est de savoir comment contenir et contrôler ses flammes. Même si le feu de la guerre est allumé par un incident, cela peut rapidement conduire à une bataille de plusieurs jours et aboutir à une guerre totale. » Dans une autre partie de son article, Yossi Yehoshua fait allusion aux réunions précipitées des milieux sécuritaires du régime sioniste, avouant que dans la conjoncture actuelle, « le plus grand défi pour le système de sécurité israélien est de savoir comment et quand arrêter la tension avec le Hezbollah ».
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« Israël a certes affirmé qu'il était en mesure de faire tomber les drones lancés par le Hezbollah vers la plate-forme de Karish en Méditerranée en juillet dernier, toutefois, il est trop tôt pour en conclure sur les capacités d'Israël à faire face à cette menace évolutive, étant donné que les ennemis possèdent désormais des avions sans pilote en grande quantité et en constance évolution et que Iron beam israélien n’est pas sorti vainqueur de la dernière épreuve de force que le Jihad islamique de la Palestine lui a imposée début août où il a tiré 1000 roquettes contre 58 colonies israéliennes. En effet le développement de systèmes laser pour contrer la menace de drones ne signifie en aucun cas renoncer aux systèmes de défense que possède Israël. Au contraire, le laser servira de coup de pouce pour faire face aux menaces diverses et multiples qui affligent le régime occupant. Mais est-ce suffisant ? on n’en est pas sur vu que cette capacité dronesque donne la possibilité de changer constamment de scénario ! , » .
Et l’étude de mentionner plusieurs scénarios pour lesquels Israël doit se préparer, mais sans s'y limiter, à savoir le lancement par des groupes hostiles à Israël de drones chargés de matières toxiques et mortelles dans les profondeurs israéliennes »
Mais la presse israélienne a-t-elle tout vu ? vaguement quand elle écrit : « la menace des drones est passée ces dernières années d'un phénomène marginal à l'un des outils les plus importants entre les mains du Hezbollah et du Hamas, et que ces drones peuvent harceler Israël et ses alliés ; cela s'ajoute à la menace dramatique de l'Iran lui-même, dont tous les indices pointent vers sa transformation en une superpuissance dans le domaine des avions sans pilote ».
Et si les deux jours d’exercices que l’Iran mène en ce moment avec la participation de ses alliés étaient au fait la consécration de la naissance d’un centre de commande intégré régional, genre de TASSK Force 59 de la Ve flotte US avec laquelle l’Amérique a arnaqué les golfiens jusqu’à ce qu’ils la renvoient balader elle et sa Task Force 59 ainsi que l’OTAN moyen-orientale et sa DCA intégrée ? Si c’est cela on comprend alors cette toute dernière information qui tombe : Des fuites d'informations provenant des milieux sionistes montrent que ce régime cherche à présenter une nouvelle proposition dans le dossier de la démarcation maritime avec le Liban comme suit : Que Qana soit entièrement sous le contrôle du Liban et que la 23e ligne soit considérée comme la ligne frontalière dans les futures négociations indirectes. Mais Israël fait tout pour cacher sa peur des drones et insinuer que cette proposition était basée sur un accord avec la partie libanaise pour déterminer les frontières maritimes, et non « par peur et soumission aux menaces du Hezbollah ».
