Deuxième essaim de drones du Hezbollah lancé contre les territoires occupés ? L'annonce paniquée des médias sionistes le suppose.
Dans l’après-midi de ce lundi 18 juillet, les sources sionistes ont affirmé qu'un drone était entré dans l'espace aérien des territoires occupés. La chaîne d’information Kan a présenté le drone comme appartenant au mouvement libanais Hezbollah et que l'armée du régime sioniste l’avait abattu.
Des sources sionistes ont publié l’image du drone abattu. Les sources d'information libanaises affiliées au Hezbollah, elles, n'ont pourtant fait aucun commentaire sur l’information; même si le 11 juillet, le Hezbollah avait annoncé que trois drones non armés de différentes tailles avaient volé vers la zone contestée entre le Liban et Israël où se situe le champ gazier de Karish, soulignant que les drones ont accompli leur mission de reconnaissance et que les sionistes en avaient saisi le message.
De son côté, l'armée israélienne a confirmé avoir intercepté et abattu trois drones du Hezbollah qui se dirigeaient vers la plate-forme gazière de Karish dans l'est de la Méditerranée, une source sioniste déclarant que les trois drones envoyés vers cette zone n’étaient pas armés.
Il y a deux jours, deux navires de forage appartenant au régime sioniste ont dépassé la ligne frontalière contestée, l'un d'eux franchissant cette ligne sur plusieurs kilomètres.
Pour le commandant Nasrallah, d’ici le mois de septembre, période où l’Europe embourbée jusqu’au cou dans la guerre américaine en Ukraine contre la Russie, compte s’approvisionner en gaz, Karish devra se convertir en un champ de bataille pour faire restituer au Liban, meurtri, les milliards de gazodollars et le sauver du naufrage sans qu’il ne tente la main au FMI, et cette bataille dont l’étendu a toutes les chances d’aller au-delà de Karish, -pour toucher Léviathan et Haïfa-, c’est le Hezbollah qui le mènera avec une « absolue supériorité » sur « l’adversaire » car l’entité ne peut survivre sans exploiter et vendre son gaz, un besoin donc vital à quoi s’oppose la « force armée de la Résistance » qui a la capacité de stopper net l’exploitation et la vente du gaz « israélien » !
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Mais ce n’est pas tout, car cette capacité militaire, le Hezbollah la possède à la fois dans les airs, en mer et au sol dans la mesure où le coup de Karish qui a marqué la première tentative d’attaque contre un site stratégique d’Israël depuis que les Anglo-Saxons l’ont créé de toute pièce et l’ont implanté comme une source de division et de pillage au Moyen-Orient, n’a été qu’« une prémisse » destinée surtout à avertir les Otaniens trop affairés à Karish, de ne pas compter sur un détournement de pétrole tranquille, version syrienne où tout un réseau trafique l’or noir appartenant aux victimes de la Loi César, entre Deir ez-Zor, Erbil, Istanbul et Ashkelon, mais s’attendre à ce que les choses se gâtent rapidement et par palier car le Hezbollah agira suivant un « rythme crescendo » inscrit dans le temps et dans l’espace ou ce qui revient au même, il passera de la phase de pur avertissement de ce 2 juillet marquée par ces trois drones Mersad-1 de reconnaissance qui ont vaincu les F-35 Adir et les F-16 pour engager avec les missiles surface-air Barak-1, à une étape largement plus musclée qui verra d’ici l’échéance du début de septembre des nuées d’UAV kamikaze et de combat s’abattre sur Karish.