Israël est dans tous ses états à mesure que la perspective d'un accord entre Washington et Téhéran s'approche.
À l’issue des évaluations effectuées par les services de renseignement israéliens, Tel-Aviv exprime sa profonde inquiétude et sa colère contre l'accord qui pourrait être signé entre les États-Unis et l'Iran, a écrit le journal Haaretz, citant une source au sein du ministère israélien de la Sécurité intérieur qui a révélé hier, lundi 22 août, que la capacité de l’entité sioniste à influencer l’accord était très limitée.
De surcroît, il s’agit d’un accord « pire » que celui conclu entre l’Iran et le G+1 en 2015 étant donné que suite au retrait de Washington du PGAC en 2018 dans le cadre d’une décision encouragée par l’ancien Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, l’Iran a profité de ce qui est qualifié d’indécision politique caractérisant l’administration Trump aussi bien que celle de Biden qui lui a succédée.
Selon Haaretz, Téhéran a ainsi exploité cette nonchalance de la communauté internationale et s'en est servi pour se frayer un chemin vers de plus larges capacités nucléaires. Aussi aucun nouvel accord ne pourra entraver les capacités acquises par l’Iran pendant cette période.
Et de poursuivre : Aux inquiétudes d’Israël s’ajoute la nouvelle politique adoptée au mois de mai par le secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah, qui a une fois de plus stupéfait les autorités israélienne en durcissant le ton lors de ses déclarations sur les exigences du Liban quant à la démarcation des frontières maritimes. En effet en affirmant que l'affaire Karish est purement libanaise et que avec ou sans accord nucléaire avec l'Iran il ira à la bataille le Hezbollah a confirmé nos craintes. Cet accord ni l'Iran ni aucun de ses alliés n'en a plus besoin et ce sont les Occidentaux qui le cherchent surtout en cette longue période de crise de l'énergie.
Au fait l'assurance par laquelle Un changement de politique qui, a conduit l’armée sioniste à être en état d’alerte sur le champ gazier de Karish où les drones du Hezbollah ont récemment mené avec succès une mission de reconnaissance et sont rentré intacts à leur base dans le sud du Liban.
A l’heure qu’il est, Israël estime que le Hezbollah est frustré depuis la deuxième guerre du Liban en 2006, alors que le Hezbollah sait qu'en Israël, il y a un gouvernement intérimaire, qui manque d'expérience, et attend les élections de novembre prochain. Le journal conclut qu’il n’est donc pas improbable que l’une des deux parties profite de la situation pour ouvrir une confrontation limitée qui risque pourtant de dégénérer en guerre.