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Les drones du Hezbollah à nouveau contre Israël, assaillant Karish

A quoi joue le Hezbollah? (Source: Al Khanadeq)

Sacré Hezbollah ! Sur fond de l’effondrement à la bouse des action d’Energean power FPSO, cette firme anglo-greco- israélienne qui saigne depuis 4 h=jours et  dont ne veut plus aucune société d’assurance et dont les travailleurs terrorisés à l’idée d’avoir tous les deux ou trois à subir les essaims de drones du Hezbollah, essaim de 3, 5, 10 voire  150 unités, qui,  comme l’imaginait sur la chaine 12 hier soir un haut officier israélien, pourrait être lancé à partir de ces  lanceurs de drones Shahed-136 à cinq étages que le Hezbollah se serait  procuré et ce, au grand mépris des 1500 frappes israéliennes contre la Syrie et qu’il serait à même de  déployer  à bord des camionnettes couvertes quelque part à la Bekaa avant d’en lancer le contenu contre Haïfa ou Galilée, les sources d’information affirment ce matin que le coup de Karish a été le deuxième à avoir été mené ces derniers jours par le Hezbollah ! bien trop parcellaires,  de rares informations que font partager quelques sources  ce jeudi, dont le quotidien libanais Al Akhbar affirment qu’un premier raid de drone avait été lancé le 29 juin, toujours en direction de Karish, ce que l’armée sioniste s’était bien gardé de reconnaître. Le 2 juillet donc la plateforme israélienne « Shark » plantée illégalement dans la zone gazière offshore libanaise, en dessus de la ligne 29, soit à quelques cent km des côtes sionistes en était donc à subir un second coup. Pourquoi l’avoir caché ?  Et bien tout simplement parce qu’il s’agit d’une terrifiante révélation

Que la Résistance libanaise à qui des tonnes de commentaires et d’analyses sionistes prêtaient jusqu’ici une certaine capacité balistique dont la taille ne dépasserait que 150 000 missiles bêtes et intelligents tout au plus, missile dont le nombre serait, toujours à en croire la presse sioniste,  à la merci de l’armée de l’air d’Israël  et de sa fameuse campagnes de guerre dans la guerre qui rien que ce 11 juin a fait raser l’aéroport de Damas dans le stricte objectif de bloquer l’acheminement  des GPS, des radio commande des contrôleur de vol et d’autres pièces propres à concevoir des UAV vers le  sud du Liban, puisse mener à intervalle de trois jours deux frappes à succès, cela veut dire qu’Israël s’est «arabie-saoudisée » !

A lire : Le rampage israélien contre Tartous et Damas riposté : la base US deux frappées en 24 heures

Des détails de la première frappe aux UAV du Hezbollah contre Karish, Al Akhbar ne dit pas grand-chose, mais vu la censure parfaitement paniquée de l’armée sioniste, il y a de fortes chances que le premier essaim de drones de la Résistance libanaise lancé contre Karish ait été lui aussi parfaitement à même de servir comme le second, de la tactique de «spoofing » pour se jouer des liens GPS des superbes F-35 Adir, quitte à en rendre totalement aveugles les pilotes mais sans toutefois que les choses aillent aussi loin que le 2 juillet pour que la marine israélienne et sa DCA embarquée Barak dont les missiles coute des millions de dollars n’intervienne.

Si c’est cela le scénario que le Hezbollah est sur le point de jouer à Israël, ce dernier se trouverait alors face à un défi de taille infiniment plus dévastateur que les 4000 missiles de Gaza qui ont mis seulement 10 jours à la faire capituler, à en reverser le gouvernement puis à ouvrir la voie à un mandat-Bennett fort terribles tuant et divisionnistes avec des milliers de trous à infliges à la machine de guerre bancale d’Israël lequel Bennett vient d’ailleurs de tomber.  Et comment ?

 Entre le 29 juin, date de la première attaque et le juillet où le triplet de drones « Mersad 1 » s’et dirigée vers Karish, il n’est écoulé que 3 jours ou ce qui revient au même le Hezbollah est capable de lancer ses essaims trois jours et de les lancer en sorte qu’ils soient bien visibles mais parfaitement non interceptable. C’est là une forme bataille asymétrique jusqu’ici bien inconnu où  le Hezbollah reste en dessus du seul de la guerre toute en obtenant les même résultats que ceux obtenu par Ansarallah quand ils lançaient ses « Samad » ou ses « Qassef K2 » à l’assaut d’Aramco et faisait trembler les Pétroliers américains, la bourse de New York et partant la Maison Blanche.

Avouons que c’est infiniment futé dans la mesure où ce modus operadi affecte l’entité à deux niveaux, l’un et l’autre indispensable à sa survie : il y a d’abord son secteur énergétique sur quoi sont fondés ses rêves de nain voulant jouer dans la cour des grands qui en pâtirait, puisque devenu cible d’harcèlement dronesques constant qui n’allant jamais trop suffisent à faire fuir et les capitaux et les investisseurs.

Mais il y e plus : car un Israël qui se targue d’avoir inventé « Iron beam », une DCA à laser anti Drone et qui fait même la promotion auprès des golfiens de quoi aura l’air si ses « semi assaut » deviennent quotidiens et qu’ils n’y puissent rien même à l’aide de ses F-35 ou ses F-16.  A-t-on une quelconque idée de ce que pourrait signer la mobilisation constante de la marine sioniste de ses Sa'ar et de ses Dauphins et hélico, rien que pour assurer la protection des sites offshores contre des drones en bois et caoutchoute qui ne frappent pas et qui ne font que se balader ? Peut-on tirer à chaque apparition deux ou trois missiles air sol Barak qui vaut des centaines de mètres cible de gaz sur le marché d’armement ?

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Mais le défi n’en reste pas là : car cette attitude « au seuil » qui coûte trop chère à l’entité la prive aussi de toute capacité de riposte alors que les frais en sont bien minimes pour le camp d’en face qui rit bien dans son barde d’avoir fait perdre à Israël ce qu’il gagne en contrats d’armements et en contrat gazier.

N’est-ce magistrale comme coup ? la réponse est sans appel et elle l’est d’autant plus que cette nouvelle forme de bataille a toutes les chances de ne pas en rester en Méditerranée orientale et peut s’étendre ainsi qu’en a manifesté la crainte le gourou Gantz à la mer Rouge. Après tout, ces ingénieux esprits que sont les Ansarallahis pourraient bien emboîter le pas au Hezbollah et sans aller jusqu’à rompre la relative accalmie sur les fronts qui leur a permis de se ressourcer, s’acharner sur Eilat, peut-être pas en la frappant mais tout bonnement en l’approchant par drones en caoutchouc interposé. Et puis Gaza, que fera t on s’il s’y met aussi en ciblant Ashkelon et Ashdod…

Voici le dilemme auquel devrait faire face le duo Lapid-Gantz dont l’un a atterri en catastrophe à Paris se faire porter secours par Macron tandis que l’autre se défoulait en Grèce sur la flotte iranienne « trop ancrée » en mer Rouge où elle ne fait rien de trop particulier si ce n’est escorter les pétroliers que les pirates de mer Yankée et Sioniste font attaquer de temps à autre…Alors le drone que l'entité prétend avoir lancé dans la nuit de 7 juillet contre Quneitra, est-ce un éclat de colère d'une entité complètement ligotée qui n'ose même pas imaginer une riposte? 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV