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La DCA intégré régionale Israël/Golfiens tuée dans l'œuf 

Un drone du Hezbollah assistant dans l'opération Ayoub en mai 2015 (Photo d'illustration)

Est-ce l'effet immédiat de l'attaque du triplet de drone du Hezbollah contre la plate-forme illégale israélienne à Karish lequel a exigé l'intervention de la marine israélienne après l'échec de l'armée de l'air à intercepter les drones ? Visiblement. L'OTAN anti-Résistance est tuée dans l'œuf ! 

L'agence de presse Reuters rapporte que Washington et Tel-Aviv cherchaient à aplanir le terrain à la création d’une alliance de sécurité avec les pays arabes.

« L’idée de [l’OTAN arabo-israélienne], qui utiliserait la technologie israélienne, pourrait prendre de l’ampleur lors des escales du président Joe Biden en Israël, et en Arabie saoudite lors d’un voyage du 13 au 16 juillet », c’est ce qu’ont déclaré deux sources informées des plans citées par Reuters.

La formation d'une telle coalition est un programme ambitieux mais loin d’être atteint.

Citant quatre sources bien informées, Reuters ajoute : « Les discussions sont à un stade précoce, et jusqu'à présent, un certain nombre de pays arabes ont tenu tête devant le plan de la collaboration avec Israël. »

Un responsable israélien a annoncé sous le sceau de l'anonymat : « Les pays partenaires synchronisaient leurs systèmes de défense aérienne respectifs par le biais de communications électroniques à distance, plutôt que d'utiliser les mêmes installations physiques. »

Au cours des dernières années, Israël a offert une coopération militaire aux États arabes alignés sur les États-Unis, bien que l'évaluation américaine soit que Gantz semble avoir exagéré l'état d'avancement de cette coopération.

Lors de son voyage en Asie de l’Ouest, Biden discutera d'un éventail plus large de coordination militaire au niveau régional, y compris avec l’allié israélien, mais aucune annonce d'un pacte formel n'est attendue.

Le plan est de construire un réseau de radars et de systèmes de suivi entre l'Arabie saoudite, Oman, le Koweït, Bahreïn, le Qatar, les Émirats arabes unis, l'Irak, la Jordanie et l'Égypte, à l’appui de la technologie israélienne et en utilisant des bases militaires américaines.

Ce réseau de radars permettra à ces pays, notamment l'entité sioniste, l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, de suivre les menaces aériennes avant qu'elles ne franchissent leurs frontières.

Reuters a cité l'une de ces personnes disant : « La proposition concerne un système de détection conjoint, où chaque pays qui s'inscrit, informe les autres d'une attaque détectée », a ajouté l'une des sources, qui a refusé d'être identifiée.

Mais des pays arabes tiennent tête devant « l'OTAN anti-iranienne » :

Reuters ajoute dans son rapport que certains pays arabes, dont l'Irak, le Koweït et le Qatar, ont dit non à la création d’une coalition régionale avec Israël. Le média basé à Londres, citant un responsable de l'administration Biden, a indiqué : « Il y a des points de vue différents dans différentes capitales. »

Cette agence de presse a ajouté que l'un des exemples clairs d'opposition à ce plan est l’Irak, dont le parlement a approuvé il y a quelques mois l'interdiction de normaliser les relations avec le régime d’Israël. Un responsable de la sécurité irakienne a déclaré à Reuters qu'aucun plan officiel en présence d’Israël et contre l'Iran n'avait été avancé à Bagdad, et qu'une telle alliance est hors de question.

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En référence à un responsable bien informé, Reuters a également déclaré : « Même l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis agissent avec prudence à cet égard afin de maintenir des relations nouvellement formées avec Téhéran. »

Cette agence de presse a écrit que les gouvernements d'Arabie saoudite, du Koweït, d'Oman, de Bahreïn, d'Égypte et de Jordanie n'avaient pas répondu à cette demande, et que les Émiratis s’étaient également limités au fait qu'ils ne font partie d'aucune coalition militaire contre un pays spécifique.

Entre-temps, Washington espère que la coopération militaire dans la région ouvrira la voie à davantage d'accords avec Israël.  Selon l’agence de presse britannique, les normalisations avec Riyad peuvent être considérées comme une grande chance pour les Israéliens, mais selon les responsables américains, la concrétisation d’une telle idée est peu probable pour l'instant.

Pour conclure, le média souligne : « Dans le monde idéal d’Israël, une telle alliance se terminerait par la vente de missiles aux pays du golfe Persique, qui peuvent être coordonnés avec les systèmes Patriot américains utilisés par ces pays depuis longtemps. Jeremy Binnie, spécialiste de la défense du Moyen-Orient chez Janes, a déclaré que les radars de la côte du golfe Persique donneraient à Israël une alerte précoce supplémentaire en cas d'attaque, ce qui en ferait probablement le principal bénéficiaire de toute alliance. »

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV