L’Ukraine a tiré des missiles de croisière sur les plates-formes de forage de Chornomorneftegaz. ©Avia.pro
A peine trois jours après qu'un double missile anti navire US de type Harpoon a fait couler un second bâtiment de guerre russe en mer Noire, un remorquer qui suivant les images publiées quelques jours plus tôt semblait vouloir introduire un concept totalement nouveau dans la marine russe à savoir l'installation des batteries de DCA terrestre à bord des navires et faire un peu comme le fait la Résistance synchroniser les concept, les plates formes de forage de Chronomorneftegaz en Crimée que l'axe US/OTAN qualifie d'occupé ont été eux aussi frappé à Harpoon donnant du coup toute une nouvelle dimension à la guerre. Car en frappant le gaz russe, l'occident reconnait d'abord l'inefficacité de ses sanctions puis avoue son jusqu'é boutisme pour déposséder la Russie de son extraordinaire dynamique énergétique qui lui a fait gagner davantage de pétro-gazo rouble en temps des sanctions qu'avant celle-ci. Mais la frappe contre les plates-formes de la Crimée qui n'ont pu être ni intercepté ni contrée bien que les S-300 aurait été là, est l'un des aspect du jusqu'à boutisme occidental dans la mesure où parallèlement il y a cette pression extrême pour faire couler le gaz méditerranéen vers l'Europe là où il devrait remplacer le gaz russe : il y a évidemment ce contrat que l'Egypte et Israël vient de signer avec l'Europe et qui chose encore inimaginable avant la guerre de l'Ukraine ouvre les portes du marché européen sur le gaz volé de la Palestine mais qui n'est qu'un prélude au plan B gazier anti russe de l'axe US/Israël/OTAN. En effet ce gisement de Karish qui appartient au Liban et que les Americazins et les Otaniens tendent via mille et un stratagème faire appartenir à Israël pourrait ne pas être le tout dans ce cirque de convoitise US/Israël qui se joue contre le Liban. L'entité et ceci on le dit depuis des années fera tout pour ponctionner aussi dans cet autre gisement géant qu'est Qana et dont les réserves sont estimées à des milliards de mètre cube.
Que risque-t-il de se passer? très simple d'un adversaire gazier nain, Israel risque de devenir un rival de poids contre le gaz russe, une perspective à laquelle il convient aussi d'ajouter les ambitions gazières du Sultan d'Erdogan et celles des Kurdes d'Erbil qui à l'aide d'Israël veulent aussi faire partie du jeu. Et si la Russie agissait ne serait-ce une fois que de façon préventive avant que les Harpoon ne se mettent à frapper les plates-formes gazières en territoires russes? Après tout, le gros des infrastructures gazière se trouveraient dans l'ouest de la Russie et les Harpoon pourraient ne pas être qu'un prélude aux largesses balistiques faites à l'adresse de l'Israélien Zelensky par ses amis de l'OTAN.
Poutine n'a-t-il pas intérêt à s'aligner carrément sur le Hezbollah dont le secrétaire général a très vertement menacé Israël et ses amis de l'Otan de tir de ses missiles s'ils ne lâchent pas Karish? la réponse est claire sauf que les modalités en restent à être débattus et explorées. En Syrie où l'entité sioniste en profitant des lambeaux de son entente aérienne avec la Russie s'est permis de mettre littéralement hors jeu l'aéroport internationale de Damas, il existe certes un des terrains d’intérêt commun où la Russie pourrait voir avec le Hezbollah comment remettre Israël à sa place pour qu'il en perde son latin à la fois dans le ciel mais aussi dans la mer. Les six surprises que le Hezbollah peut faire au régime sioniste sont toutes ouvertes à une participation russe. Quelles sont ces surprises qui tomberont sur l'entité et qui sortiront renforcé d'un coup de main russe?
Rail al Youm les énuméré:
- Quant à la confrontation terrestre dans la guerre à venir, la Résistance ne s'appuiera probablement pas sur les méthodes précédentes connues de l'ennemi israélien et se tournera vers des tactiques offensives : les combattants de la Résistance tenteront de s’infiltrer en Palestine occupée pour attaquer les colonies sionistes. Une situation qui s’inverse lorsqu’on se rappelle que pendant la guerre de 33 jours c’étaient les soldats sionistes qui avaient fait irruption sur le sol libanais. Pour empêcher l’avancée des sionistes, la Résistance a donc recouru aux tactiques de la guérilla et repoussé les sionistes au moyen des missiles Cornet qui se sont avérés très efficaces dans le ciblage des chars et de l'infanterie sionistes.
- La guerre du futur va caricaturer la soi-disant « supériorité aérienne israélienne » à mesure que le Hezbollah utilisera les systèmes de défense aérienne qui obligeront les hélicoptères et drones israéliens à voler à haute altitude, ce qui réduit en grande partie l’efficacité opérationnelle des chasseurs israéliens. Déjà, ces derniers ne peuvent plus évoluer comme il y a 13 ans dans le ciel du Liban.
- En frappant l’aéroport de Damas la semaine dernière, Tel-Aviv cherche à couper toute voie de secours et d’approvisionnement de la Résistance à travers la Syrie, artère vitale qui a soutenu la Résistance pendant la guerre de 33 jours. Si cette éventuelle guerre joue la prolongation, l’alternative à l’aéroport de Damas sera la ligne terrestre qui relie Beyrouth à Téhéran en passant par l’Irak et la Syrie où se trouvent des bases US, dont al-Tanf. Les troupes américaines qui tenteraient de couper cette ligne d’approvisionnement en armes deviendront elles des cibles de la Résistance.
- Lors d’une prochaine guerre qui sera une dernière avec le régime israélien, l’union, plus renforcée que jamais entre les groupes de Résistance à travers la région est le plus grand défi auquel feront face les sionistes. Sans oublier les agissements en Cisjordanie et les territoires occupés de 1948.
Et bien à regarder de plus près chacune de ces surprises pourraient largement faire le lit d'une coopération plus étroite Hezbollah-Russie de façon à couper court aux ambitions gazières particulièrement nocives d'Israël pour Moscou. Ce serait Harpoon puissance 1000 de Poutine.
