Avec cette imbécile idée de créer une zone tampon le long des frontières avec la Syrie soit sur quelque 30 km de longueur, une zone tampon à laquelle la Russie vient de s'opposer non seulement par la voix de sa porte-parole de la diplomatie qui a gentillement conseillé à Ankara de cesser de raconter des salades genre souci sécuritaire lié au PKK et de voir s'il a vraiment un problème tout avec Damas mais encore dans les faits en réarmant substantiellement sa base aérienne à Qamichli, le Sultan Erdogan risque de perdre bien plus qu'il ne gagnerait in fine.
Mercredi soir, c'est tout un entrepôt de MANPAD venus de l'Ukraine à grand Idlib et entreposé dans les réserves des terroristes pro-Erdogan de HTS qui est parti en fumée sous les coups de bomber de l'aviation russe et de drones de la Résistance, ce qui mérite réflexion de la part des décideurs turcs. En effet, l'époque où le trio Syrie-Russie-Résistance le faisait dans la dentelle est bien loin et il se pourrait que l'aventurisme coûte trop cher à Ankara qui a fermé son ciel et ce depuis des jours à l'aviation russe et qui a répété tous les deux jours vouloir une zoner tampon à l'effet d'y redéployer les réfugies.
C'est pour contrer ce genre de plan qui ressemble en cette année 2022 aux chimères que la Russie a commencé depuis plusieurs jours déjà à grossir les rangs de ses hélico et de ses Su-34 à Qamichli et que ce vendredi 3 juin elle est même allée à y grossir sa DCA. L'armée russe a déployé un système supplémentaire de défense aérienne à courte portée Pansir-S1 à l'aéroport de la ville de Qamichli, dans le nord-est de la Syrie en réponse aux menaces turques.
Le Pansir-S1 est conçu pour fournir un point de défense aérienne aux installations militaires, industrielles et administratives contre les avions, les hélicoptères, les munitions de précision, les missiles de croisière et les drones.
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Le déploiement d'un système de défense aérienne russe supplémentaire à l'aéroport de la ville de Qamichli est un message à la Turquie dont l'armée et les terroristes affiliés se préparent à lancer une nouvelle opération contre les FDS dans le nord du pays. Moscou s'emploie constamment à persuader Ankara de renoncer à son projet d'une nouvelle opération militaire en Syrie afin d'éviter au pays une nouvelle catastrophe humanitaire. Certains observateurs estiment qu'Ankara n'aurait pas préparé une telle opération sans le feu vert de Washington et ils n'ont pas tort. D'où cette toute récente autre démonstration de force russe illustrée par l'arrivée massive des hélico russes dans des zones occupées du nord de la Turquie.
Selon Avia.pro, il y a quelques heures, dans une zone de 30 kilomètres au nord de la Syrie, désignée comme zone d'opération militaire par les forces armées turques, six hélicoptères militaires russes ont été repérés à la fois, de type Mi-8 / Mi-17 et Ka- 52..."
In light of Turkish declarations of a military operation to create a "security strip" at a depth of 30km in northern Syria to allow the return of 1 million Syrian refugees from Turkey to Syria, significant Russian reinforcements have arrived at the Qamishli airport. pic.twitter.com/8dZLWo6RJZ
— Israel-Alma (@Israel_Alma_org) May 29, 2022
Ils ont également incendié le siège d'une compagnie d'électricité turque dans la ville d'Afrin.
Le président turc a déclaré qu'il prévoyait une opération militaire majeure pour créer une zone se sécurité dans l'optique de faire reculer les forces kurdes dans la zone frontalière. Jeudi 26 mai, la proposition du président turc Recep Tayyip Erdogan de mener une incursion dans le nord de la Syrie est validée par le conseil de sécurité national. Sur le document transmis aux médias nationaux et internationaux, on peut lire : « Les opérations existantes et nouvelles à mener visent à débarrasser nos frontières sud de la menace terroriste. »
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« La République arabe syrienne rejette ces actes hostiles menés par l'occupation turque depuis de nombreux jours sur des régions et des villes du nord-est de la Syrie qui ont coûté la vie à de nombreux civils, causé de lourdes pertes à des propriétés publiques et privées et déplacé des dizaines de familles », a déclaré le lundi 30 mais une source officielle auprès du ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. La source a ajouté que la tentative du régime turc d'établir la soi-disant zone de sécurité sur les territoires syriens est un acte d'agression malveillant et fait partie du nettoyage géographique et ethnique pratiqué par le gouvernement de Recep Tayyib Erdogan dans les territoires syriens occupés.
La source a affirmé que la souveraineté, l'indépendance et l'intégrité territoriale de la Syrie ne feront pas l'objet de chantage ou de marchandage de la part de la Turquie en coopération avec son allié à Washington et avec certains pays occidentaux.
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Les photos mises en ligne par certaines sources montrent des centaines de terroristes soutenus par la Turquie équipés d'armes lourdes telles que des mitrailleuses lourdes montées sur camion, des chars de combat, des mortiers et des obusiers effectuant des exercices de tir réel dans le nord et le nord-est de la Syrie. Ceci étant le pari du Sultan est loin de pouvoir être gagné. D'ors et déjà, il a contribué à renforcer la présence russe dans le nord, celle de la Résistance à Hama et Alep aussi et ce sur fond d'un Sultan qui vient de mettre Afrin sur le dos.