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Le pacte Russie/Turquie rompu, Moscou en colère  

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'armée russe a capturé le drone d'attaque turc Bayraktar TB2. © Avio.Pro

Que s’est-il passé en Syrie, en particulier à Idlib, qui a mis le représentant spécial russe pour la Syrie en colère contre la Turquie ? Outre la présence croissante des forces turques en Ukraine et les relations bilatérales turco-ukrainiennes qui constituent une menace pour les Russes, Ankara ne cesse pas de prendre ses actions provocatrices en faveur des terroristes en Syrie, y compris la récente frappe de drone turc à Idlib qui a été contrecarrée par les systèmes de missiles de défense aérienne russe Pantsir-S.

Alexander Lavrentyev, envoyé spécial de la Russie pour la Syrie, a déclaré ce mardi 21 décembre que Moscou était en contact permanent avec Ankara concernant la situation dans le nord de la Syrie.

Se référant au début des pourparlers d’Astana à Noursoultan, capitale kazakhe, Lavrentyev a déclaré que ce nouveau cycle de pourparlers qui dureront deux jours, serait suivi par la présence des représentants des trois pays garants du cessez-le-feu (Iran, Russie et Turquie), des représentants du gouvernement syrien et de l’ONU ainsi que l’opposition armée syrienne.

« Nous coopérons très étroitement avec nos collègues turcs pour rectifier la situation dans le nord et le nord-ouest. Bien sûr, tous les engagements de la partie turque n’ont pas été tenus, mais nous voyons leur désir actif d’aider ce processus », a poursuivi Lavrentyev.

Selon lui, il existe des conditions préalables à la mise en œuvre des accords entre la Turquie et la Russie.

Les conflits dans la région d’Idlib en Syrie sont l’un des problèmes les plus importants en Syrie ces derniers mois. Alors que la Turquie a fait tout son possible pour entraver les opérations antiterroristes russo-syriennes à Idlib, non seulement elle n’a pas rempli ses engagements pour contrer les terroristes dans la région, mais l’armée tuques a parfois mené des attaques contre l’armée syrienne et les forces pro-russe.

Idlib, située dans le nord de la Syrie, est considérée comme la seule région de Syrie, dont une partie importante reste encore aux mains des groupes terroristes. Certains de ces groupes vivants à figurent également sur la liste des terroristes de l’ONU.

C’est dans ce contexte que lors de l’affrontement entre l’armée syrienne et les troupes turques à Idlib, un drone turc Bayraktar TB2 a été intercepté et capturé par l’armée russe.

Ankara est devenue furieuse au milieu de la façon dont l’armée russe a réussi non seulement à abattre, mais aussi à capturer le drone d’attaque et de reconnaissance polyvalent turc Bayraktar TB2. Après cela, le drone a été remis à l’armée russe pour étudier et développer des moyens efficaces de contrer ce drone.

Le drone aurait été détruit par le complexe Pantsir-S, à la disposition de l’armée russe et qui a déjà été déployé en Syrie pour protéger l’espace aérien de ce pays.

Selon les experts, l’armée russe ne porte pas de réel intérêt pour connaître les détails de la conception de ce drone turc cependant; cependant, les systèmes électroniques de ce drone peuvent présenter un certain intérêt, dont l’étude garantira une grande efficacité dans la lutte contre les drones de fabrication turque.

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La capture du drone turc à Idlib en Syrie intervient alors que les drones d’attaque russes « Orion » ont infligé des dizaines de frappes en Syrie. Les drones russes « Orion » en mission de reconnaissance et de combat en Syrie ont devancé le drone turc Bayraktar TB2 et celui de fabrication américaine MQ-9 Reaper.

Malgré le fait que peu de choses ont été divulguées sur la performance des drones russes en Syrie, selon des informations les drones russes ont pu dépasser les drones turcs en seulement deux ans.

Plus précisément même si les drones turcs TB2 et américains MQ-9 Reaper mènent conjointement des opérations de reconnaissance et de combat, ce sont des drones russes qui dominent l’espace aérien syrien.

Les drones russes Orion auraient mené 85 missions réussies en Syrie dont au moins 12 visaient à des frappes précises contre les positions des terroristes en Syrie. Il est à noter que ce type de drone russe a effectué au moins quarante missions de combat contre des terroristes de Daech et les forces pro-Ankara en Syrie.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV