A J+12 de la guerre et alors même que la Russie de Poutine tente de faire ouvrir des corridors humanitaires en depit de la forte opposition du régime de Kiev qui lui, un peu comme son inspirateur, Israël s'y oppose quitte à s'offrir un bouclier humain, car il est grande temps que l'armée russe pose à une seconde étape, après un large recours aux missiles tactiques de différentes portées qui lui ont permis de démanteler la quasi totalité des stocks d'armes nucléaires et biologiques, des stations d'écoutes et de renseignement US/OTAN en Ukraine et de les faire replier derrière les frontières polonais, et ce, sans causer la perte des civiles il est bien claire que les Yankee et leurs acolytes travaillent à la "syrisation" de la guerre :
En moins d'une semaine, les États-Unis et l'OTAN ont envoyé plus de 17 000 armes antichars, y compris des missiles Javelin, via les frontières de la Pologne et de la Roumanie, les déchargeant d'un avion de transport militaire géant afin qu'elles puissent être transportées par voie terrestre vers Kiev et vers d'autres grandes villes. En outre, on sait que les États-Unis ont également livré plus de 2000 systèmes de missiles antiaériens portables Stinger aux mercenaires sur place, mercenaires venus de pas moins de 52 pays du monde au nombre des quelles figurent entre autres Suède, Portugal, États-Unis, Grande-Bretagne, Brésil, Corée du Sud, d'Angola, Pologne, Allemagne, Espagne, Nigéria, de France, Pays-Bas, une liste qui prouve à quel point les Yankee cherche à élargir les horizons de la bataille à les faire étendre à l’Afrique et à l'Asie car de plus en plus de spéculation parlement d'une très probable intervention chinoise à Taiwan maintenant que l'Amérique a déclaré la guerre de l'énergie à la Russie, quitte à se faire tirer dans les pieds
Autre signe de cette "syrisation" rapide de la guerre, ces 450 terroristes de l'ex Al Nosra que les services secrets ukrainiens ont réussi à recruter à Idlib et à transférer au front sous l'auspice du Sultan Erdoigan qui régulièrement tancé par les Russes se moquent du monde en affirmant ceci : " ce sont des sociétés privées turques qui les recrutent et je n'y peur rien". Ce mardi alors même que le MAE syrien dénoncé ce transit criminel de la violence et du terrorisme en Europe de l'Est, SANA, agence syrienne, a fait état de l'arrivée en Ukraine et au terme d'un voyage de trois jours d'environ 450 terroristes d'origine moyen orientale en provenance d'Idlib et d'Alep pour participer aux hostilités en Ukraine. La plupart des arrivants, promis à des salaires allant jusqu'à 2000 dollars par jour sont issus de l'ex front Al Nosra, ou de HTS actuel que dirige al-Julani. Aussi le Sultan Erdogan confiné jusqu'ici dans son rôle de marchand d'armes et de Bayraktar à l'Ukraine et de déstabilisateur des Tatar de la Crimée, oeuvre qu'il accomplissait sur fond des menaces récurrentes d'une fermeture de Bosphore sur les navires de guerre russes, revient à ce qu'il n' jamais cessé d'être en Syrie, celui de passeur.
Vidéo: Des radicaux appellent les GI's à intervenir, Ukraine, mars 2022/ AVIA
Où est Israël en Ukraine et comment agit-il? L'armée israélienne combat la Russie aux côtés des radicaux et des mercenaires. La voix israélienne est d'ailleurs bien audible à travers celle du Sioniste Zelensky qui, super comédien qu'il est, s'est exercé depuis 2014 à ce scénario dont le nom est "Liquidons l'Ukraine pour liquider la Russie". Pas plus tard que ce lundi, il a appelé les "juifs américains" à le soutenir et à soutenir l'idée" d'une zone d'exclusion aérienne, un appel qui se superpose très curieusement à celui d’Israël, à chaque combat qu'il mène contre la Résistance.
Et quid de sa supposée médiation dans le conflit? Des sources bien informées souligne que ses trois heures de dialogue à huis clos avec Poutine n'auraient été qu'un long ultimatum lancé au nom de l’international sioniste à Poutine pour qu'il cesse son entreprise guerrière sous peine de quoi " la Russie risque un retour à sa situation de 1917 et de 1922". Beaucoup y ont vu d'ailleurs une réponse au discours du 23 février du président russe où ce dernier a dénoncé en termes à peine voilés l’alignement des autorités de l'époque sur le projet sioniste. La réponse du chef du Kremlin aurait été, selon ces sources, à la hauteur de la menace : " Que les conseillers israéliens dégagent le plancher en Ukraine car ils seront balayés avec le reste."
Mais les impacts de ce catharsis pourrait ne pas en rester là car dans la seconde phase de son opération spéciale, la Russie tendrait à user de sa force aérienne. Et comment? pas de façon trop classique en envoyer ses chasseurs à frapper les villes mais les convois d'armes et de munitions. Après tout l'aviation russe s'y est habituée pour l'avoir pratiquer pendant longtemps en Syrie. Entre le 5 et le 6 mars et alors même que les agences occidentaux tentaient de faire croire à un cataclysme aérienne anti russe dans le ciel de l'Ukraine avec en toile de fond sept avions et giravions abattus, l'armée a rendu bien la pièce de cette sale monnaie :
Vidéo: les ovnis israéliens abattus dans le ciel de l'Ukraine par la Russie/twitter
la Russie a abattu 4 Su-27 ukrainiens et un MiG-29 dans la région de Khitomir, un Su-27 et un Su-25 dans la région de Radomyshl et un Su-25 dans la région de Nizhyn, 2 hélicoptères Mi-8 dans la région de Kiev, ainsi que 6 drones, dont le Bayraktar TB-2. Les Su-27, Su-25 et MiG-29 ont décollé simultanément des bases aériennes de Starokostiantyniv, Ivano-Frankivsk à l’ouest et Myrhorod au centre de l’Ukraine. CE fut un usage particulièrement intelligent de la force de frappe aérienne, si différente de celle d'Israël ou des Yankee. La presse a inventé toute une épopée sur une bataille aérienne rapprochée imaginaire entre des Su-27 ukrainiens et des Su-35 russes. La vérité est que la destruction du Su-27 ukrainien n’était pas un combat aérien rapproché. Les pilotes ukrainiens n’ont pas eu la possibilité de voir sur le radar les avions russes qui les ont abattus, car les missiles ont été lancés depuis des distances situées au-delà de la portée radar du Su-27. Les jours à venir verront sans doute davantage d'actions similaires.
Quant à la coté syrienne des choses, Israël devrait bien s'en inquiéter : car une syrisation de l'Ukraine, cela revient à signifier aussi une syrisation du Golan occupé. Le rabbin kabbaliste sioniste Rabbi Yitzhak Shalita qui pronostiquait sur l'issu de la guerre est allé sans doute trop vite à la besogne. Il y a deux il a dit : « A l’avenir il ne restera des deux grandes puissances la Russe et l’Ukrainienne comprise, qu’une petite colline et un petit arbre est sur elle"
