Comme attendu, cette zone "no fly" que Zlensky ne cesse de réclamer et que les occidentaux disent refuser par crainte d'avoir à se battre directement contre la Russie, elle est bien là mais de facto. Alors que la Russie fait œuvre nouvelle en refusant toujours à J+11 des combats de recourir à des frappes aériennes pour prendre le contrôle de Kiev ou de Kharkov, quitte à gérer les combats au sol et en mer à coup de missiles tactiques et de croisière et à sacrifier la rapidité et la fulgurance sur l'autel du principe éminemment éthique d'éviter les pertes inter slaves, la partie d'en face, elle, semble s'en servir diablement pour retourner cette approche nouvelle contre les Russes:
Ainsi pour la seule la journée de 5 mars et selon les chiffres publiées par la Défense russe, sept avions et giravions ont été abattus par les Javlin et les NRAW ou encore Iglas trafiqués en d'énormes quantités en Ukraine depuis la Pologne et la Roumanie et la Bulgarie voisine, lesquels engins ont surtout réussi parce que la flotte aérienne russe volent très bas pour éviter les radars. A ce jour, quelques 600 missiles tactiques de courte et de moyenne portée ont été utilisés pour détruire les sites radars de DCA aéroports militaires et airbase ukrainiens, mais la flotte aérienne russe continue à saigner. OU ce qui revient au même une zone no fly a été créé de facto sans que Moscou mette réellement à profit sa force aérienne. A ce rythme, outre une zone d'exclusion aérienne anti Russie, il y a un autre phénomène paradoxale qui est sur le point de produire : la dé russification du ciel est-européen !
En effet parallèlement à la destruction mutuelle des Sukhoi, des Mil ukraino- russes, qui sera sans doute accéléré d'ici les jours à venir, dans la mesure où le camp d'en face est sur le point de former une armée de l'air "ukrainienne" de substitution composée exclusivement de Sukhoï et de MiG made in Russe venus de la Pologne,; de la Roumanie et de la Hongrie, il est désormais question de livrer les F-16 à Varsovie. Un phénomène qui ne tardera pas à s'étendre à toute la sphère slave. Pour quel résultat? l'autodestruction des avions russes de la région et leurs remplacement par les chasseurs américains.
Mais qu'est-ce qui manque à la tactique asymétrique et "balistisée" de l'armée russe dont se sert si perfidement l'axe US/OTAN ? AU fait la question a tout lieu d'être posée puisque pour un laps de temps pareil, c'est à dire 11 jours l'axe de la Résistance avait réussi en mai 2021 à mettre totalement au pas l'entité sioniste et ce dans le cadre de son opération historique "Épée de Qods".
Vidéo: des objets semblables à des ovnis détruits en Ukraine/Avia
On se rappelle fort bien comment vers le 10 mai 2021 l'ex PM sioniste Netanyahu ne cessait de donner des coups de file hystériques à Biden et à son ministre de la Défense pour leurs exiger de charger ses stocks de missiles antimissiles Tamer ( Dôme de fer) ou encore de lui envoyer des GBU et JIDAM soit des missiles pluritonnes qui cherchaient à raser les réseaux balistiques sous terrains de Gaza sans succès. *
Alors qu'est-ce qui manque à ce premier usage de la tactique asymétrique par la Russie qualifiée par d'aucuns de mue post moderne de l'armée russe?.
Plus d'un observateur reprocherait au commandement russe son refus de mettre à profit l'expérience de ses 10 ans de présence en Syrie. On lui demanderait par exemple pourquoi ne pas recourir plus massivement aux drones et dieu sait que les Russes en ont. Et pourtant une "dronification" des opérations de reconnaissance aurait pu leur éviter bien des embuscades et pièges qui se sont avérés particulièrement nuisibles à leur progression face aux hordes des radicaux US/OTAN.
Vidéo: des objets semblables à des ovnis détruits en Ukraine/Avia
Mais en ce 11ième jour des combats, la Russie a changé non pas de tactique mais de moyen. Ce lundi, les sources russes ont fait état d'un premier usage des missiles à longue portée tirés dimanche depuis la Crimée pour désactiver l'aérodrome de l'armée de l'air ukrainienne à Vinnytsia, a déclaré Igor Konashenkov, porte-parole du ministère russe de la Défense, lors d'un point de presse.
Ceci étant l'opération spéciale des forces russes aurait pu apporter bien plutôt ses fruits si elle avait tenu compte d'un facteur ultra important qui lui n'a rien à voir ni avec les armes ni avec la stratégie et la tactique de combat. Lequel?
Et c'est là la plus grande erreur russe. Dans un récent article, Al Mayadeen revient sur le rejet de la médiation israélienne par Poutine et écrit :" Dimanche, le directeur du bureau d'Al-Mayadeen à Moscou a déclaré avoir "reçu un rapport militaire du front qui parle de cartes de terrain israéliennes" qui suggèrent que Moscou n'a pas fait de progrès significatifs sur le terrain dans le conflit ukrainien.
Il a déclaré que contrairement aux affirmations israéliennes, les relations d'Israël avec la Russie ne sont plus "exceptionnelles", expliquant que le mécontentement de la Russie à l'égard du régime sioniste est dû au fait qu’il (Israël) lie les événements aux questions ethniques et religieuses."La seule médiation devrait être la pression sur Kiev pour mettre en œuvre les conditions russes. Le Kremlin n'a pas besoin de médiation car des négociations sont en cours avec la partie ukrainienne", a ajouté le directeur.
Vidéo: des objets semblables à des ovnis en Ukraine/Avia
La visite du Premier ministre israélien à Moscou avec Poutine a été très brève. Samedi, les médias israéliens ont prétendu que Naftali Bennett avait discuté avec le président russe Vladimir Poutine de divers dossiers très importants notamment les négociations sur le nucléaire à Vienne.
Les médias israéliens ont annoncé que le président russe Vladimir Poutine avait refusé la médiation israélienne pour résoudre la crise en Ukraine après que le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait demandé à Israël de jouer le rôle de médiateur. Samedi, une source au sein du cabinet israélien a confirmé qu’Israël avait l'intention de rejoindre la liste des parties qui ont signé des sanctions contre la Russie, si la crise en Ukraine continue de s'aggraver, ont écrit les médias israéliens.
La question est des lors la suivante : n'est-il pas temps pour la Russie de cibler directement Israël? ... Et tout peut commencer en Syrie... Aux dernières nouvelles ce sont les "ovnis israéliens" qui espionnent les troupes russes en Ukraine.
