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Le front naval anti Russie ouvert par le "Sultan", Idlib ou Incirlik, lequel en paiera le prix?

La question pourrait paraître choquante mais elle a lieu d'être posée : le Sultan Erdogan  dont les mercenaires  takfiristes idlibin continuent à l'heure qu'il est à débarquer en masse à Kiev et à Kharkov pour se battre tout comme à Idlib contre la Russie et le faire aux côtes d'autres mercenaires est et ouest européens, risque-t-il d'être le méga perdant de cette guerre? Au  premier regard tout indique bien le contraire : Aux dernières nouvelles, le clan Erdogan qui a passé fin 2021  début 2022 dans un état d'anxiété existentiel pour cause de la dépréciation vertigineuse de la Livre, de la hausse inconséquente du coût de la vie et partant de la râle de la rue turque, trouvera à travers cette guerre Ukraine./Russie où l'OTAN a mobilisé tout ce qu'elle en sa possession pour mettre au pas Poutine, une occasion inouïe pour retrouver ses couleurs auprès des parrains transatlantiques.

Après quelques petites hésitations, une première démarche en ce sens a été entreprise par al Turquie qui au J+4 de la  guerre ce dimanche a annoncé la fermeture du détroit de Bosphore aux navires russes au nom d'un bellicisme russe qui fait de la Russie un pays passible de punition. « La Convention de Montreux, a déclaré le ministre russe des A.E. cette nuit, réglemente le passage des navires de guerre des pays côtiers et non côtiers [en mer Noire]. La Turquie a jusqu'à présent strictement respecté la convention, nous mettrons en œuvre de manière transparente l'article 19 de la convention de Montreux. Au départ, c'était une simple attaque de la Russie, et la convention pouvait rester de rigueur mais nous l'avons évaluée avec des spécialistes, des militaires et des avocats. Et notre verdict est le suivant : Ce n'est pas une opération militaire, c'est une guerre."

 A quoi rime cette déclaration? En termes plus clair  il ressort de la déclaration du ministre turc des Affaires étrangères, qu' Ankara commencera à surveiller attentivement le mouvement des navires de guerre russes à travers le Bosphore. Et si les navires qui ne se déplacent pas vers le lieu de leur résidence permanente traversent le Bosphore, ils seront bloqués ou ne seront autorisés à traverser le détroit. Est-ce d'un front naval que la Turquie et évidemment ses soutiens otaniens menacent désormais la Russie?  

Au fait les choses commencent réellement échapper sur le terrain à l'axe US/Israël/OTAN  et à ses 100 000 mercenaires qu'il a engagé dans les quatre coins du monde pour faire enliser la Russie sur son flanc est. Disons que l’Ukraine n' a presque plus d'aéroport militaire et qu'il a perdu sa DCA  en à peine 4 jours de combats. Sans missiles de précision et de puissants roquettes pour harceler le territoire russe, ils sont incapables de reprendre de quelle que façon que soit le terrain perdu ce qui les pousserait à la guerre urbaine antiblindé et ce à coup d'antichar. Et c'est la qu'émerge une seconde chance pour le Sultan de redorer ses blasons atlantiste : ouvrir autant que faire peut, comme il l'a fait en Libye, en Azerbaïdjan et évidemment en Syrie, les vannes terroristes en direction des frontières russes. Et là il suffit aux soldats du Sultan de se faire raser et de se déguiser en soldats ukrainiens et tenter de dresser leur Émirat avec les néonazis soit la version blanche de Daech sur les portes de la Russie. D'ailleurs le réseaux d'Erdogan s'est mis en branle depuis peu. 

Selon SouthFront, "des milices de l'opposition syrienne ont révélé des réalités inquiétantes au sujet d'un homme d'affaires syrien basé en Ukraine qui a juré de combattre les forces russes. L'homme d'affaires en question nommé Tariq al-Jasim, est apparu le 26 février dans une vidéo pour annoncer la formation d'un groupe armé pour combattre les forces russes. Selon la chaîne Telegram pro-opposition syrienne, Muzamjer al-Thawra al-Suriyah, le frère aîné de Tariq al-Jasim, Sa'ad, est un commandant de la sécurité de Hayat Tahrir al-Cham (HTC), affilié à al-Qaïda, qui contrôle Idlib, la région du nord-ouest de la Syrie. Il aurait vécu dans la ville d'Odessa depuis plus d'un an et est également le cousin de l’émir Mohamad al-Abd de HTC La source a également révélé que le soi-disant homme d'affaires est en fait un trafiquant de stupéfiants qui travaillait comme en Russie."

Et d'ajouter : " Selon l'agence Abkhazian Network News Agency, al-Jasim se prépare actuellement à canaliser des terroristes de Syrie vers l'Ukraine, où ils combattront les forces russes. Al-Jasim travaille avec l'Armée nationale syrienne (ANS) soutenue par la Turquie. Environ 200 forces de la division Sultan Morad et du Front al-Shamiya se sont déjà inscrits. Ils se seraient rassemblés maintenant dans la région d'Afrin, dans le nord de la Syrie, occupée par la Turquie.  Kiev envisage apparemment d'utiliser al-Jasim pour transférer des miliciens syriens des factions de l’ANS et même du HTC vers l'Ukraine. Certes, cela ne peut pas se faire sans l'aide de la Turquie qui contrôle et commande ces terroristes." La question qui se pose dès lors est la suivante :  La Russie, qui maintient une force importante en Syrie,  tolérera-t-elle encore cette enième incartade turque? Sera-t-elle prête à  poursuivre ses patrouilles à Afrin et  al Babd avec l'armée turque  arguant des relations stratégiques avec la Turquie?

Le non l'emporte à la première vue et il l'emporte d'autant plus qu'une grosse partie du scénario ukrainien que la Russie a été forcé de jouer malgré elle, et ce ses dirigeants l'ont dit et redit à plusieurs reprises ces dernières heures est la conséquence du faux calcules géostratégiques à Idlib. En 2020 quand la force élite du Hezbollah a libéré Saraqib et que le Sultan s'en est allé à Canossa au Kremlin, Moscou n'aurait dû se laisser emporter par les sirènes turques pour s'éviter à avoir aujourd'hui à frapper les terroristes Idlibins à 5 minutes de Saint Saint-Pétersbourg. Il va sans dire que tout comme Israël, la Turquie atlantiste tentera de faire traîner les combats en Ukraine pas forcément pour la gagner, car ce n'est pas là son but mais pour forcer la Russie à finir par faire place nette en Syrie, et se replier dans ses propres frontières. 

D'ailleurs, les mercenaires ukrainiens se revendiques de leurs paires idlibins et affirment très clairement vouloir ramener le tout à l'intérieur des villes. L'une des tactiques des groupes terroristes est de profiter de toute brèche pour mener leurs activités dans des zones de conflit. Le cas de l’Afghanistan en est un exemple ; lorsque les troupes américaines se sont retirées d'Afghanistan, leurs agents  terroristes ont repris les relais et saisi l'occasion pour lancer des opérations. Tout comme il y a de nombreuses années en Irak où après l'évacuation des bases et des quartiers généraux, les groupes terroristes dont Daech sont apparus et ont occupé les lieux abandonnés. C'est de cette façon que compte procéder l'axe US/OTAN/Israël face à la Russie.

La solution? Devenir féroce à Idlib. non seulement contre le HTS et leur gourou Golani que les forces spéciales US ont très récemment débarrasser de leur rivaux pour les charger en plein de la mission o combien désormais périlleuse de détournement du petrole syrien à Deir ez- Zor et ce, à l'aide de la méfia pétrolière turque mais  aussi contre le Sultan. Le bombarder? Peut-être. mais il y a aussi la mer Méditerranée qui sourit à la Russie et où la flotte russe fraîchement sortie d'une méga manœuvre impliquant 140 bâtiments de guerre est toujours en ordre de bataille.  

Depuis le 23 février et visiblement de façon péremptoire trois croiseurs lance-missiles russes ont pris position de combat en Méditerranée  face aux groupes de frappe USS Harry Truman , italien ITS Cavour et français FS Charles de Gaulle qui vient tout juste de quitter la Méditerranée pour la mer Noire où appuyer la Turquie dans sa chasse aux navires de guerre russe.  

Le réseau de navires de guerre russes trouve le Moskva en croisière au sud de l'Italie, le RFS Varyag , dans la partie orientale de la mer et le RTS Marshal Ustinov au large des côtes syriennes. Ils sont tous armés de missiles de croisière anti-navires Sandbox, qui ont la capacité de couler des porte-avions. Avec un petit coup de main des MiG-31 russes de Hmeimim et de leurs missiles hypersoniques Kinzhal il ne devrait pas être trop difficiles de frapper non pas les navires turcs mais la base US en territoire turc. Après tout, le 25 février, aux premières heures de l'attaque, la principale base maritime de l'OTAN construit par les Anglo-saxons s'est effondré sous les coups des Iskandar et des Calibr. On ne voit pourquoi cela ne pourrait pas le cas d'Incirlik... Une fois la frappe accomplie, Idlib se rendra, tout comme Kiev. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV