La question pourrait paraître choquante mais elle a lieu d'être posée : le Sultan Erdogan dont les mercenaires takfiristes idlibin continuent à l'heure qu'il est à débarquer en masse à Kiev et à Kharkov pour se battre tout comme à Idlib contre la Russie et le faire aux côtes d'autres mercenaires est et ouest européens, risque-t-il d'être le méga perdant de cette guerre? Au premier regard tout indique bien le contraire : Aux dernières nouvelles, le clan Erdogan qui a passé fin 2021 début 2022 dans un état d'anxiété existentiel pour cause de la dépréciation vertigineuse de la Livre, de la hausse inconséquente du coût de la vie et partant de la râle de la rue turque, trouvera à travers cette guerre Ukraine./Russie où l'OTAN a mobilisé tout ce qu'elle en sa possession pour mettre au pas Poutine, une occasion inouïe pour retrouver ses couleurs auprès des parrains transatlantiques.
A quoi rime cette déclaration? En termes plus clair il ressort de la déclaration du ministre turc des Affaires étrangères, qu' Ankara commencera à surveiller attentivement le mouvement des navires de guerre russes à travers le Bosphore. Et si les navires qui ne se déplacent pas vers le lieu de leur résidence permanente traversent le Bosphore, ils seront bloqués ou ne seront autorisés à traverser le détroit. Est-ce d'un front naval que la Turquie et évidemment ses soutiens otaniens menacent désormais la Russie?
#Syrian forces attack jihadist positions near #Saraqib pic.twitter.com/oqITk3Lxk3
— Last Defender (@LastDef) March 1, 2020
Au fait les choses commencent réellement échapper sur le terrain à l'axe US/Israël/OTAN et à ses 100 000 mercenaires qu'il a engagé dans les quatre coins du monde pour faire enliser la Russie sur son flanc est. Disons que l’Ukraine n' a presque plus d'aéroport militaire et qu'il a perdu sa DCA en à peine 4 jours de combats. Sans missiles de précision et de puissants roquettes pour harceler le territoire russe, ils sont incapables de reprendre de quelle que façon que soit le terrain perdu ce qui les pousserait à la guerre urbaine antiblindé et ce à coup d'antichar. Et c'est la qu'émerge une seconde chance pour le Sultan de redorer ses blasons atlantiste : ouvrir autant que faire peut, comme il l'a fait en Libye, en Azerbaïdjan et évidemment en Syrie, les vannes terroristes en direction des frontières russes. Et là il suffit aux soldats du Sultan de se faire raser et de se déguiser en soldats ukrainiens et tenter de dresser leur Émirat avec les néonazis soit la version blanche de Daech sur les portes de la Russie. D'ailleurs le réseaux d'Erdogan s'est mis en branle depuis peu.
#Turkish forces under RUAF airstrikes #Saraqeb #Syria pic.twitter.com/lVLwJtxdQR
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Selon SouthFront, "des milices de l'opposition syrienne ont révélé des réalités inquiétantes au sujet d'un homme d'affaires syrien basé en Ukraine qui a juré de combattre les forces russes. L'homme d'affaires en question nommé Tariq al-Jasim, est apparu le 26 février dans une vidéo pour annoncer la formation d'un groupe armé pour combattre les forces russes. Selon la chaîne Telegram pro-opposition syrienne, Muzamjer al-Thawra al-Suriyah, le frère aîné de Tariq al-Jasim, Sa'ad, est un commandant de la sécurité de Hayat Tahrir al-Cham (HTC), affilié à al-Qaïda, qui contrôle Idlib, la région du nord-ouest de la Syrie. Il aurait vécu dans la ville d'Odessa depuis plus d'un an et est également le cousin de l’émir Mohamad al-Abd de HTC La source a également révélé que le soi-disant homme d'affaires est en fait un trafiquant de stupéfiants qui travaillait comme en Russie."
Et d'ajouter : " Selon l'agence Abkhazian Network News Agency, al-Jasim se prépare actuellement à canaliser des terroristes de Syrie vers l'Ukraine, où ils combattront les forces russes. Al-Jasim travaille avec l'Armée nationale syrienne (ANS) soutenue par la Turquie. Environ 200 forces de la division Sultan Morad et du Front al-Shamiya se sont déjà inscrits. Ils se seraient rassemblés maintenant dans la région d'Afrin, dans le nord de la Syrie, occupée par la Turquie. Kiev envisage apparemment d'utiliser al-Jasim pour transférer des miliciens syriens des factions de l’ANS et même du HTC vers l'Ukraine. Certes, cela ne peut pas se faire sans l'aide de la Turquie qui contrôle et commande ces terroristes." La question qui se pose dès lors est la suivante : La Russie, qui maintient une force importante en Syrie, tolérera-t-elle encore cette enième incartade turque? Sera-t-elle prête à poursuivre ses patrouilles à Afrin et al Babd avec l'armée turque arguant des relations stratégiques avec la Turquie?
D'ailleurs, les mercenaires ukrainiens se revendiques de leurs paires idlibins et affirment très clairement vouloir ramener le tout à l'intérieur des villes. L'une des tactiques des groupes terroristes est de profiter de toute brèche pour mener leurs activités dans des zones de conflit. Le cas de l’Afghanistan en est un exemple ; lorsque les troupes américaines se sont retirées d'Afghanistan, leurs agents terroristes ont repris les relais et saisi l'occasion pour lancer des opérations. Tout comme il y a de nombreuses années en Irak où après l'évacuation des bases et des quartiers généraux, les groupes terroristes dont Daech sont apparus et ont occupé les lieux abandonnés. C'est de cette façon que compte procéder l'axe US/OTAN/Israël face à la Russie.
Le réseau de navires de guerre russes trouve le Moskva en croisière au sud de l'Italie, le RFS Varyag , dans la partie orientale de la mer et le RTS Marshal Ustinov au large des côtes syriennes. Ils sont tous armés de missiles de croisière anti-navires Sandbox, qui ont la capacité de couler des porte-avions. Avec un petit coup de main des MiG-31 russes de Hmeimim et de leurs missiles hypersoniques Kinzhal il ne devrait pas être trop difficiles de frapper non pas les navires turcs mais la base US en territoire turc. Après tout, le 25 février, aux premières heures de l'attaque, la principale base maritime de l'OTAN construit par les Anglo-saxons s'est effondré sous les coups des Iskandar et des Calibr. On ne voit pourquoi cela ne pourrait pas le cas d'Incirlik... Une fois la frappe accomplie, Idlib se rendra, tout comme Kiev.