Ce 24 février, très exactement 30 jours après la deuxième Hurricane yéménite qui a soufflé sur le royaume des Zayed , ciblant très exactement et pour la seconde fois depuis la seconde guerre mondiale, une base aérienne US à travers le monde, à savoir al-Dhafra sans que les missiles de THAAD puisse faire grande chose si ce n'est le fait de singer une interception, Abou Dhabi qui frappe depuis deux mois à toutes les portes pour se procurer de quoi contrer les redoutables combinaisons drones-missiles d'Ansarallah a fait un premier pas dans le sens de coup son cordon ombilical avec Washington. remarquons qu'aussi paradoxale que cela puisse apparaître, tout au long de mois de janvier où les palais de verre des émiratis subissaient de plein fouet des missiles-drones d'Ansarallah et ce, pour cause d'ententes trahies, les Américains riaient bien de leur gorge chaude. Pourquoi?
Et bien ils sentaient les Zayed pris au piège : toute cette histoire d'occupation de Chebwa concocté par les stratèges du Pentagone que les Emirats ont financé et exécuté par Brigades des Géants interposés pour empêcher Ansarallah de libérer Maarib, les Emirats s'y sont soumis car ils se croyaient invulnérables à la faveur d'une DCA à longue portée multicouche que les Yankee leur avait fait refaire suivant les déculottées des Patriot en Arabie.
Or le choc fut total quand Al Dhafra et ses 3500 soldats US, ses F-16, ses Mirages est tombé sous les missiles tactiques Zolfaghar. Certes ces derniers jours, les Zayed n'ont cessé de parler de coalition anti drone à former avec les Sionistes et les Saoudiens mais leur déception a été à l'hauteur de leur angoisse de voir le Dome de fer israélien tomber lui aussi ce vendredi 18 février sous les coups du drone Hassan du Hezbollah. Que faire?
Interceptors launched tonight in Abu Dhabi against suspected Houthi missile attack. pic.twitter.com/I9SAR4XJeg
— Joe Truzman (@JoeTruzman) January 24, 2022
les Émirats arabes unis ont ainsi déclaré qu'ils prévoyaient d'acheter une douzaine d'avions de combat légers chinois alors qu'ils cherchaient à renforcer leurs défenses après une série d'attaques menée par Ansarallah. « Nous avons atteint la phase finale de nos pourparlers avec la partie chinoise », a déclaré Tareq al-Hosani, PDG du Conseil économique de Tawazun, l'autorité des acquisitions de défense et de sécurité du pays, cité par l'agence de presse officielle WAM. La valeur de l'accord n'a pas été divulguée, mais Al- Hosani a indiqué que le contrat final « serait bientôt signé ».
Or L'accord intervient après la menace des Émirats arabes unis en décembre 2021 d'abandonner son achat d'avions de chasse américains F-35 alors qu'il protestait contre des conditions strictes au milieu des inquiétudes de Washington concernant la Chine. Toujours est -il que le ministère de la Défense des Émirats arabes unis ayant annoncé son intention de signer un contrat avec la China National Aero-Technology Import & Export Corporation (CATIC) pour l'achat de 12 avions d'entraînement et de combat légers L15, avec une option pour 36 autres jets et ce, en affichant une totale indifférence à l'endroit des inquiétudes qui pourraient être celles de Washington Qui en décembre justement avait dénoncé la présence d'une base militaire chinoise secrete au port de Khalifa poussant même les Zayed à la démanteler. Mais ce coup n'est pas allé sans un acte d'automutilation. Et comment?
Mercredi, et pour la première fois dans l'histoire de ce méga paradis fiscaux que sont les Emirats, ces derniers ont placé un individu et plusieurs entreprises actives sur leur territoires sur la "liste du terrorisme" pour avoir "financé le mouvement yéménite Ansarallah". La curieuse démarche est intervenu quelques heures azprès que les Etats Unis ont sanctionné Ansarallah non pas tant pour Maarib ou Chabwa que pour le soutien ferme de la Résistance yéménite à la Russie dans le dossier ukrainien. Le Cabinet des Émirats arabes unis a publié la résolution n° 13 de 2022 désignant une personne et cinq entités sur sa liste approuvée de personnes et d'organisations soutenant le terrorisme.
Or sur la liste il y a deux sociétés export-import, une société de shippong ce qui en dit long sur l'impasse dans lequel se trouvent les Zayed : Abdo Abdulla Dael Ahmed et les entités, Al Alamiyah Express Company for Exchange & Remittance, Al-Hadha Exchange Company, Moaz Abdulla Dael For Import and Export, Vessel: Three - Type: Bulk Carrier – IMO (9109550), Peridot Shipping & Trading LLC, sont la personne et les entreprises nouvellement ajoutées à la liste noire des Émirats arabes unis. Car à mesure que le temps passe le danger de drones parait de plus enj plus sans remède et pousse à des actes parfaitement irrationnel genre "auto sanction" car si les Emirats se mettraient à blacklister les sociétés qui y sont actives pour tel ou tel prétexte, sauront-ils défendre leur réputation de Harvre de paix des investissements? Une chose est sûr : le MAE saoudien Farhan n'a pour une fois pas mention quand il a dit que la guerre au Yémen a trop duré:
Faisal bin Farhan Al-Saud, ministre saoudien des Affaires étrangères affirme que la guerre yéménite a duré plus longtemps que Riyad ne l'avait prévu. Et son discours comme toujours bourré de mensonge ressemblait à des supplications : "l'intervention de l'Arabie saoudite et de ses alliés au Yémen avait pour but d’aider le gouvernement yéménite. Nous espérions que cette affaire ne durerait pas longtemps, mais malheureusement, elle a duré beaucoup plus longtemps que nous ne le pensions.... »
Alors quelque chose commence à trembler dans le camp d'en face? Ce n'est pas l'exemple ukrainien et le scandaleux "soutien" US/Israël/Cie au régime de Kiev qui pourrait rassurer Zayed et Salmane...
