Une première semaine du janvier marquée par pas moins de cinq frappes aux missiles tactiques contre les bases illégales US en Syrie orientale plus un soulèvement des forces tribales qui accompagnent l'armée syrienne pour encercler et repousser les Yankee hors de la Syrie a-t-il poussé les USA à s'engager dans une stratégie de la dernière chance? Depuis 72 heures, la principale prison-camp d'entrainement que les Américains ont créée de toute pièce à Hassaké pour y placer leurs agents takfiristes , Daech et , ce , sous surveillance des FDS, leurs d'autres agents kurdes, est décrite comme un champ de bataille où Daechistes s’opposeraient aux FDS. Selon les médias atlantistes, deux voitures pigées auraient explosé à l'entrée de la prison avant que les terroristes procèdent à une mutinerie et que les FDS ne tentent de les neutraliser et tout ceci avec en toile de fond des incendies provoqués par les terroristes suivis de l'évasion des dizaines d'entre eux non seulement vers Homs au centre de la Syrie mais encore vers les frontières irakiennes.
Les rapports et les chiffres évoqués sont souvent contradictoire alors que les sources kurdes parlent de 20 terroristes voire de 130 à avoir réussi à échapper de la prison, l'OSDH, vitrine médiatique du MI6 annoncent chiffre largement moins important prétendant que les FDS auraient réussi à maîtriser la situation à l'aide dixit des hélico et des avions US venus bombarder la prison. Où est la vérité? De toute évidence et un peu comme en 2014, la Syrie et l'Irak devenus littéralement invivables pour les forces défaites américaines, depuis que la Résistance a juré de les mettre à la porte, vivent une tentative de résurrection de Daech signé US/FDS un peu comme en 2016.
Vidéo: Pourquoi les hélico US commencent à violer le ciel de Hassaké sous le nez et la barde des forces russes?/Youtube
En effet, face à la montée en puissance d'une Résistance tribale qui serait en mesure non seulement de lancer des opérations commandos anti- US mais encore de se servir no de missiles tactiques mais encore de drones kamikazes ou de drones suicides, une Résistance tribale dont les rangs viennent d'être élargis par ces jeunes venus des régions sous contrôle des Yankee à Deir ez- Zor ou à Hassake et répondant oui à l'appel de l'armée syrienne, le plan B US ne pourrait être autre chose de tenter de s'offrir une force terrestre à travers ces terroristes qu'ils nourrirent et entrainement depuis des années à Ghouiran ou encore à al-Tanf. Ce plan a évidemment un volet irakien qui consiste à faire héliporte les terroristes à al-Anbar ou à Salahhedin et de là à les jeter à l'assaut des forces armées irakiennes. Certaine sources qui évoquent l'arrivée de Ann Robisnky, nouvelle ambassadrice US à Bagdad et spécialiste de "non pas comme officiellement annonce de lutte contre le terrorisme" mais de la réorganisation des réseaux terroristes relèvent à juste titre la mort de 11 effectifs armés irakiens à Diyala jeudi soir dans une attaque surprise de Daech, genre d'attaque qui visent à appuyer l'argument US de la soi disant nécessité du maintien des troupes américaines en Irak.
Mais en Syrie, à quoi joue l’Amérique? Ces 72 heures ont été marqués surtout par un leitmotiv : les frappes aériennes US contre Hassaké. Suivant ces sources, les hélico voire les avions US auraient procédé à des frappes contre les terroristes de Ghouiran et auraient réussi à mater la mutinerie. En 2016 on aurait cru une telle sornette, pas en 2022. Disons que ces agissements aériens US qui se concentre à Hassaké non loin des positions russes ont un message à livrer à la Russie qui ne fait pas de mystère de son intention de vouloir contrer l'OTAN en Méditerranée orientale. A mesure que la tension monte sur le front de l'Ukraine ou que des révélations se multiplient sur la vraie nature de la "crise sécuritaire kazakh", les Américains se voient dans l'obligation d'ouvrir un front à la fois terrestre et aérien en Syrie.
Les frappes du 7 et du 27 décembre d’Israël contre Lattaquié où la bulle de la DCA russe a été très clairement mis au défi participe de cette même logique. Sauf que cette fois, les Américains et leurs sous fifres turcs et israéliens semblent avoir franchi le Rubicon. Car les frappes de fin décembre contre Lattaquié que les Yankee semblent vouloir compléter avec cette mascarade de lutte contre Daech à Hassaké ont poussé la Russie à se rapprocher des positions anti-US anti-Israël de la Résistance. Début de la semaine, les Russes ont annoncé avoir signé de nouveaux contrats avec les autorités syriennes pour élargir leur présence à Lattaquié ce qui signifie qu'ils ont mis un frein aux agissements israéliens; Puis the last but not the least, certains milieux militaires russes ayant commencé à évoquer l’adhésion de la Syrie à l'OTSC!
"Si la Syrie est acceptée dans l'OTSC, la Turquie, Israël et les États-Unis auront à affronter d'énormes problèmes,, affirme Avia.pro, site proche du ministère russe de la Défense. "Dans le contexte de l'apparition d'informations selon lesquelles la Syrie pourrait être acceptée dans les pays de l'OTSC, on a appris que la Russie, ainsi que d'autres pays de l'OTSC, pourraient bien envoyer leurs troupes en République arabe en raison des forces stationnées illégalement en Syrie, appelé la coalition internationale, une coalition qui se fait aider par les terroristes pro-turcs mais aussi par Israël. Une telle stratégie peut être extrêmement efficace pour libérer rapidement la Syrie de divers groupes terroristes, ainsi que pour rétablir la paix dans ce pays dans les moindres délais."
Reste à savoir si les terroristes amassés dans la prison de Ghouiran que les Yankee sont sur le point de libérer sauraient servir oui ou non à cette troupe US au sol qui n'a jamais réellement existé. Certains jugeraient cette vision d’illusion post-défaite dans la mesure où ni les forces US et leurs alliés turcs et israéliens et encore moins leurs agents takfiristes ne saurait tenir tête à une armée syrienne qui se fait aider par l'OTSC plus la Résistance. Après tout, il serait largement plus commode pour la Russie de mettre au pas les Yankee dans le ciel de la Syrie que de le faire dans le ciel russe. "Une récente information fait état de la livraison des armes US à l'Ukraine mais l'avion américain, qui a livré ce soir environ 100 tonnes d'armes et de munitions diverses à l'Ukraine, après avoir décollé de l'aéroport de Kiev, est entré dans l'espace aérien de la Biélorussie voisine. Puis il a brusquement fait demi-tour et est entré dans l'espace aérien russe. Les raisons de l'apparition d'un avion militaire américain appartenant au US Transportation Command dans l'espace aérien de la Biélorussie et de la Russie restent cependant inconnues, dit Avia. Mais pas tant que cela, l'US Air Force veut mettre à l'épreuve cette "patience stratégique russe" qui en Syrie a fini par nuire aux intérêts russes en laissant le champ libre à la Turquie et à Israël.
