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Al-Tanf et Kharab al-Jir frappées en octobre et en novembre, la Résistance prépare le prochain round

Al-Tanf frappée le 20 octobre à coup de drone (isw)

Entre le 20 octobre et le 23 novembre, deux attaques aux missiles et aux drones de la Résistance ont ciblé les positions américaines en Syrie centrale et orientale, l'une visant la première base illégale US dans le triangle frontalier Syrie/Irak/Jordanie, base qui sert aussi de relais d'opération aérienne à l’entité sioniste,  avec sa zone tampon de 55 km à savoir al-Tanf et  l'autre ciblant la seconde base d'importance américaine créé toujours illégalement en Syrie est, non loin des frontières syro- irakienne à Hassakeh et par où l’Amérique trafique le pétrole volé des syrien, al Kharab al-Jisr.  Or ces deux frappes bien préméditée de la Résistance contre les Yankee ont eu un double message : les Etats Unis ne peuvent désormais ni maintenir impunément leur présence militaire  au Levant ni non plus continuer à voler le pétrole syrien. Dans les deux cas, l'impact a été immédiat.

Depuis le 20 octobre aucun F-16 israélien n'a osé franchir le ciel syro jordanien pour faire irruption dans le ciel d'al-Tanf et lancer des frappes contre la Syrie. µLes observateurs diraient même que ce fut là un coup de maître dans la mesure où cette attaque a poussé les F-16 israéliens à aller plus au nord à savoir dans le ciel du Golan occupé ou de la Galilée  ou dans l'espace aérien méditerranéen, tombant ainsi dans un méga piège car les frontières syro-sud libanaises sont désormais et comme l'a bien prouvé la DCA renforcée de la Syrie, truffé non seulement de radars, de missiles intercepteurs mais encore de dispositifs de la guerre électronique, les mêmes qui soit dit en passant a causé il y trois jours à un F-15 israélien dans le ciel du Néguev le dysfonctionnement de son dispositif de contrôle de l'altitude de vol ou encore a coûté à la DCA de Haïfa, cet autre missile qui l'a transpercé  sans accroc lors d'une de ces malheureuses frappes israéliennes contre Homs, un missile qui a même échoué à quelques lieux de Léviathan en Méditerranée.

Quand à la frappe contre le terminal de contrebande du pétrole syrien que les Américains ont entouré de militaires, de toute une machine de guerre et lui ont donné le nom de base, le coup a été encore plus assassin puisque les Yankee en ont été aussitôt à alléger la loi César et à autoriser des "Ongs américaines" à commercer petrolièrement avec la Syrie. Mais cette double marche arrière US est-ce pour autant une capitulation?

Selon des sources syriennes, les pertes et les dégâts à Kharab al-Jisr seraient sur le point de restaurer,  Washington ayant envoyé de nouveaux convois militaires équipés d’armes lourdes. Selon l’agence de presse syrienne SANA, se référant aux sources locales dans la région d’al-Yaroubiya au nord-est, là où le réseau de contrebande pétrolier a été visé", les forces armées américaines viennent de déployer  plus d'une centaine de nouveaux véhicules armés, répartis en deux grands convois.  Les convois ont contenu chacun plus d'une centaine de camions militaires transportant  du matériel tactique, opérationnel et logistique, en plus d'armes lourdes et d'autres fournitures.

Des troupes accompagnaient ces convois, en plus d'autres véhicules de guerre qui sont utilisés pour assurer la sécurité des transports. Selon l'agence, ces véhicules  se trouvaient auparavant  en territoire irakien, mais ils l'ont littéralement fui à l'approche du 31 décembre date butoir donné par le Pentagone à Bagad pour  un soi disant retrait des troupes militaires d'Irak. Pour l’instant, aucune déclaration officielle n’a été faite sur le nouveau déploiement de troupes et de véhicules par les États-Unis, mais l'information devrait être vraie, étant donné qu'une soi-disant nouvelle offensive contre le terrorisme en Syrie serait déjà planifiée à l'avance.

Techniquement parlant, l’envoi d’un convoi militaire équipé de divers outils tactiques pourrait faire croire que les troupes US se préparent à une offensive militaire à court terme. Or, le matériel transporté par le convoi a une fonction d'infrastructure. Les USA sont-ils en train de  baliser le terrain à la présence ultérieure de nouveaux soldats qui auraient pour mission de mener des opérations militaires? Si tel est le cas, ce qui pourrait après tout être bien vrai dans la mesure où le pétrole syrien, malgré mainte analyses visant à en sous estimer l'importance et la quantité alimente Israël une fois arrivé à Ashkelon et que la disparition des troupes US du paysage reviendrait à la libération de deux tiers des réserves pétrolières syriennes et partant à l'émergence des pipelines, gazoduc syro-russo-Résistance partout u Levant, il faudrait donc bien étoffer la tactique de combat à venir. Ce qui semble être sur le point de se produire. 

Il y aura évidemment une féroce guérilla dont les prémices s'annonce déjà avec le ralliement des milliers de jeunes de tribus de Deir ez-Zor et de Hassaka à l'armée syrienne qui se déroule sous les yeux ahuris des américains retranchées dans le nord de cette province et dont les supplétifs dit FDS ne peuvent contrer. Ces milliers de jeune, quelques 7000 en huit jours qui signent l'offre du gouvernement et se mettent à la disposition de l'Etat et que ce dernier ne tardera pas à armer à envoyer au combat. Mais il y aura aussi une multiplication des frappes anti US à venir, impliquant,t évidemment des drones et des missiles de la Résistance. C'est loin d'être le tout car qui dit que l'aviation syrienne, l'un des piliers de la Défense nationale du pays resterait éternellement seule à protéger le ciel du pays, à frapper les terroristes et leurs sponsors au sol. L'armée de l'air syrienne se prépare-t-elle à mener des opérations conjointes avec les drones made in Iran qui eux, se concentrent essentiellement dans le centre et l'est du pays?

Il se peut que le QG conjoint Syrie-Résistance travaille à affiner ce concept et ce à l’aide d’un algorithme de pilotage et de navigation drone-avion déjà exploré lors de multiples exercices militaires en Iran :  un essaim de drones d’une portée de 40 à 400 kilomètres dotés de charge allant de 5 à 15 kilo qui opéreraient en partageant entre eux des données mémorisées et avec des avions de combat sur des cibles à abattre. S'il est vrai que des essaims de drones opèrent entre eux en équipe avec un drone-mère « intelligent »,  plus gros en taille qui pilote l’opération, il est aussi vrai que ce drone mère pourrait se faire remplacer par un avion, qui lui assurerait la charge de conduite de l'essaim de drone. Il serait alors largement difficile aux troupes US au sol de résister à des frappes complexe drones-avions surtout quand on a devant soi une Russie vengeresse qui  rogne les freins pour venger les incursions US à Donbass et en mer Noire quelque part au Levant.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV