Décidément, il faut davantage de pression pour chasser les Américains de la Syrie. Et surtout une totale simultanéité des attaques anti US en Syrie et en Irak. Alors que des sources bien informées ont publié en Irak, les extraits d'un document montrant que les Américains n'ont guère l'intention de se retirer tout comme en Syrie où ils veulent rejouer la carte kurde pour rester, une opération false flag vient d'avoir lieu à Hassaké pour faire libérer les agents terroristes de l'armée américaine autrement nommés, daechistes.
Des terroristes de Daech ont en effet fait exploser deux voitures piégées en s’affrontant aux Forces démocratiques syriennes (FDS).
Deux voitures piégées ont été déclenchées près de la prison de Geweran dans la province de Hassaké.
« Des cellules dormantes de Daech se sont infiltrées depuis les quartiers environnants et se sont affrontés avec les forces de sécurité intérieures », a tweeté le porte-parole des FDS, Farhad Shami.
« Les détenus de Daech ont brûlé des couvertures et des matériaux plastiques à l'intérieur des dortoirs », a déclaré Shami. Et de poursuivre : « Les membres des cellules dormantes de Daech qui ont attaqué la prison de l'extérieur se sont enfuis vers le quartier d'al-Zohour près de la prison et se sont cachés dans des maisons civiles, et nos forces ont imposé un cordon de sécurité autour de la zone.
Les Forces démocratiques syriennes (FDS), dominées par les combattants kurdes ont confirmé l'assaut contre la prison de Ghwayran, mais pas l'évasion de daechistes.
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Une voiture piégée a explosé à l'entrée de la prison et une deuxième explosion s'est produite à proximité avant que des daechistes n'attaquent de front les forces de sécurité kurdes gardant l'établissement pénitentiaire.
Les médias kurdes ont rapporté qu'au moins 20 membres de Daech se sont évadés de la prison d'al-Sinaa à Ghweiran situé à Hassaké.
Les hélicoptères américains survolent largement dans le ciel Hassaké. Les FDS ont également envoyé de nouveaux équipements militaires pour protéger la prison de Hassaké.
Douze membres des forces de sécurité intérieure syriennes ont été légèrement blessés le mercredi 19 janvier dans l'explosion d'une bombe dans un bus de la police dans la province méridionale de Deraa, a rapporté l'agence de presse officielle SANA.
L'engin a explosé près de Jisr Saida dans la province de Deraa, a indiqué SANA.
Ceci étant? la Turquie joue elle aussi son rôle dans ce plan B US en intensification ses attaques contre le nord de la Syrie sous prétexte de combattre les Kurdes
La Turquie pilonne certaines régions du nord de la Syrie
La Turquie et ses mercenaires terroristes ont pilonné ce jeudi les régions du nord de la province d'Alep située dans le nord de la Syrie.
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« Les forces de sécurité turques ont tué trois membres des Unités de protection du peuple kurde (YPG) de Syrie qui avaient tenté de s'infiltrer dans la zone militaire turque du nord de la Syrie », a dit mercredi le ministère de la Défense du pays.
« Les trois militants des YPG "ont ouvert des tirs contre la région et tenté de s'infiltrer et ils ont été neutralisés par nos véhicules d'appui-feu », a tweeté le ministère.
« L'artillerie turque a pilonné des positions des YPG dans le village d’Ain Daqaneh, autour des cités de Tall Rifaat, de Cheikh Issa et de Deir Jamal tuant trois éléments kurdes et en blessant douze autres », a-t-on appris de la chaîne d’information libanaise, al-Mayadeen.
En contrepartie, des éléments kurdes ont tiré des roquettes sur des villes d'Azaz, d'Afrine et autour des bases militaires turques. Selon des sources locales, quatre personnes ont été tuées et 15 blessées à Afrine.
Les habitants de la ville de Tall Rifaat sont également descendus dans la rue manière de protester contre les actions turques dans leur pays. Ils ont brandi les drapeaux syriens et scandé des slogans contre la Turquie et les terroristes qui lui sont affiliés.
Trois soldats turcs ont été tués le 8 janvier par un engin explosif improvisé posé à la frontière dans le district d'Akcakale de la ville de Sanliurfa, dans le sud-est de la Turquie, à la frontière entre la Turquie et la Syrie, selon le ministère turc de la Défense.
« Nos opérations punitives se poursuivent », a déclaré le ministre turc de la Défense Hulusi Akar le 9 janvier.
Depuis août 2016, la Turquie est intervenue militairement en Syrie notamment lors de trois offensives : les opérations « Bouclier de l’Euphrate » (24 août 2016 – 29 mars 2017) ; « Rameau d’olivier » lors de la bataille d’Afrine (20 janvier 2018) et « Source de paix », qui s’est déroulée entre les 9 et 22 octobre 2019. Depuis la Turquie s’est emparée des zones du nord d’Alep y compris Jarablus et de la bande frontalière de la province de Raqqa.
En réponse l'armée syrienne a intensifié elle aussi ses attaques anti Turquie.
Idlib : trois terroristes et militaires turcs blessés dans une attaque de l’armée syrienne
Le 16 janvier, l'artillerie de l'armée syrienne a frappé un poste de l'armée turque situé à la périphérie de la ville de Kansafra, dans la partie sud de la région d’Idlib, dans le nord-ouest de la Syrie, rapporte le site web américain, South Front.
Trois des gardes du poste turc et les terroristes de Faylaq al-Sham, à la solde du gouvernement d’Ankara, ont été blessés dans cette attaque de l’armée syrienne.
Plusieurs militaires turcs ont été blessés il y a une semaine à Kansafra dans une attaque à l’artillerie de l’armée syrienne.
L'artillerie de l'armée syrienne a également frappé les abords d'un poste militaire turc situé près de la ville de Qoqfin, à l'ouest de Kansafra, les 15 et 16 janvier.
Les récentes attaques à l’artillerie de l'armée syrienne avaient pour but de détruire les fiefs des terroristes de Hayaat Tahrir al-Cham, affilié à Al-Qaïda, et de ses alliés soutenus par la Turquie, qui se cachent généralement près des postes turcs.
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L'armée turque maintient plus de 60 positions à Idlib. Le poste le plus récent a été construit dans la ville d'Afes à Idlib le 8 janvier .
Ankara semble envisager de maintenir ses forces dans la région à long terme, voire de façon permanente.
