Ces clichés tournés à l’intérieur d’al-Tanf, base semi secrète, enfouie au cœur du désert de Homs, sans piste d’atterrissage ni tour de contrôle, par où pourtant le Pentagone anime tout un réseau synergique de radar et de traitement de donné, à recueillis à l’aide de ses Boeing de reconnaissance dans une zone étendue entre le sud-est de la Syrie d’une part, le nord de la Jordanie et le nord-est d’Israël de l’autre, de façon à permettre, et ce depuis presque 10 ans à ce que les F-16 israéliens une fois décollés des bases jordaniennes, puissent s’y pénétrer en toute quiétude et en lancer invariablement leurs frappes contre les cibles militaires ou civiles syriens, comme si al-Tanf était le Golan occupé, et bien ces clichés ont quelque chose de terriblement semblable à ceux d’Ain al-Asad, cette autre base illégale américaine, située à al-Anbar que le CGRI a frappé un certain 8 janvier 2020 en représailles au lâche assassinat de Soleimani.
Depuis 72 heures, la censure médiatique mainstream fait tout pour que ces photos ne fuitent pas et que le monde entier à commencer par Américains, Otaniens et Sionistes eux-mêmes n’y voient pas primo l’ampleur des dégâts infligés aux quelques 500 forces spéciales US sur place, secundo, l’extraordinaire précision de tir des engins utilisés et tertio « l’affligeante » cécité des Patriot, des THAAD et autres gadgets dit Défense aérienne « lockheed martiniens » et qui là encore, et en dépit d’une épaisse couverture satellitaire ont échoué à intercepter la « force assaillante » laquelle force a fait bien plus que ce qu’elle a fait il y deux près de deux ans à Ain al-Asad :
Une salve d’une dizaine de roquettes ailées tactiques, visiblement de type Arash-4, tirées depuis des rampes de lancement implantés sous le nez et la barbe des Yankee tout près d’al-Tanf, alors même que toutes ces années le Pentagone nous bassinait les oreilles avec ce foutu « périmètre 55 km » qu’il disait avoir instauré tout autour, pour « guetter la moindre présence de l’armée syrienne ou « les mandataires de l’Iran » et de les chasser à coup de F-16 et F-15 ». Ce P55 a été à vrai dire la version hollywoodienne de ce que les stratèges militaires nomment « l’équation de dissuasion » et qui dans le cas d’al-Tanf, au lieu d’être basé sur une réelle puissance militaire, relevait de l’arnaque, de la menace creuse, comme à chaque fois que les Yankee et leur rejetons israéliens se trouvent face à la Résistance. C’est sur base de cette arnaque que le pentagone avait transformé al-Tanf en un sanctuaire pour tous ces assassins à gage que le trio OTAN-Israël-Turquie ont fait infiltrer depuis 2011 à travers la Syrie.
Or la salve de roquettes « Arash 4 » de cette nuit du 20 octobre a fait voler en mille éclat cette « vrai-fausse dissuasion à l’Américaine » dans la mesure où pas un seul missile intercepteur, ne serait-ce que de type ancien, n’a été lancé, bien qu’al-Tanf en est bien dotée. Certes, ce genre de spectacle, le lecteur de la Résistance a déjà eu le droit d’y insister et à des centaines de reprise en Irak où les bases US sont les proies faciles des engins de la Résistance. Mais à ce 20 octobre, celle-ci est allée encore plus loin :
Vidéo: Al Tanf, sous pluie de roquettes et drones de la Résistance, le 20 octobre/Twitter
Quelques minutes après la frappe aux roquettes qui a royalement servi de leurre anti américaine, puisqu’elle a provoqué une véritable débandade dans les rangs des forces spéciales, ce que le communiqué du CentCom décrit comme étant une « évacuation », cinq drones dont deux de combats et partant doté de missiles sol-air et trois, à sens unique se sont abattus sur les dortoirs et les dépendances des forces US britanniques et françaises, situés dans la partie la plus reculée et la mieux protégée de la base.
🔴التنف: ما زالت النيران مندلعة في القاعدة الاميركية والحديث عن هجوم مزدوج بالصواريخ وطائرات بدون طيار. pic.twitter.com/pYckvCHZAu
— الرابط (هلال) (@hizbsoldier) October 20, 2021
Car soit en passant, l’opération du 20 octobre, effectuée alors même que le gotha des armées de l’air occidentale rode dans le ciel du Levant sous prétexte d’avoir à y mener un exercice aérien international Blue Flag, a été, et on reprend le colonel yankee Urban, à la fois « délibérée » et « coordonnée »… : deux des cinq drones ayant parti de T-4 tandis que les trois autres auraient été d’origine irakienne.
Photo: les clichés des dégâts infligés à la base illégale US le 20 octobre, 20 octobre 2021/Tasnim
La déculotté est d’autant plus colossale que ce même mercredi soir, un missile « vagabond » numéroté « 358 », du même type que ce que possède Ansarallah a été découvert non loin de Harir, le nez braqué sur l’aérodrome. Les USA en connaissent bien les exploits ne serait-ce que dans le ciel de Maarib où le 358 a déjà chassé « MQ-9 », « Scan Eagle » et des drones géants CH4. Et comment ? De la plus étonnante des manières :
C’est une redoutable arme qui patrouille longtemps le ciel en attendant la cible au tournant à la faveur de son système de guidage au sol. C’est un drone-DCA de 3 mètres de long, d’un poids de 40 kg, et d’une vitesse de 277m/s, d’une endurance de 235 secondes… La nuit de 20 octobre, il était surtout question de faire comprendre aux Américains qu’il se peut qu’al-Tanf et Harir soient attaquées simultanément et d’un seul jet. C'est un net bond en avant par rapport au 8 janvier 2020... N'est-ce pas, Sam?