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cinq drones de la Résistance cassent le continuum stratégique "al-Tanf-Israël-Nord de la Jordanie"

Les dégâts infligés à l'US Army le 20 octobre par les drones de la Résistance. (Twitter)

Ces clichés tournés à l’intérieur d’al-Tanf, base semi secrète, enfouie au cœur du désert de Homs, sans piste d’atterrissage ni tour de contrôle, par où pourtant le Pentagone anime tout un réseau synergique de radar et de traitement de donné, à recueillis à l’aide de ses Boeing de reconnaissance dans une zone étendue entre le sud-est de la Syrie d’une part, le nord de la Jordanie et le nord-est d’Israël de l’autre, de façon à permettre, et ce depuis presque 10 ans à ce que les F-16 israéliens une fois décollés des bases jordaniennes, puissent s’y pénétrer en toute quiétude et en lancer invariablement leurs frappes contre les cibles militaires ou civiles syriens, comme si al-Tanf était le Golan occupé, et bien ces clichés ont quelque chose de terriblement semblable à ceux d’Ain al-Asad, cette autre base illégale américaine, située à al-Anbar que le CGRI a frappé un certain 8 janvier 2020 en représailles au lâche assassinat de Soleimani.

Depuis 72 heures, la censure médiatique mainstream fait tout pour que ces photos ne fuitent pas et que le monde entier à commencer par Américains, Otaniens et Sionistes eux-mêmes n’y voient pas  primo l’ampleur des dégâts infligés aux quelques 500 forces spéciales US sur place, secundo, l’extraordinaire précision de tir des engins utilisés et tertio « l’affligeante » cécité des Patriot, des THAAD et autres gadgets dit Défense aérienne « lockheed martiniens » et qui là encore, et en dépit d’une épaisse couverture satellitaire ont échoué à intercepter la « force assaillante » laquelle force a fait bien plus que ce qu’elle a fait il y deux près de deux ans à Ain al-Asad :

Une salve d’une dizaine de roquettes ailées tactiques, visiblement de type Arash-4, tirées depuis des rampes de lancement implantés sous le nez et la barbe des Yankee tout près d’al-Tanf, alors même que toutes ces années le Pentagone nous bassinait les oreilles avec ce foutu « périmètre 55 km » qu’il disait avoir instauré tout autour, pour « guetter la moindre présence de l’armée syrienne ou « les mandataires de l’Iran » et de les chasser à coup de F-16 et F-15 ». Ce P55 a été à vrai dire la version hollywoodienne de ce que les stratèges militaires nomment « l’équation de dissuasion » et qui dans le cas d’al-Tanf, au lieu d’être basé sur une réelle puissance militaire, relevait de l’arnaque, de la menace creuse, comme à chaque fois que les Yankee et leur rejetons israéliens se trouvent face à la Résistance. C’est sur base de cette arnaque que le pentagone avait transformé al-Tanf en un sanctuaire pour tous ces assassins à gage que le trio OTAN-Israël-Turquie ont fait infiltrer depuis 2011 à travers la Syrie.

Or la salve de roquettes « Arash 4 » de cette nuit du 20 octobre a fait voler en mille éclat cette « vrai-fausse dissuasion à l’Américaine » dans la mesure où pas un seul missile intercepteur, ne serait-ce que de type ancien, n’a été lancé, bien qu’al-Tanf en est bien dotée. Certes, ce genre de spectacle, le lecteur de la Résistance a déjà eu le droit d’y insister et à des centaines de reprise en Irak où les bases US sont les proies faciles des engins de la Résistance. Mais à ce 20 octobre, celle-ci est allée encore plus loin :

Vidéo: Al Tanf, sous pluie de roquettes et drones de la Résistance, le 20 octobre/Twitter 

Quelques minutes après la frappe aux roquettes qui a royalement servi de leurre anti américaine, puisqu’elle a provoqué une véritable débandade dans les rangs des forces spéciales, ce que le communiqué du CentCom décrit comme étant une « évacuation », cinq drones dont deux de combats et partant doté de missiles sol-air et trois, à sens unique se sont abattus sur les dortoirs et les dépendances des forces US britanniques et françaises, situés dans la partie la plus reculée et la mieux protégée de la base.

Un peu comme à Harir à Erbil ou encore à Ain al-Asad, ces drones que Jerusalem Post dit être de « facture nouvelle » encore jamais vus en Syrie, puisque les « résidus ne ressemblent ni à la gamme Shahed ni à Ababil, encore moins à Mohajer-6, ces appareils avaient l’air de flairer la cible : « 9 explosions chronomètres et des flammes partant dans le sens… et on suppose que les dégâts vont bien au-delà des dortoirs désormais impossibles à réintégrer. » Est-ce les hangars aux MQ-9 Us qui y ont été ciblés comme à Erbil au mois d’avril et s’agit-il surtout des coups portés en toute précision et furtivité en station terrestre de contrôle des frappes israéliennes, comme cela fut le cas en janvier 2020 quand les missiles Qiam « iraniens » ont pulvérisé les fiables optiques de la base, façon de déconnecter Ain al-Asad des satellites ?

Une chose est sûre : al-Tanf est désormais impraticable ou ce qui revient au même toute nouvelle opération aérienne qui en partirait contre Homs, Damas, Deir ez-Zor ou plus au nord contre Quneitra ou les frontières syro-sud libanaises, risquent de s’avérer fataled pour la présence US en Syrie, ceci veut dire très clairement que cette « équation de dissuasion » que la Résistance a réussi à inverser sur le dos d’Israël en sa faveur, que ce soit au Liban ou à Gaza, a désormais un pendant anti américain qui s’applique non seulement en Irak où l’Amérique est mise à pas par les Hachd al-Chaabi, mais aussi en Syrie.

Car soit en passant, l’opération du 20 octobre, effectuée alors même que le gotha des armées de l’air occidentale rode dans le ciel du Levant sous prétexte d’avoir à y mener un exercice aérien international Blue Flag, a été, et on reprend le colonel yankee Urban, à la fois « délibérée » et « coordonnée »… : deux des cinq drones ayant parti de T-4 tandis que les trois autres auraient été d’origine irakienne. 

Photo: les clichés des dégâts infligés à la base illégale US le 20 octobre, 20 octobre 2021/Tasnim 

Et dire qu’un tout dernier plan B US-Israël, a consisté dès le mois de mars, date à laquelle Washington a investi, moyennant un contrat militaire d’une valeur de 800 millions de dollars par an à verser sur le compte d’Abdullah II, à faire d’al-Tanf, mais aussi du Nord de la Jordanie et d’Israël en entier, un « bloc terrestre uni » contre les pays de la Résistance (Syrie, Irak, Liban voire la Méditerranée orientale) ! Au fait ces 14 bases aériennes jordaniennes que l’US Air Force s’est payée avec fracas et au prix de lâcher al-Udeid au Qatar, dont et surtout la fameuse « Azraq » tournaient à plein régime le soir du 20 octobre sans pour autant pouvoir contrer l’essaim de drone de la Résistance.

La déculotté est d’autant plus colossale que ce même mercredi soir, un missile « vagabond » numéroté « 358 », du même type que ce que possède Ansarallah a été découvert non loin de Harir, le nez braqué sur l’aérodrome. Les USA en connaissent bien les exploits ne serait-ce que dans le ciel de Maarib où le 358 a déjà chassé « MQ-9 », « Scan Eagle » et des drones géants CH4. Et comment ? De la plus étonnante des manières : 

sur une vidéo présentée par Ansarallah et daté du mois d’août, l’engin qui n'est pas un missile intercepteur, mais un "drone kamikaze" équipé qu’il est "d’un explosif généralement classé comme munition vagabonde opère à l’aide d’un moteur à réaction et de multiples ailes de contrôle, avec une ogive munie d’un grand nombre de fusées adjacentes.

C’est une redoutable arme qui patrouille longtemps le ciel en attendant la cible au tournant à la faveur de son système de guidage au sol. C’est un drone-DCA de 3 mètres de long, d’un poids de 40 kg, et d’une vitesse de 277m/s, d’une endurance de 235 secondes… La nuit de 20 octobre, il était surtout question de faire comprendre aux Américains qu’il se peut qu’al-Tanf et Harir soient attaquées simultanément et d’un seul jet. C'est un net bond en avant par rapport au 8 janvier 2020... N'est-ce pas, Sam?

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SOURCE: FRENCH PRESS TV