Des sources irakiennes ont fait part de la construction d'un mur de 650 kilomètres à la frontière irako-syrienne, du transfert du matériel militaire à Aïn al-Asad et de la crainte de l'armée américaine des frappes au missile et de drones par les groupes de résistance irakiens. L'Irak construit un mur de sécurité de 650 kilomètres à sa frontière avec la Syrie pour empêcher les terroristes de Daech de s'infiltrer dans le pays.
« Le mur de sécurité de 650 kilomètres comprend des fortifications telles que des fossés, des tours de guet, des caméras thermiques et des barbelés », a déclaré le porte-parole du commandant en chef des forces armées irakiennes, Yahya Rassoul, à l'agence de presse officielle irakienne.
Il a ajouté :
« Dans la partie nord-ouest de l'Irak, où sont déployés des groupes terroristes, le danger menace toujours l'Irak », a-t-il déclaré. Le porte-parole du commandant en chef des forces armées irakiennes a souligné que la sécurisation des frontières constitue l'une des priorités du commandant en chef des forces armées irakiennes et pour empêcher les terroristes d'entrer en Irak.
Des sources de sécurité irakiennes ont annoncé l’entrée de nouveaux équipements militaires à Aïn al-Asad, dans l'ouest d’al-Anbar. Elles ont par ailleurs déclaré que les dispositifs faisaient partie des mesures préventives prises par l'armée américaine dans le but de soutenir la base Aïn al-Asad face aux frappes de missiles et de drones lancées par les groupes de résistance. Le peuple et la Résistance irakiens réclament le retrait des troupes américaines et leur lutte continue dans ce sens.
En même temps que les attaques de drones et de missiles contre Al-Tanf ont continué hier jeudi, la Résistance a dévoilé un nouveau missile par lequel elle aurait frappé un hélicoptère américain AH-64 Apache, selon le site d’information russe avia.pro.
Selon la source russe, la Résistance irakienne aurait utilisé pour la première fois son dernier missile anti-aérien contre l’armée de l’air américaine. En fait, il est question d'une munition anti-aérienne assez inhabituelle, puisque cette dernière est à la fois un missile et un drone kamikaze doté d’un explosif généralement classé comme « munition vagabonde »(Loteiring munition), ce qui permet aux forces d'envoyer des munitions dans la zone de vol des avions, des hélicoptères et des drones de l’ennemi et de les attaquer à la première occasion.
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Dans des photographies présentées du drone, on peut voir un missile découvert près de la base militaire américaine d'Al-Harir, située au Kurdistan irakien. Il n’existe actuellement dans la base aérienne que des hélicoptères d'attaque, et les groupes de la Résistance irakienne entendaient les détruire grâce à leur nouveau missile.
« Les photos de ce drone ont été prises relativement près de l'aérodrome d'Al-Harir utilisé par les Américains au Kurdistan irakien. Il s'agit du missile anti-aérien « 358 ». En fait, ce drone peut être lancé même à partir d'un lanceur improvisé, puis se met à tournoyer dans les airs à la recherche d'une cible. Dans ce cas, à en juger par le fait que le capot de protection est visible sur l'autodirecteur de missile et que le missile est absolument intact, cela ressemble déjà à un avertissement et à une menace contre les États-Unis », rapporte le blog militaire russe BMPD.
Le missile 358 accomplit la mission de la DCA. À l’aide d’un moteur à réaction et de multiples ailes de contrôle, d’une ogive munie d’un grand nombre de fusées adjacentes, cette arme est capable de patrouiller longtemps au-dessus de la zone de combat en attendant que l'avion ennemi arrive et qu'il le détruise par le biais du système de guidage au sol.
Ce système bénéficie de la vitesse des ultrasons et peut notamment être déployé pour frapper des cibles à basse vitesse telles que des hélicoptères ou des drones, comme ScanEagle.