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Navire de guerre buté à Eilat , explosions dans le golfe Persique.... sur fond d'exercice Blue Flag raté d'Israël

Les convois de missiles antimissiles iraniens en Syrie, selon les médias israéliens. ©TV Israel News

Alors même que l’entité israélienne tente de prouver par A+B que l’apocalypse balistique qu’elle a vécue en mai et qui l’a fait littéralement tomber en disgrâce aux yeux du parrain US, elle l’a déjà surmontée et que ces dix jours de tirs de missiles palestiniens, certes trop intelligemment planifiés mais n’impliquant ni essaim de drone ni missiles balistiques tactiques, encore moins des engins de croisière, soit quelques-uns des pièces que compte l’arsenal de la Résistance et qui n’attendent qu’un déclic pour s’abattre sur Israël, ne l’ont pas atteint définitivement, bref qu’elle sait servir encore les intérêts US, la presse sioniste fait état d’un carton d’invitation qu’aurait envoyé le duo Biden-Poutine à Tel-Aviv pour qu’il prenne part à une « tête-a-tête stratégique » où il serait question de la Syrie mais surtout de l’Iran. Cette information, la presse sioniste a tenu soigneusement à la publier, simultanément à une autre où il est dit, que le régime israélien, accord d’Abraham aidant, disposerait « désormais d’une base secrète pleinement opérationnelle aux Emirats » d’où « espionner en détails le programme nucléaire iranien », base qui aiderait à un vaste collecte de donnés géographiquement sans frontière puisque axé non seulement sur les sites nucléaires iraniens en Iran mais encore sur « la présence iranienne en Syrie » voire « sur les liens de l’Iran avec ses alliés au Moyen-Orient ». Une passe partout anti Iran somme toute.

Autres informations colportées ça et là par des sources proches de l’armée israélienne, et on pense effectivement à DEBKA vont encore plus loin affirmant qu’Américains et Russe travaillaient dur à ce qu’il y ait un canal de « dialogue indirect » impliquant à la fois l’entité sioniste et l’Iran et dont l’objectif serait un compris au Moyen-Orient, une espèce de cessation des hostilités pour le bien être de l’humanité entière, une cessation des hostilités auxquelles ne serait étrangère l’actualité irakienne ou libanaise lourde de chantage et de menace à l’égard des membres de l’axe de la Résistance. Mais à quoi rime ce bouilli informationnel, fait de contrevérités, et tissé dans des « fuites », des « non-dits », des « suppositions », voire des « spéculations fortuites » frôlant dès fois la démence puisque suggérant un compromis du vainqueur avec le vaincu ?

Plus d’un analyste y verraient le symptôme d’une panique qui ne serait sans lien avec ces quelques phrases retentissant depuis 72 heures à l’oreille d’Israël ? Une « riposte dure, très dure de façon à dépouiller définitivement l’entité de toutes ces cartes », une riposte dont le prétexte serait cette « frappe aérienne israélienne du 13 octobre contre Palmyre en Syrie », frappe perfide qui après celle ratée du 10 octobre où CentCom/EuroCom avait porté leur contribution, n’a été qu’une république des opérations de piraterie de mer de l’entité dans les mers de la région, puisque se servant de deux avions de ligne comme d’un bouclier.

Dimanche et alors même que les armées de l’air british, française, italienne, grecque et indienne se trouvent depuis dix jours en Israël où elles opèrent sous l’auspice américaine, les médias sionistes ont tenu à ultra médiatiser l’exercice « Blue Flag », le commandant en chef de l’armée de l’air sioniste, Amikam Norkim qui le 25 mai reconnaissait que Gaza avait de quoi « intercepter les chasseurs israéliens, mêmes les meilleurs (F-35) » et que « ses capacités de suppression électroniques avaient même failli de faire descendre un F-16 » non pas dans le ciel de Gaza mais « dans celui d’Israël où un dôme de fer s’était mis à tirer sur lui-même puis sur les chasseurs amis », a commenté le Blue Flag 2021 :  

« Les forces aériennes de l’Allemagne, de l’Italie, de la Grande-Bretagne, de la France, de l’Inde, de la Grèce et des États-Unis ont envoyé des équipes pour participer à cet entraînement. Les escadrons Sufa F-16I de l’IAF, dirigés par le 115e escadron d’agresseurs « Flying Dragon », joueront le rôle de la force ennemie « rouge ». Une batterie Yahalom Patriot rejoindra également la force de simulation ennemie. Les exercices de cette année se concentreront sur l’intégration d’avions de quatrième et cinquième génération, y compris le Lockheed Martin F-35 Lightning II, dans des scénarios opérationnels complexes. Les équipes internationales ont par ailleurs effectué un vol commun dans le ciel d’Israël ». Et Norkin d’ajouter : « Nous vivons dans une région particulièrement complexe et les menaces contre l’État d’Israël provenant de Gaza, du Liban, de la Syrie et de l’Iran ne font qu’augmenter », a déclaré le général Norkin.

« Procéder à un exercice international dans cette réalité actuelle, tout en poursuivant nos activités opérationnelles publiques et secrètes sur tous les fronts, est de la plus haute importance stratégique et a un impact considérable sur l’armée israélienne et Israël ».

Le mot impact n’est qu’un euphémisme quand on sait que la « riposte dure » promise par la Résistance des suites des frappes contre Palmyre pourrait avoir comme en juillet une prolongation maritime et que partant comme pour le cas de Mercer Street, pourrait laisser bien plus que des impacts sur Israël, conduisant carrément à sa capitulation finale. Sinon comment comprendre que l’entité se mette soudain et à peine quelques heures après le début de Blue Flag où il est surtout question de bomber le torse, de refuser de se rendre à l’évidence et de prétendre que le F-16 ou le F-35 est plus fort que les Fateh-110 ou Ababil-3 quand il faut changer la donne militaire, un exercice naval « imprévu » au large de la Méditerranée ! Retranché derrière son ordi, là où il se sent plus a l’aise comme tout autre militaire sioniste, le lieutenant Avichai Adrae a tweeté ce matin ces quelques lignes : « Les ports, les côtes et les eaux d’Israël seront le théâtre d’explosions et ce dans le cadre d’un exercice annule visant à élargir les capacités de nos forces marines. »

Des exercices navals-aériens conjugués suivant un calendrier précis ou crainte d’une action militaire imminente du camp d’en face poussant à des improvisations ? Toujours est-il que l’annonce de cet exercice naval inopiné, visiblement dominé par trop de détonations, a succède à une autre annonce, celle d’une marée noire provoquée au large d’Eilat des suites d’une mystérieuse panne technique dans un pétrolier israélien accosté, doté de missiles anti-navires ».

Vidéo: L'incendie à Jebel Ali aux Emirats, 18 octobre 2021  

Quelques milliers de kilomètres plus loin, à Jebel Ali, ce méga complexe industriel aux Emirats, la presse golfienne, elle, vient de nous apprendre qu’une déflagration monstre a eu lieu ce samedi dans un complexe de déchets d’huile. C’est un complexe situé à 35 km de la ville de Dubaï qui s’est fait parler de lui en juillet quand une bombe a explosé dans un conteneur juste au moment où une équipe de six officiers israéliens se trouvait sur place pour tenter de réparer un certain navire israélien CSAV Tyndal, ciblé en océan Indien. L’information n’indique pas toutefois l’emplacement exact du site en feu, ou s’il est près ou loin de la base secrète anti-iranienne. Ailleurs à quelque kilomètres de Jebel Ali, la plus grande raffinerie du Koweït où Aramco livre de temps à autre du pétrole « israélien », un autre incendie de taille vient de se déclarer.

Vidéo: La raffinerie Al-Ahmadi au Koweït en feu, 18 octobre 2021

Et tout ceci alors que SouthFront qui consacrait dimanche l’un de ses articles aux récents exercices de DCA iraniens, exercices volontairement censurés par les médias mainstream, risquait une petite fanatise :

« L’Iran a lancé, en pleine tension avec Israël et cette fois sur les territoires azerbaïdjanais, un exercice impressionnant mettant en scène les diverses couches de sa DCA… Une pièce nouvelle soit une « réplique de dôme de fer », appelé « Zubin »… Et l'article de poursuivre : « Des sources iraniennes ont révélé de nouvelles informations sur un système de défense aérienne à courte portée de fabrication nationale qui a été présenté pour la première fois lors de l'exercice « Défenseur du Ciel de Velayat 1400 plus tôt ce mois-ci, le système surnommé « Zubin ».

Et d'ajouter : « C’est la variante terrestre du système de défense aérienne « Nawab », qui est en cours de développement pour les navires de guerre de la marine iranienne. Zubin présente une conception unique et compacte doté d’un radar d'acquisition de cible embarqué et des missiles anti-aériens à lancement vertical. Le système sera armé de 4 à 16 missiles. Le système fournirait des données radar au système de défense aérienne à courte portée complètement passif qu’est Majid, et qui a également été révélé lors de l'exercice Défenseurs du Ciel de Velayat 1400. Majid est armé de missiles guidés infrarouges avec une capacité de tir et d'oubli… ».

Une réplique de Dôme de fer, avez-vous dit ?… Trêve de plaisanterie…

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SOURCE: FRENCH PRESS TV