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Des groupes de résistance condamnent l’assassinat par les États-Unis du commandant du Kataib Hezbollah

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La police fédérale irakienne se rassemble sur le site d'une frappe de drone américaine dans l'est de Bagdad, en Irak, le mercredi 7 février 2024. ©AP

Plusieurs groupes de résistance en Asie de l’Ouest ont condamné l'assassinat par les États-Unis d'un commandant de haut rang du groupe antiterroriste irakien Kataib Hezbollah.

Le commandant en charge des opérations du Kataib Hezbollah en Syrie, Wissam Mohammad Saber, également connu sous le nom d'Abou Baqer al-Saadi, est tombé en martyr le mercredi 7 février au soir, après qu'un drone américain a frappé son véhicule à l'est de Bagdad, la capitale irakienne. Deux autres dirigeants du Hezbollah irakien ont également perdu la vie dans cette attaque.

Le Commandement central américain (CENTCOM) a déclaré avoir tué le « commandant responsable de la planification directe des attaques contre les forces américaines dans la région ».

Dans une déclaration, le secrétaire général du Kataib Hezbollah, Abou Hussein al-Hamidawi, a adressé à la famille, aux compagnons de Saadi, de même qu'à l'Oumma musulmane et au peuple irakien, un message de félicitations et de condoléances à l'occasion du martyre du commandant de la Résistance irakienne.

L’assassinat de Saadi « nous appelle à rester fermes » dans la lutte contre l’ennemi, a-t-il noté.

Le Mouvement de résistance palestinien, Hamas, a également fermement condamné l'agression brutale des États-Unis contre l'Irak.

« Nous considérons qu’il s’agit d’une violation de la souveraineté et de la sécurité de l’Irak, commise en raison du soutien au régime d’occupation sioniste et à ses projets expansionnistes », ajoute le communiqué.

Le Hamas a en outre tenu l’administration Joe Biden pour responsable de l’escalade des tensions dans la région à travers sa fourniture d’armes et son soutien incessant à la guerre génocidaire en cours par Israël contre les Palestiniens dans la bande de Gaza.

« Ni la stabilité ni la paix ne seront rétablies sans la fin de l’occupation sioniste de nos terres palestiniennes et arabes », affirme-t-il.

De la même manière, le mouvement du Jihad islamique de la Palestine a dénoncé l’assassinat ciblé par les États-Unis du commandant antiterroriste irakien.

L’administration américaine a adopté une approche agressive dans le but « d’inciter au conflit dans la région [ainsi que] de protéger l’entité sioniste et de soutenir la guerre d’extermination » contre les Palestiniens.

À son égard, les comités populaires (Ansarallah) du Yémen ont condamné l’attaque criminelle « perfide » et « lâche » des États-Unis à Bagdad, affirmant que celle-ci s’inscrivait « dans le contexte du soutien américain à l’entité sioniste ».

L'assassinat de Saadi équivaut à « une attaque contre l'ensemble du peuple irakien » et montre « l'efficacité des frappes de la Résistance irakienne en soutien au peuple palestinien à Gaza », souligne-t-il.

« La présence américaine en Irak et dans la région est une raison majeure de déstabilisation de la sécurité et de la stabilité », selon Ansarallah.

Les tensions ont monté d’un cran en Asie de l’Ouest en raison du soutien des États-Unis à l’agression sanglante d’Israël contre Gaza; une agression qui a déjà laissé au moins 27 708 morts du côté palestinien, pour la plupart des femmes et des enfants, ainsi que 67 174 blessés pendant ces quatre derniers mois.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV