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Irak : un commandant du Hezbollah tué dans une frappe de drone US à Bagdad

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Un commandant du Kataëb Hezbollah irakien a été tué dans une attaque de drone américaine à Bagdad, mercredi 7 février 2024.

Un haut commandant du Kataib Hezbollah, Abu Baqir al-Saadi, membre du mouvement Kataib Hezbollah irakien, a été tué dans l’est de Bagdad dans une frappe de drone américain.

Une attaque visant une voiture circulant sur une route dans l'est de Bagdad, en Irak, a conduit au martyre d'un éminent dirigeant du Hezbollah irakien, Abu Baqer al-Saedi, également connu sous le nom de "Abu Baqer Diyala", mercredi soir 7 février, a rapporté le correspondant d'Al Mayadeen en Irak.

Les États-Unis ont revendiqué la responsabilité de l'attaque, affirmant que leurs forces avaient mené une frappe unilatérale en Irak en réponse aux attaques contre des militaires américains, tuant un commandant du Kataib Hezbollah.

Le Commandement central américain (CENTCOM) a affirmé que le commandant visé était « responsable d'avoir directement planifié et participé à des attaques contre les forces américaines dans la région ». 

Les médias irakiens ont rapporté que des frappes, probablement lancées depuis un drone, contre une voiture dans le quartier d'al-Mashtal, à Bagdad, avaient entraîné le martyre de trois personnes et en avaient blessé deux autres. 

Plus tard la chaîne Telegram Sabereen News affiliée à la Résistance irakienne a confirmé la mort de ce haut commandant dans la frappe, précisant que les États-Unis avaient utilisé un drone MQ-9 Reaper et que le drone US avait décollé de la base Aïn al-Asad, dans le nord de l’Irak.

Abu Baqir al-Saadi était seul dans la voiture au moment de l’attaque terroriste américaine, selon Sabereen News, qui précise que les informations concernant la mort de ses compagnons se trouvant à bord du véhicule sont inexactes.

Ali Hashem d’Al Jazeera, en reportage depuis Bagdad, a déclaré que « plusieurs explosions » ont été entendues dans la capitale irakienne et que des sources de sécurité ont indiqué que trois personnes avaient été tuées.

Il a déclaré que la zone où l’attaque a eu lieu, à l’est de Bagdad, est « connue pour être un bastion des factions armées ».

Les combattants du Kataib Hezbollah qui font partie des Hachd al-Chaabi sont désormais intégrés aux forces de sécurité régulières irakiennes.

A lire: Irak : un haut commandant d’Asaïb Ahl al-Haq tué par des inconnus armés

Al Mayadeen a rapporté qu'une équipe technique spécialisée des services de sécurité avait commencé à enquêter sur l'incident, ajoutant que « l'enquête est toujours en cours pour déterminer la méthode et la source de la prise pour cible ». 

Irrités par l'agression américaine, les Irakiens se sont rassemblés sur les lieux de l'attaque en scandant furieusement contre la présence américaine dans la région, en particulier en Irak.

À rappeler que trois soldats américains ont été tués en janvier dans une attaque de drone près de la frontière jordano-syrienne. Le Pentagone prétend que l’attaque portait les « empreintes » du Kataëb Hezbollah.

Des groupes armés affiliés à la Résistance attaquent les forces américaines stationnées dans la région depuis le début de l’attaque israélienne contre Gaza en octobre en réponse aux soutiens américains au régime sioniste.

Les États-Unis ont frappé des groupes la semaine dernière, ce qu’ils considèrent comme le début de leur réponse à la mort des trois soldats américains lors d’une attaque de drone.

En janvier toujours, une frappe de drone américain a tué un haut commandant de la Résistance dans le centre de Bagdad, une attaque intervenue, selon Washington, en réponse aux attaques de drones et de roquettes contre ses forces.

Mercredi, les forces spéciales irakiennes étaient en état d’alerte maximale à Bagdad et d’autres unités ont été déployées à l’intérieur de la Zone verte abritant des missions diplomatiques internationales, dont l’ambassade américaine, a indiqué une source sécuritaire.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV