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Les terroristes écrasés sous les bombes et les missiles

L'attaque de missile syrienne contre le groupe terroriste HTS. (Twitter) // Vidéo: raids aériens russes dans la région d'Idlib

Le trio US/Israël/Turquie se grippe en Syrie! Entre les 3 et 6 septembre, l'entité sioniste a frappé à deux reprises l'aéroport d'Alep dans l'objectif entre autres de renforcer les terroristes pro Turquie. Le résultat ? Militairement, rien. Les positions des terroristes viennent d'être écrasées sous les Tochka syriens.

L’armée syrienne a lancé ce jeudi 8 septembre un missile balistique tactique OTR-21 Tochka dans la province d’Idlib au nord-ouest de la Syrie, qui est occupée par le groupe terroriste Hayat Tahrir al-Cham (HTS) affilié à Al-Qaïda et d’autres groupes terroristes.

Muni d'une ogive à fragmentation, le Tochka a ciblé la plaine de Rug à l’ouest d’Idlib où le HTS a des bases militaires.

Notons que l’OTR-21 Tochka est un missile balistique tactique soviétique à courte portée (entre 75 et 185 mètres) d’une masse de 2 tonnes. Il est connu pour sa haute précision qui a une erreur circulaire probable de moins de 70 mètres.

Parallèlement à ces frappes aux missiles, les avions russes sont aussi passés à l'offensive. ils ont mené 12 frappes aériennes contre le HTS près des villes de Hafsarjah, Sheikh Youssef, Sijer et Ghafar.

Lors des frappes aériennes russes, 7 personnes ont été tuées et au moins 15 autres blessées dans la campagne occidentale d’Idlib, a rapporté l’Observatoire syrien des droits humains (OSDH) vitrine médiatique de l’opposition syrienne pro-occidentale et organe des services secrets britanniques, basé à Londres.

Les frappes russes et l’attaque de missile syrienne étaient probablement une réponse aux récentes violations du cessez-le-feu par le groupe terroriste Hayat Tahrir al-Cham et ses alliés, dans lesquelles 4 soldats syriens avaient été tuée et 4 autres personnes blessées.

Rappelons que le cessez-le-feu dans la province d’Idlib est entré en vigueur en mars 2020 suite aux négociations turco-russes.

Dans ces conditions, le sultan Erdogan est-il en mesure de tenir longtemps ?

Le site internet français Intelligence Online a prétendu ce mercredi 7 septembre que le chef syrien des services de renseignement, Ali Mamlouk, s’était entretenu avec son homologue turc Hakan Fidan.

Sans mentionner le lieu de cette réunion, le site rapporte que la Russie a joué le rôle de médiateur entre les deux parties pour organiser cette réunion dont les résultats n’étaient pas convaincants. Elle leur a juste fourni l’opportunité d’exprimer leurs exigences et conditions.

Cette déclaration a été faite alors que le ministre turc des Affaires étrangères Mevlüt Çavuşoglu avait déjà affirmé que les responsables des services de renseignement des deux pays étaient en contact.

M. Cavusoglu a déclaré qu'il avait eu une "brève conversation" avec le chef de la diplomatie syrienne Faisal Mekdad en marge de la réunion du Mouvement des non-alignés en octobre dernier à Belgrade.

En mettant l’accent sur la nécessité de la formation d’un gouvernement syrien puissant pour empêcher la division de la Syrie et reprendre le contrôle des territoires occupés, Cavusoglu a souligné qu’il n'y aura aucune paix permanente en Syrie sans un compromis entre l'opposition et le gouvernement syrien.

Les propos du ministre turc des affaires étrangères ont suscité l'ire de l’opposition syrienne. Celle-ci est descendue dans les rues et a brûlé le drapeau turc dans le nord de la Syrie.

En publiant un communiqué, le groupe terroriste Hayat Tahrir al-Cham a vivement condamné les déclarations de Mevlüt Çavuşoglu et a souligné la nécessité de s'opposer au gouvernement syrien.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV