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Vers des frappes aériennes coordonnées en Syrie...

Tomcat iranien accompagne un Tu-22 russe dans le ciel de la Syrie. (Archives)

Qu’est-ce qui empêcherait désormais l’axe Russie-Résistance d’aller droit au but, de cesser de tourner autour de pot et de tenter des escalade en dents de scie pour ne pas faire ce qu’il aurait dû faire dès le début à savoir frapper les troupes au sol US à al-Tanf, faire crouler sous les vagues de drones-roquettes les contrebandiers US/OTAN à al-Omar, à Connico, à Tanak, y couper les réseaux de trafic pétrolier Deir ez-Zor (Syrie)–Erbil (Kurdistan) Jihan (Turquie)-Ashkelon (Israël), mettre une bonne fois pour toute et un terme à cet espèce de ridicule coprésence Russie-Résistance/US-OTAN au Levant qui si dans le cas de la Turquie est plus ou moins compréhensible dans la mesure où Moscou a sa guerre ukrainienne à gérer et partant des canaux turcs entre Méditerranée oriental et Mer Noire à absolument maintenir, et que la Résistance ne peut se passer du voisin turc, n’a plus aucun sens concernant les Yankees qui disposent de pas moins de 24 bases et garnisons à travers le territoire syriens à quoi ils viennent d’ajouter trois de nouveau, et surtout à Qamichli où les Russes ont leur seconde Airbase et tout ceci avant d’ouvrir le feu directement sur l’entité ? La réponse est : Rien, strictement rien !

Et qu’on ne nous dise surtout pas qu’il y aurait le risque d’une « prolifération des fronts », d’une « stratification des combats » propre « à nuire à l’essentiel qui est de « ne pas s’enliser mais de faire enliser l’ennemi » ! Pourquoi ?

Côté Russie, alors même que les HIMARS, tout comme les NISAMS américano-otaniens continuent de pleuvoir à raison des dizaines de batteries par mois sur le front de Kherson entre autres et que le tout dernier intrus à savoir le missiles anti-radar GMT HARM fait un tabac au combat, mettant littéralement au pas l’une des pièces les plus performantes de la DCA russe, BUK, qui dixit Avia.pro, « n’a pas été à même de contrer quoi que ce soit malgré le fait qu’il a fonctionné en mode passif ou semi-actif, éteignant périodiquement ses radars », quitte  à menacer la DCA continentale, Kiev vient de lancer un appel aux Criméens pour qu’ils s’approvisionnent en nourritures et se mettent au plus vite à l’abri « anti bombe », signe que la période d’essai destinée à tester la Défense intégrée de la Russie amorcée il y a quelques semaines par raids aux drones interposés contre la Crimée, Vostok, Belgrod.. est finie et qu’avec des B-52 et des F-18 , F-22 …plantés 24h/24 au-dessus de la mer Noire, l’axe US/OTAN s’apprête à bombarder directement la Crimée voire même la profondeur russe :

Vidéo: une batterie Buk frappée par le HARM américain en Ukraine/Avia

« Nous demandons aux habitants des territoires occupés, y compris la péninsule de Crimée, de suivre les recommandations des responsables (ukrainiens) lors des mesures de désoccupation », en particulier, pour préparer un abri anti-bombes, s'approvisionner en eau en quantité suffisante et recharger les powerbanks. Tout sera l'Ukraine, écrit le conseiller présidentiel ukrainien Mykhailo Podolyak sur Twitter largement répercuté par les médias aux ordres. Mais cet appel est loin d’être le seul à devoir convaincre les Russes que le camp d’en face dit être en retraite sur plusieurs de ses positions à Kharson à chercher une « soupape de décharge » en Syrie et à le faire sans perdre de temps.

Ce lundi, la fervente Atlantiste Lise Trusse a été propulsée à la tête de l’exécutif britannique, et ce, en prélude non seulement à ce qui semble être la fin de la Grande-Bretagne coexistenielle avec la Russie, voire avec l’Europe ou même avec elle-même mais aussi à ce qui ne saurait que se décrire comme étant la solution finale contre Humanité dans la mesure où il s’agit du seul personnage de tout le monde occidental à avoir déjà plaidé pas une seule fois pour « une confrontation nucléaire contre la Russie » et « en finir avec Poutine ».  

Et si ce risque du clash « nucléaire » incontrôlé et incontrôlable avec l’OTAN, la Russie tentait de le conjurer là où elle vient de remporter une nette victoire anti-OTAN à la faveur de son alignement sur la Résistance ? C’est dans le Nord syrien que la synergie Russie-Résistance, illustrée lors du sommet tripartite Raïssi-Poutine-Erdogan de Téhéran en juillet dernier, a fini par faire reculer la Turquie et partant l’OTAN alors que celle-ci projetait d’avancer via une vaste offensive jusqu’à Telle Rafaat, puis Manbij et même Alep, soit à six kilomètres des bases aériennes et navales russes sur la côte ouest syrienne. N’est-ce pas plus avisé que d’en faire un remake avec les Américains, de bombarder leurs HIMARS à al-Tanf, de broyer les NASAMS à Naqara où le Pentagone vient de bâtir une nouvelle garnison, sous le nez et la barde des Mils et des Sukhoi russes basés à Qamichli ? Ce serait d’autant plus avisé que le face-à-face anti US-Israël, la Résistance y est déjà et qui y est même poussée.

Dans son édition de mardi 6 septembre, The Wall Street Journal, citant le chef du Mossad en visite à Washington, rapporte : « Lorsque M. Barnea se rendra à Washington, il rencontrera des législateurs américains pour faire pression contre l'accord, mais cela se fera à huis clos, a déclaré un responsable israélien. Dans sa lecture d'un appel téléphonique mercredi entre Lapid et Biden, Israël a mentionné l'accord avec l'Iran sans faire de commentaire à ce sujet, bien qu'un haut responsable israélien ait déclaré que Biden avait assuré à Lapid qu'il résisterait à certaines concessions à l'Iran qu'Israël a fortement fait pression contre... Un haut responsable israélien a d’ailleurs déclaré que Biden avait dit à Lapid qu' « Israël a le droit de se défendre sans aucune limitation ». (…) Les responsables américains ont déclaré qu'Israël ne serait pas empêché de frapper le programme nucléaire iranien ou sa guerre plus conventionnelle contre des cibles iraniennes en Syrie. »

A quoi rime au juste ce blanc-seing US à Israël qui cadre parfaitement avec la multiplication ces derniers jours du transfert massif du matériel militaire vers la base américaine dans la région d'al-Shaddadeh en banlieue de Hassaké en provenance d’Irak qui en passant par le point de passage d'al-Tanf, débarquent avec dans leurs rangs beaucoup de HIMARS, de Switchblade, d’Avenger et de NASAMS accompagnés de blocs de ciment et des équipements de protection sur la rive est de l’Euphrate ? Pour la Résistance cela signifie ni plus ni moins un Casus belli en bonne et due forme et elle est bien heureuse que cette déclaration de guerre US coïncide avec la menace du Sioniste Zelensky contre la Crimée et même sa promesse de l’écraser sous les bombes.

En effet depuis le 15 août, date à laquelle la Résistance a établi sa nouvelle règle d’engagement en Syrie comme quoi chaque frappe aérienne de l’armée de l’air sioniste est automatiquement ripostée sur le dos des soldats américains, la confrontation s’avérait inévitable. Sauf que la Résistance était convaincue de sa pertinence, la Russie, pas ou pas encore! Mais la perspective d’un aérodrome de Saki (Crimée) ratatiné par les GBU et JIDAM US/OTAN comme le sont les aéroports d’Alep et de Damas criblés depuis 10 ans et par intermittence par les Délilah israéliens, devrait ne lui laisser plus aucun doute.

A vrai dire, ce lundi, Zelensky et Truss ont été loin d’avoir volé la vraie vedette qui aura été le commandant en chef de l’armée de l’air iranienne qui a confirmé que Téhéran et Moscou avaient entamé des discussions sur l'achat de chasseurs russes Su-35 
Largement présent en Syrie, croyez-vous que les pilotes iraniens attendraient à ce que les F-35 sionistes arrivent jusqu’à Natanz comme le souhaite Biden ? Capable d’intercepter 30 cibles et d’engager avec 8 à la fois au sol en mer et dans le ciel, c’est en Syrie que les Su-35 iraniens enraieront F-16, F-35 sionistes et al-Tanf avec …. C’est aussi à cela qu’a pensé Poutine en signant le deal « drones iraniens contre Su-35 russes »

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SOURCE: FRENCH PRESS TV