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Syrie : cette "terrifiante" cargaison que les F-16 israéliens traquent depuis une semaine mais qui a fini par "passer"

La destruction de Dimona simulé par le CGRI décembre 2021/Archive

Que diable transportent-ils en ce moment ces « vols iraniens » en Syrie pour que l’armée de l’air sioniste panique à ce point et se fixe la mission Ô combien périlleuse, de se heurter toutes les deux nuits au redoutable feu de la bulle de DCA occidentale syrienne, quitte à faire vivre à ses pilotes qui ont même peur du ciel Gaza pour cause d’Iglas et de Strella palestiniens, ce qu’ils ont vécu cette nuit de 6 à 7 septembre dans le ciel du sud-ouest de la Méditerranée ?!

Les plus avertis des lecteurs se référeront sans doute aux sources russes pour souligner que le deuxième raid aérien d’Israël à avoir été lancé en à peine trois jours contre l’aéroport d’Alep (Neirab), Sa majesté Elizabeth et son psychopathe de Premier ministre Liz Truss fraîchement désignée, y ont aussi pris part via un avion ravitailleur british apparu au même moment non loin de Lattaquié, histoire de consolider les arrières bases d’Israël, mais cela reste tout de même un grand mystère à percer que de savoir pourquoi les F-16 israéliens, boutés une première fois cette nuit hors de l’espace de la Méditerranée et ce, par un déluge de missiles intercepteurs qui a royalement intercepté tous les Delilah, sont revenus hystériquement à la charge quelques minutes plus tard pour reprendre d’assaut l’aéroport d’Alep, cette fois non plus depuis l’espace aérien de la Méditerranée mais depuis le ciel « non verrouillé » d’al-Tanf où Américains et Jordaniens les appuient à fond. Les cargaisons aériennes « iraniennes » contiennent quelque chose de « fatal » pour l’entité au point de la pousser à se comporter en quasi kamikaze ?

Surtout que militairement parlant, le raid aérien de ce mardi soir 6 septembre, a été de loin l’un des pires épisodes qu’ait jamais produit ladite « campagne de guerre dans la guerre d’Israël » dans la mesure où ils se sont mis à quatre, Israéliens, Britanniques, Américains et Jordaniens pour parvenir à  bousiller une minuscule piste d’atterrissage à Neirab qui ne mesure que 2 km de long et encore, à le faire à partir du P 55, soit cette zone de « déconfliction » sans risque, qui se situe au-dessus d’al-Tanf, (centre) et qui se trouve bien loin de Tartous, de Hmeimim, ou encore de Lattaquié où Israël cherche éperdument et depuis des semaines cette batterie de DCA à longue portée Bavar-373 qui a réussi à verrouiller sur un de ses F-16 au mois de mai quand il a frappé à coup de Rampage des poulaillers de Hamidiyeh (sud de Tartous) et que sa propagande relayée par son ministre de la Guerre, Benny Gantz a tenté de faire passer pour le S-400 russe même si les Russes l’ont nié par la suite.  

Vidéo: l'impact laissé par le raid mené cette nuit de 7 septembre contre l'aéroport d'Alep/twitter 

Les cargaisons aériennes iraniennes sont-elles suspectées de contenir ces temps-ci des pièces de Bavar-373, ce S-400 iranien capable de détecter, grâce à son radar Mersad passif et actif, 100 cibles aérodynamiques et balistiques de moyenne et de longue portée et d’en suivre 60 et de s’engager avec six simultanément ? Vu le verrouillage du mois de mai sur le F-16 israélien, on ne peut que conclure au déploiement déjà réussi de cette batterie en Syrie et ce, au mépris des centaines de raids israéliens, une batterie dont la portée d’interception et de 300 km et celle d’engagement de 250 et qui opère même en condition de guerre chimique microbiologie et nucléaire et que la Résistance semble garder au chaud en attendant la Grande Bataille à savoir celle qui verra les fronts syro-libanais s’embraser ensemble contre l’entité sioniste.

Et si cette vidéo que l’armée sioniste a mis bruyamment en ligne ce 6 septembre juste avant que les « F-16 Sufa » ne se défoule sur Neirab portait en elle la réponse ? Dans un communiqué publié ce mardi 6 septembre l’armée sioniste affirme en toute grandiloquence avoir déclassifié des documents qui portent des renseignements supplémentaires sur la frappe datée du 7 septembre 2007 contre le supposé réacteur nucléaire syrien à Deir ez-Zor. D’après les sources sionistes la frappe aurait mobilisé huit F-15 et F-16 , qui après avoir survolé le littoral syrien et la frontière turque ont largué « un total de 17 tonnes de bombes sur leur objectif, guidés par une équipe des forces spéciales au sol » ! Pour détruire quoi au juste ? « Un immeuble en Syrie, lequel abritait selon les Sioniste un réacteur à eau lourde construit avec l'aide de la Corée du Nord et devant servir à la production de plutonium militaire ».

Lire aussi : Concentration lourde de la Résistance dans le nord d'Alep... que prépare la Résistance pour les noces de Biden-Tel-Aviv ?

Cette version qui reprend curieusement la même rhétorique que celle qui entoure depuis dix ans la campagne de guerre dans la guerre d’Israël n’a pourtant été confirmée ni par la Syrie ni non plus par la Corée du Nord que le régime sioniste se targuait à l’époque d’en avoir tué des intérieurs lors de cette attaque à laquelle le communiqué du mardi 6 septembre de l’armée israélienne va même jusqu’à octroyer une dimension « préventive » : 

Vidéo de la soi-disant opération Orchad de l'entité conduite en 2007 contre un réacteur à plutonium à Deir ez-Zor/médias

« … C’est en septembre 2002 déjà, que les renseignements militaires (israélien) savaient que la Syrie commençait un projet nucléaire classifié dont Israël n’avait pas eu connaissance auparavant. (…) Mais le renseignement militaire avait évalué que les informations dont ils disposaient ne pointaient pas vers un projet militaire actif mais qu’elles traitaient de plusieurs problèmes qui pourraient contribuer au lancement d’un tel programme. (…) Ce projet secret s’est avéré plus tard être le réacteur nucléaire que Damas construisait dans les déserts de Deir ez-Zor… », réacteur naissant que la « vaillante Armée de l’air sioniste, une fois documentée par le Mossad via des photographies prises sur place (!!) a pulvérisé définitivement sous des tonnes de TNT !

Alors y a-t-il un rapport entre ce supposé raid antinucléaire d’il y a 20 ans d’Israël contre la Syrie d’une part et la deuxième frappe depuis le début de septembre 2022 de l’entité contre Neirab de l’autre ? Oui il y en a car les deux concernent l’Iran mais pas de la même façon que tente de le faire croire depuis quelques heures les médias mainstream ?

Ceux-ci disent :

« … Les images du raid publiées par Tsahal qui mettent en scène un réacteur nucléaire pulvérisé… font écho aux menaces aériennes israéliennes contre le programme nucléaire iranien depuis que les pourparlers de Vienne sont dans l’impasse… Surtout qu’Israël ne cesse de protester contre tout éventuel accord et que son premier ministre a même affirmé aujourd’hui même être prêt à tout scénario et avoir des bras longs … »    

Publier des clichés vieux de 20 ans pour faire peur à l’Iran ou pour dominer sa propre peur ?

Des fuites affirment que si les F-16 israéliens se jettent tous les deux jours à l’aventure dans le ciel de la Syrie, s’ils  prennent le risque de se faire descendre en Méditerranée, c’est parce qu’ils ont pour mission de « contrer » l’arrivée en Syrie puis au Liban d’un type de missile ultra tactique qui a toutes les chances d’être tiré d’ici peu en direction du réacteur nucléaire de Dimona, vu la tournure qu’est en train de prendre l’affaire de Karish entre Israël et le Hezbollah : il s’appelle « Kheybar Shekane », son ogive est MaRV-manoeuvrable (anti DCA), et la vitesse de son ogive, de Mach 3, sa portée est de 1450 km, soit la distance qui sépare le sud syrien de Dimona… Mais l’entité a-t-agi à temps ? Rien n’est moins sûr… en avril 2021 un missile syrien s’est abattu au Néguev à 30 km du réacteur de Dimona et les Israéliens, rois de falsification ont tenté de le faire passer pour un "SA-5 errant"…

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SOURCE: FRENCH PRESS TV