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« L'ennemi clouera au sol nos chasseurs » (Israël)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les bases aériennes israéliennes seront paralysées lors d'une guerre multi-fronts. (Illustration)

Évoquant l’état inadapté des bases aériennes israéliennes, le général de division israélien Yitzhak Brick reconnaît que ces bases ne sont pas prêtes pour une guerre à venir sur plusieurs fronts.

Cité par le journal Haaretz, le général de division, Yitzhak Brick, met en garde que lors d’une éventuelle guerre multi-fronts les bases aériennes de l’armée israélienne seront la cible stratégique des missiles de précision dotés des ogives de plusieurs centaines de kilos et des escadrons de drones qui les frapperont quotidiennement à une distance de plusieurs centaines de kilomètres et entraveront le vol des chasseurs.

Brick affirme que l’armée de l’air israélienne n’y est pas prête, et pire encore les quelques installations qui devraient assurer, en termes de main-d’œuvre et d’équipements, le lancement des opérations lors d’une guerre multi-fronts, se détériorent rapidement.

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« Chaque base aérienne dispose d’un bataillon de réservistes chargés de maintenir les bases opérationnelles en temps de guerre afin que les avions de combat puissent voler, atterrir et mener à bien leurs missions », a-t-il expliqué, ajoutant que « ce bataillon est aussi chargé de collecter les éclats d’obus sur les pistes d’atterrissage, d’éteindre les éventuels incendies après un tir de missile, de soigner les blessés et de préparer à nouveau la base pour les opérations.

Et Brick de poursuivre que depuis dès années rien n’a été fait pour y faire face, l’armée israélienne ne reconnaît même pas le bataillon de réserve depuis sa formation, ce qui a entraîné une grave pénurie de main-d’œuvre et d’équipement, empêchant les bataillons mentionnés d’exercer leurs fonctions dans la guerre future.

Persuadé que l’armée israélienne n’est pas en mesure de s’engager sur plusieurs fronts et que les responsables militaires sous-estiment les lacunes à combler, Yitzhak Brick avait auparavant averti que le régime sioniste serait confronté au pire scénario, s’il se lançait dans une guerre à part entière.

Dans un article publié sur le site Web MivzakLive en décembre 2018, Brick a souligné que toute guerre future entraînerait des pertes colossales et qu’en moyenne trois mille roquettes seraient tirées depuis plusieurs fronts vers les territoires occupés.

Selon l’un des scénarios les plus effrayants, estime-t-il, les forces de la Résistance en Syrie, au Yémen et en Irak entreront dans le bataille en même temps que le Hamas, lui, tirera des roquettes et fera voler des drones depuis Gaza.

Et lui de noter que la moindre démarche d’Israël pour riposter aux attaques provoquera de féroces affrontements entres les Arabes et les juifs dans les villes, villages et les quatre coins des territoires occupés où les routes sont fermées et le nombre de morts augmente alors que les infrastructures de l’entité sioniste feront l’objet de destructions massives.

Pendant des années, regrette-t-il, les commandants de l’armée ont ignoré ces problèmes, disant que le Hezbollah n’oserait pas nous tirer un missile et que nous ramènerions le Liban à l’âge de pierre alors que le front intérieur n’est pas prêt pour une guerre conventionnelle sur plusieurs fronts qui causera de terribles destructions et de lourdes pertes à Israël.

Dans la lignée de cet article, plusieurs responsables de la sécurité et de l’armée sionistes, actuels et anciens, se sont dit convaincus que Tel-Aviv n’avait pas la capacité de lancer une attaque qui pourrait détruire ou même retarder l’avancement du programme nucléaire de l’Iran de si tôt attaquer les installations nucléaires de l’Iran, d’après le journal New York Times.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV