Parallèlement à son opération militaire au nord de l’Irak, les troupes turques continuent leur agression dans le nord-ouest de la Syrie. Tout porte à croire que contrairement aux allégations d’Ankara sur la répression des paramilitaires de PKK au nord de la Syrie et d’Irak et l’établissement d’une zone tampon pour ses mandataires terroristes en Syrie, le président turc fait le jeu de l’OTAN? Mais sait-il que mettant sur le dos l'armée syrienne et ses alliés de la Résistance et de la Russie, et se laissant servir de bouclier aux tentatives US à réoccuper une certaines bases et positions que l'Amérique avait quitté depuis plus d'un an elle s'expose aux risques de la guerre. Car à ce qui parait les Yankee jouent sur les deux tableaux : tout en poussant la Turquie à s'emparer de Manbij, de Tall Rafaat et de Afrin à l'effet de placer l'OTAN tout près des bases russes en Syrie, ils arment et activent les Kurdes à l'effet de les tourner contre la Turquie que ce soit depuis l'Irak ou de la Syrie. Déjà en Irak le bilan des pertes turques est significativement lourd.
Le ministère turc de la Défense a déclaré dans un communiqué qu'un soldat turc avait été tué lors de l'opération « Griffes-Serrure » dans le nord de l'Irak. Le ministère turc de la Défense a déclaré dans un communiqué qu'un soldat turc avait été tué lors de l'opération «Griffes-Serrure » dans le nord de l'Irak. Le ministère turc de la Défense n'a fait aucune allusion au lieu exact, où le militaire turc a été abattu, au nord de l’Irak. Lors d’une explosion de bombe dans le nord de l'Irak, au moins un soldat irakien a été tué et en a blessé trois autres, a indiqué le ministère turc de la Défense. Ankara a mené l’opération « Griffes-Serrure » sous prétexte de lutter contre les membres du Parti des travailleurs du Kurdistan turc (PKK), malgré de vives protestations de Bagdad et d’Erbil. Participent à l'opération d'Ankara contre les paramilitaires du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) les forces terrestres et aériennes spéciales, qui lancent des frappes d’envergure dans le nord de l'Irak depuis l'été 2020.
Le ministère irakien des Affaires étrangères a convoquée à de nombreuses reprises ces deux dernières années l'ambassadeur turc pour exprimer son protestation contre l'opération militaire turque dans le nord de l’Irak, ainsi que la violation de la souveraineté du pays. Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a précédemment annoncé que 6 000 membres du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) ont été tués dans le pays et 6 900 autres, à l'étranger depuis juillet 2015, contre plus de 1 200 tués parmi les militaires turcs. Et pourtant les dessous de cette incursion n'a rien à voir avec le PKK, le gaz irakien à Erbil et son transit vers l'Europe expliquant surtout cette incursion. Au fait la Turquie s'est porté candidate pour ce transit qui vise à couper l'herbe sous pied russe. Idem en Syrie où la zone tampon turque n'est qu'un prétexte pour assurer aux Américains le détournement serein et sans accroc du pétrole syrien vers la Turquie puis vers le port d'Asheklon en Israël. Aussi, parallèlement à son opération militaire au nord de l’Irak, les troupes turques continuent leur agression dans le nord-ouest de la Syrie. Tout porte à croire que contrairement aux allégations d’Ankara sur la répression des paramilitaires de PKK au nord de la Syrie et d’Irak et l’établissement d’une zone tampon pour ses mandataires terroristes en Syrie, le président turc se soumet à la politique de l’Otan consistant à protéger d’une certaine façon les intérêts de l’Occident et d’Israël dans la région pétrolifère du Moyen-Orient dans le moment où les pays occidentaux peinent à gérer leurs besoins énergétiques.
En réaction aux opérations illégitimes de la Turquie en Syrie, le parlement syrien a critiqué lundi les tentatives du gouvernement turc pour envahir le pays, soulignant qu'il s'opposerait à l'occupation. L'agence de presse officielle syrienne (SANA) a déclaré dans un communiqué qu'Erdogan profitait de la situation internationale pour occuper de nouvelles parties du territoire syrien.
En occupant de nouvelles parties en Syrie, la Turquie entend modifier le tissu démographique de la région et créer une nouvelle réalité qui menace la paix et la sécurité de la région et du monde. La politique de la Turquie est d'utiliser les litiges et les polarisations internationales et d’abuser la situation humanitaire pour atteindre les desseins et les réalisations du poste, ce qui est contraire au droit international. Le parlement syrien a souligné que les événements et la situation dans la région et dans le monde montrent la nature illégitime de cette agression militaire et de l’occupation du sol syrien, et que la communauté internationale continue de s'opposer au plan appelé « zone de sécurité ». Le parlement syrien a par ailleurs mis l’accent sur la souveraineté et l'indépendance de la Syrie, affirmant que Damas utiliserait tous les moyens militaires et politiques pour défendre son peuple contre la politique d’usurpation de la Turquie, des États-Unis et d’Israël.
En riposte aux menaces turques de lancer à nouveau une opération dans le nord de la Syrie sous prétexte d’éliminer les paramilitaires du PKK et aux tentatives d’Ankara établir une soi-disant « zone de sécurité », l'armée syrienne a pour sa part accru sa présence militaire dans le nord de son territoire. L'armée syrienne a récemment envoyé environ 2 000 soldats dans la région de Manbij dans la province d'Alep ; Une zone, où ont été déployés en même temps des mercenaires turcs et l'armée turque. Mais le clash avec la Syrie est un seul aspect des dangers qu'encoure la Turquie, l'autre étant le retournement de la situation en sa défaveur. En 2020 le projet d'une conquête du nord syrien s'est heurté à la résistance de Damas et de ses alliés mais l'Amérique n'était pas contre Ankara. cette fois elle l'est et est bien décidé à manipuler les kurdes contre la Turquie avec en toile de fin une nouvelle guerre qui à faire greffer à la guerre en Syrie