A peine quelques heures après l'avertissement du Hezbollah ce mercredi où Nasrallah a prédit pour les jours à venir des incidents majeurs en territoires occupés, deux coups sont tombés jeudi : alors même que la DCA du Hezbollah qu'Israël soupçonne de compter entre autres les SA-7 et SA-8 dans ses rangs, a abattu un drone israélien. Un avion israélien a été poussé à faire un atterrissage forcé à l'aéroport de Ben Gourion ce qui a poussé l'entité à fermer son espace aérien. Le ciel de l'entité a été attaqué jeudi simultanément à une démonstration de force aérienne du Hezbollah.
Jeudi, un drone israélien a été abattu à l'intérieur du territoire libanais (sud), selon des sources d’information libanaises.
La chaîne d’information libanaise Al-Manar a rapporté qu'un drone Sky Rider appartenant à l'armée du régime israélien avait été abattu à l'intérieur du territoire libanais.
« Le régime sioniste a tenté de récupérer le drone, mais l'armée libanaise l’a saisi », a-t-on appris de la même source.
Plus tard, l'armée libanaise a annoncé dans un communiqué que vers 18h30 (4h30 GMT), un drone appartenant à l'ennemi israélien était tombé dans les environs de la ville de Rmeish (sud) après avoir violé l'espace aérien libanais.
Le commandant de l'armée de l'air israélienne récemment retraité, le major-général Amikam Norkin a déclaré dans une interview accordée en avril à la chaîne d’information israélienne Kan qu'Israël n'a plus de liberté d'action sur le Liban, car sa supériorité aérienne a été endommagée - ce qui a déjà nui aux capacités de collecte de renseignements d'Israël.
Pour le rappel, le mouvement de la Résistance libanais Hezbollah a confirmé avoir abattu le jeudi 30 septembre 2021 un drone israélien ayant violé l’espace aérien du Liban, l’armée israélienne a reconnu pour sa part qu’un de ses appareils est « tombé » en territoire libanais.
« Les combattants du Hezbollah ont réussi à abattre un drone ennemi à Wadi Marimin, à la périphérie du village de Yatar, dans le sud du Liban, en l'attaquant avec les armes appropriées », a déclaré le Hezbollah dans un communiqué.
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Le porte-parole arabophone de l'armée sioniste, Avikhai Adrei, a également reconnu que l’un des drones de l’armée avait été détruit par le Hezbollah.
Mais l'incident du Sud libanais n'en est pas resté là, l'espace aérien israélien ayant connu visiblement un assaut sur fond d'explosion et d'incendie à Haïfa.
Par aillleurs, jeudi, les unités d'urgence israéliennes ont annoncé qu'un incendie s'était déclaré dans une zone du quartier de Qods, alors que la police et les pompiers commençaient à évacuer les colons.
« Les pompiers ont été appelés sur les lieux, et la police et les pompiers ont commencé à évacuer les habitants proches de l'incendie. Jusqu'à présent, deux bâtiments, une école et un jardin d'enfants ont été évacués, parallèlement aux opérations de lutte contre l'incendie par les pompiers », annonce le journal israélien Maariv avant d’ajouter : « Les forces de police effectuent des perquisitions dans les bâtiments évacués, en plus, les équipes médicales soignent un certain nombre de colons qui ont atteint l’asphyxie en raison de l’inhalation de fumée. »
La police israélienne a confirmé que la zone était fermée aux véhicules et aux colons.
Dans le même contexte, un autre gigantesque incendie s'est déclaré dans une zone de plusieurs centaines de mètres avec le risque de se propager vers des bâtiments de la colonie de peuplement de Newt Hakikar près de la mer Morte.
Les équipes de pompiers de la station de Dimona se sont rendues sur les lieux et s'efforcent de maîtriser les incendies dans plusieurs zones et d'empêcher sa propagation.
Le dépôt de carburant est l'un des dépôts de carburant de l'installation pétrolière de Sonol dans la région de Shemen à Haïfa, qui est également proche des colonies de peuplement, selon les rapports.
Le rapport ajoute que de tels incidents se produisent à Haïfa presque tous les jours. Les responsables du régime sioniste doivent élaborer un plan pour fermer les dépôts de carburant à proximité des colonies.
La cause de l'incident n’est pas encore éclaircie. C’est la deuxième fois en un mois qu’un dépôt de carburant prend feu dans la ville portuaire de Haïfa.
Comme l'ont rapporté les médias du régime sioniste début mai, un incendie s'est déclaré dans l'entrepôt de Kiriat Haim à Haïfa qui créé une importante pollution de l’air.
Un autre grand incendie s'est déclaré dans la zone industrielle de la ville Qalansawe dans le centre des territoires occupés de la Palestine. Qalansawe est l'une des principales zones industrielles en Palestine occupée, qui est également considérée comme le centre de l'industrie du bois. Les experts en sécurité affirment que le type d'incendie et ses dégâts indiquent une perturbation de l'infrastructure électrique industrielle et des équipements connexes. Aucune nouvelle n’a filtré sur les éventuels dommages ou de perte en vie humaine.
L'un des avions israéliens avec 170 passagers à son bord a atterri dans l'aéroport international de Ben Gourion en raison de problèmes liés au système hydraulique et à la navigation.
Tous les agents de secours et de sécurité étaient au niveau d'alerte rouge pour empêcher une catastrophe humaine majeure. Des ambulances et des véhicules de lutte contre les incendies se sont dirigés vers l'aéroport pour les services d’urgence, selon une requête formulée par les responsables aéroportuaires.
Mais le ciel israélien est-il la cible des assauts électroniques ? Il y a peu, l'Iran a dévoilé Cobra V8 ou le Krasukha iranien propre à lancer de très puissantes ondes de suppression économiques contre la flotte aérienne ennemi. Rien ne dit que Cobra V8 ne se trouve pas déjà dans l'arsenal syro-hezbollah.
Pour la cinquième fois, le ministère de la Défense de la République islamique d'Iran a participé activement à l'exposition.
Le système Cobra V8 est un système complet capable d'interférer avec le radar. Produit par la société Sa Iran, affiliée au ministère de la Défense, il a été conçu en dix ans, et sa huitième version a été exposée à l'exposition de défense de Bagdad.
Ce système et tous ses composants ont été conçus et produits par des équipes iraniennes. Son mode de fonctionnement consiste à localiser dans un premier temps l’aéronef habité ou sans pilote ennemi et à en brouiller les signaux radar. Après l’analyse des données acquises, le système de brouillage du Cobra-8 s’active pour aveugler ensuite le radar de l’aéronef ennemi simultanément à son interception.
